Au-delà de la Barrière de la Langue

« Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de mes plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. » Matthieu 25:40

Mon regard était attiré vers cet homme qui peinait à marcher à l’aéroport international de Luanda. Un parent, je suppose, l’assistait, mais semblait avoir difficultés à trouver un endroit pour l’asseoir dans la salle d’embarquement. Je ne sais pas où ces deux hommes se dirigeaient, mais ils avaient clairement besoin d’aide tout les deux.

Lorsque je m’approchais d’eux, je ne savais pas comment leur parler, étant incapable de formuler une phrase entière en portugais, la langue la plus parlée en Angola. Malgré tout, je m’adressai à eux dans un mélange de portugais et d’anglais, en disant: « Besoin uma lugar pour asseoir? » et en montrant le siège sur lequel je m’asseyais. Avec quelques bribes de portugais et des gestes, je pus exprimer mes intentions. L’accompagnateur me répondit en portugais, des mots que je ne comprenais pas tout à fait, tout en pointant dans la direction d’une autre salle d’attente. Il semblait dire “Merci, mais c’est là-bas que nous devons aller. » En anglais, je leur demandai s’ils avaient besoin d’aide et tendis mon bras à l’homme malade. Il acquiesça.

Ainsi je l’aidai à marcher dans la direction voulue. Il n’y avait vraisemblablement pas de siège de libre pour lui, mais l’un des passagers céda sa place a l’homme malade. Nous l’aidâmes à s’asseoir sur le siège. Puis, je l’aidai à s’installer confortablement et à s’appuyer contre le dossier. L’homme me dit alors quelque chose comme “Muito obrigado » (Merci beaucoup) et je répondis « Il n’y a pas de quoi ». J’oubliai de lui dire “de nada », ce qui signifie “de rien ».

Je ne connais pas le nom de cette personne que j’ai aidée, je ne sais pas non plus où il allait. Je savais seulement qu’il était dans le besoin. Il y a tant de personnes qui ont besoin de notre aide. Nous n’avons pas besoin de les connaître. Nous n’avons pas besoin de parleur leur langue ou de comprendre chaque détail de leur vie. Et nous ne connaîtrons peut-être jamais les effets de notre bon geste dans leur vie. Cependant, nous pouvons être sûrs que Dieu prend note de chaque acte de gentillesse.

Pépite de santé :
« Christ considère tous les actes de miséricorde, de bienveillance, de gentillesse envers les démunis, les aveugles, les estropiés, les malades, les veuves et les orphelins comme étant réalisé envers lui-même; ces travaux sont consignés dans les registres célestes et seront récompensés. » (Ellen White, Testimonies for the Church, Vol.3, pp512-513)