Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 16 mars

16 mars 2019

Le sacré et le profane

« Les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun un brasier, y mirent du feu, et posèrent du parfum dessus; ils apportèrent devant l’Éternel du feu étranger, ce qu’il ne leur avait point ordonné. » Lévitique 10:1

Nadab et Abihu étaient des prêtres, nés dans une des fonctions les plus élevées et distinguées de leur époque. Ils avaient entendu la voix de Dieu et vu les nombreux actes de Dieu de première main. En tant qu’enfants d’Aaron, adjoint de Moïse, ils étaient sans doute habitués aux lois. S’il y avait quelqu’un qui  devrait pouvoir distinguer le saint du commun, c’étaient bien ces deux-là.

Pourquoi ces deux hommes, qui auraient dû le savoir, se sont-ils comportés de manière si irrespectueuse? « Nadab et Abihu avaient des fonctions sacrées; mais à cause de l’usage de vin, ils eurent l’esprit si embrumé qu’ils ne pouvaient distinguer le sacré du profane. » (Ellen White, Christian Temperance and Bible Hygiene, p. 28)

On se demande ce qui poussait ces deux hommes importants à ainsi profaner leurs fonctions ? La réponse évidente serait : « Ils étaient ivres ». Mais comment sont-ils arrivés à cet état? On ne les a sûrement pas contraints! L’Esprit de Prophétie dit: « Nadab et Abihu n’avaient pas appris, dans leur jeunesse, à renoncer à leur volonté propre. L’extrême indulgence de leur père et son manque de fermeté à leur égard en étaient en grande partie la cause. Il avait permis à ses fils de suivre leurs inclinations. Des habitudes de mollesse et de facilité longtemps cultivées s’étaient enracinées en eux avec une force que le sentiment de leurs fonctions sacrées ne pouvait plus dominer! » (Patriarches et Prophètes, p. 334)

Ainsi c’est une question de tempérance—ou d’échec à développer un caractère tempéré dès la jeunesse. Ces deux savaient qu’une préparation mentale et une consécration de soi étaient nécessaires avant de se présenter devant Dieu, et pourtant ils ont passé leur temps de préparation à boire des boissons alcoolisées au lieu de prier.

La problématique de tempérance et de feux étrangers offerts dans l’église est pertinente aujourd’hui. Dans quel état d’esprit venons-nous à l’église pour l’adoration? Ceux qui se tiennent debout pour prêcher sont appelés à la tempérance et à ne pas offrir des ‘feux étrangers’ devant Dieu. « Aussi Dieu a-t-il expressément interdit l’usage du vin et des boissons alcoolisées. » (Ellen White, Tempérance, p. 71)

Pépite de santé:
« La tempérance inclut l’abstinence de vin et de boissons alcooliques. »

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