Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Les clochettes et les grenades

19 janvier 2018

Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche. (Luc 21:28)

Les clochettes autour de la bordure du bas de la robe du grand prêtre ont donné au peuple un signe sonore qu’il était vivant en intercédant pour eux dans le lieu très saint. Comme Christ intercède pour nous dans le Lieu très saint, même si nous ne pouvons pas entendre les clochettes de son vêtement, nous devons prêter attention aux signes qu’Il est sur le point de terminer son travail en tant que Souverain sacrificateur et de revenir en tant que juge et roi.

Le grand prêtre ne pouvait pénétrer dans le lieu très saint qu’une fois par an, après une préparation sévère et solennelle. Aucun regard humain, hormis celui du grand prêtre ne pouvait voir la magnificence de cette pièce, parce que c’était la demeure particulière de la gloire manifestée de Dieu. Ce haut dignitaire entrait en tremblant, tandis que les enfants d’Israël attendaient son retour dans un silence solennel. Ils désiraient sincèrement la bénédiction de Dieu. Avant de pardonner, Dieu s’entretenait avec le grand prêtre. Lorsque le séjour du grand prêtre dans le lieu très saint se prolongeait au-delà du temps accoutumé, l’effroi s’emparait du peuple qui se demandait si, à cause de ses péchés ou de ceux du prêtre, celui-ci n’avait pas été terrassé par la gloire de Dieu. Mais quand le tintement des cloches accrochées à ses vêtements se faisait entendre, ils étaient soulagés. Il s’avançait ensuite et bénissait le peuple. (The Spirit of Prophecy, vol. 1, pp.274, 275, traduction libre)

Lorsque Jésus sortit du lieu très saint, j’entendis retentir les clochettes qui étaient sur ses vêtements, et un sombre nuage enveloppa les habitants de la terre. Alors il n’y avait plus de médiateur entre l’homme coupable et Dieu. (Premiers écrits p.277, dernier paragraphe)

Jésus avait exhorté ses disciples à surveiller les signes de son retour et à se réjouir à la vue des gages de sa prochaine venue. « Quand ces choses commenceront à arriver, leur avait-il dit, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche. » Attirant leur attention sur les arbres qui bourgeonnent au printemps, il ajouta : « Dès qu’ils ont poussé, vous connaissez que déjà l’été est proche. De même, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche. » (Luc 21:28, 30, 31.) (La tragédie des siècles p.268)

Sur la montagne des Oliviers, le Christ avait entretenu ses disciples de sa seconde venue. Il avait énuméré certains signes devant attirer l’attention sur la proximité de son retour, et exhorté ses disciples à veiller et à se tenir prêts. Il leur répéta cet avertissement : « Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure. » Ensuite, il leur indiqua comment se préparer pour sa venue. Le temps de l’attente ne doit pas être passé dans l’oisiveté, mais dans un travail assidu. (Les paraboles de Jésus p.240)

Beaucoup de gens, de nos jours, ferment les yeux aux témoignages que le Christ a donnés aux hommes pour les avertir de sa venue. Ils cherchent à calmer leurs craintes, alors que les signes de la fin s’accomplissent rapidement, et que le monde marche à grands pas vers le temps où le Fils de l’homme apparaîtra sur les nuées. Paul déclare que rester indifférent à ces signes avant-coureurs de la seconde venue du Christ, c’est commettre un péché. Ceux qui se rendent coupables de cette négligence sont appelés enfants de la nuit et des ténèbres. L’apôtre encourage les vigilants en ces termes : « Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur ; vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres. Ne dormons donc point comme les autres, mais veillons et soyons sobres. » (Tragédie des siècles pp.187-188)

Nous nous croyons profondément au-dessus de l’état actuel de l’église dont les membres ont longtemps eu connaissance des événements qui doivent survenir à la fin des temps en accomplissement de l’histoire prophétique. Le Christ arrivera dans la puissance et la gloire, et les morts seront « jugés d’après ce qui est écrit dans les livres, selon leurs œuvres ». Celui qui a été notre intercesseur, qui entend toutes les prières et confessions pénitentielles, qui est représenté par un arc-en-ciel encerclant sa tête, symbole de grâce et d’amour, va bientôt terminer son œuvre dans le sanctuaire céleste. Grâce et miséricorde descendront alors du trône, pour céder la place à la justice. Celui en qui le peuple a placé son espérance, prendra sa place, celle de Juge suprême. « Le Père a remis tout jugement au Fils… Il lui a donné cette autorité parce qu’il est le Fils de l’homme ». C’est lui, dit Pierre, qui a été désigné pour « juger les vivants et les morts ». « Il a fixé le jour, où l’Homme qu’Il a désigné jugera le monde dans la justice. » (Review and Herald, 1er janvier 1889, paragraphe 1)

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