Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

2 Samuel 15

18 avril 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/10_2samuel/2sam_15.mp3]

1Après cela, Absalom se procura un char et des chevaux, et cinquante hommes qui couraient devant lui.

2Il se levait de bon matin, et se tenait au bord du chemin de la porte. Et chaque fois qu’un homme ayant une contestation se rendait vers le roi pour obtenir un jugement, Absalom l’appelait, et disait: De quelle ville es-tu? Lorsqu’il avait répondu: Je suis d’une telle tribu d’Israël,

3Absalom lui disait: Vois, ta cause est bonne et juste; mais personne de chez le roi ne t’écoutera.

Vigile matinale 18 Avril

18 avril 2016

« C’est pourquoi il est dit: Étant monté en haut, il a emmené des captifs, et il a fait des dons aux hommes. » Éphésiens 4.8

Les talents que le Seigneur a confiés à son Église représentent avant tout les dons et les grâces que lui communique le Saint-Esprit. « À l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit; à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit; à un autre, le don d’opérer des miracles; à un autre, la prophétie; à un autre, le discernement des esprits; à un autre, la diversité des langues; à un autre, l’interprétation des langues. Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. » tous ne reçoivent pas les mêmes dons, mais à chacun est promis quelque don de l’Esprit. {PJ 282.5}

Avant de quitter ses disciples, Jésus « souffla sur eux, et leur dit: recevez le Saint-Esprit ». Il leur dit encore: « J’enverrai sur vous ce que mon Père a promis. » mais ce don ne fut accordé dans sa plénitude qu’après l’ascension. Quand les disciples s’abandonnèrent totalement, par la foi et la prière, à l’action du Saint-Esprit, celui-ci fut déversé sur eux.

C’est alors, d’une façon toute spéciale, qu’ils reçurent les biens du ciel. « Étant monté en haut, il a emmené des captifs; et il a fait des dons aux hommes. » « À chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ », le Saint-Esprit « distribuant [ces dons] à chacun en particulier comme il veut ».6 Grâces au Christ, ces dons nous sont déjà acquis, mais pour les posséder réellement, il faut que nous ayons l’Esprit de Dieu.

La promesse du Saint-Esprit n’est pas appréciée à sa juste valeur. Elle ne se réalise pas comme cela serait possible. C’est l’absence de l’Esprit qui affaiblit le ministère évangélique. On peut avoir la science, les talents, l’éloquence, tous les dons naturels ou acquis: sans le Saint-Esprit, aucun cœur ne sera touché, aucune âme gagnée à Jésus-Christ. D’autre part, s’ils vivent en communion avec le Sauveur, s’ils ont part aux dons de l’Esprit, les disciples les plus pauvres et les plus ignorants auront le pouvoir d’agir sur les cœurs. Dieu fera d’eux des instruments par lesquels opérera la plus grande puissance de l’univers. {PJ 283.1-3}

Vigile matinale 17 Avril

17 avril 2016

« Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part.  Et Dieu a établi dans l’Église premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues. » 1 Corinthiens 12.27-28

Dieu a fait de son Église un instrument par lequel il communique sa volonté aux hommes. Il ne permet pas que l’un de ses serviteurs fasse une expérience indépendante ou contraire à celle de l’Église elle-même. Il ne donne pas non plus à un homme en particulier la connaissance de ses desseins pour toute l’Église, tandis qu’il laisse entièrement cette dernière, qui est le corps du Christ, dans une ignorance totale. Dans sa providence, il met étroitement en rapport ses serviteurs avec son Église, afin qu’ils aient moins de confiance en eux-mêmes, et se fient davantage aux hommes que Dieu dirige pour l’avancement de son règne. {CP 143.3}

Il y a toujours eu dans l’Église des membres portés à agir avec un esprit d’indépendance. Ils semblent incapables de comprendre que celui-ci conduit souvent l’homme à avoir une trop grande confiance en lui-même, à se fier à son propre jugement plutôt qu’à celui de ses frères et, en particulier, de ceux que Dieu a appelés pour remplir une tâche importante. Le Seigneur a investi son Église d’une autorité particulière, que personne n’a le droit de déprécier, car ce serait déprécier la voix de Dieu.

Ceux qui sont portés à considérer comme infaillible leur propre jugement, courent un grave danger. Satan s’efforce alors de les séparer des hommes de Dieu, véritable porte-lumière, par lesquels le Seigneur agit pour édifier et développer son œuvre ici-bas. Dédaigner ou mépriser ceux qui sont chargés de diriger l’Église, c’est rejeter les moyens qu’il a donnés pour aider, encourager et fortifier son peuple.

Si un homme méprise ceux que le Seigneur a choisis pour accomplir son œuvre, s’il croit qu’il ne recevra la lumière que de Dieu seul, il s’expose à être le jouet de Satan. {CP 144.1-3}

Vigile matinale 16 Avril

16 avril 2016

« En effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit; à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit; à un autre, le don d’opérer des miracles; à un autre, la prophétie; à un autre, le discernement des esprits; à un autre, la diversité des langues; à un autre, l’interprétation des langues.  Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. » 1 Corinthiens 12.8-11

Un ouvrier peut être un orateur éloquent ; un autre peut se révéler un écrivain talentueux ; un autre peut avoir le don de la prière sincère, fervente et sérieuse; un autre peut avoir reçu le don du chant; un autre peut avoir un don spécial lui permettant d’expliquer la parole de Dieu avec clarté. Chaque don est appelé à devenir une puissance de Dieu parce que celui-ci collabore avec l’ouvrier. À l’un Dieu donne une parole de sagesse, à un autre la connaissance, à un autre la foi; mais tous doivent agir sous l’autorité du même Chef. La diversité des dons a pour conséquence la diversité des actions, mais c’est « le même Dieu qui opère tout en tous ». 1 Corinthiens 12 : 6.

Le Seigneur désire que les serviteurs qu’il s’est choisis apprennent comment s’unir en vue d’un effort harmonieux. Certains peuvent penser que le contraste existant entre leurs dons et ceux d’un compagnon de service sont trop importants pour leur permettre de s’unir dans un effort harmonieux. Mais quand ils comprennent que beaucoup d’âmes doivent être touchées et que certaines rejetteront la vérité telle qu’elle est présentée par un ouvrier, ils entreprendront avec beaucoup d’espoir d’œuvrer ensemble dans l’unité. Leurs talents, quoique variés, peuvent être placés sous le contrôle du même Esprit. Dans chaque parole et dans chaque action, la bienveillance et l’amour seront manifestés ; et si chaque ouvrier assume fidèlement la fonction qui lui a été assignée, la prière du Christ en faveur de l’unité de ses disciples sera exaucée et le monde saura que ceux-là sont ses disciples. {VRP 194.2-3}

2 Samuel 12

15 avril 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/10_2samuel/2sam_12.mp3]

1L’Eternel envoya Nathan vers David. Et Nathan vint à lui, et lui dit: Il y avait dans une ville deux hommes, l’un riche et l’autre pauvre.

2Le riche avait des brebis et des boeufs en très grand nombre.

3Le pauvre n’avait rien du tout qu’une petite brebis, qu’il avait achetée; il la nourrissait, et elle grandissait chez lui avec ses enfants; elle mangeait de son pain, buvait dans sa coupe, dormait sur son sein, et il la regardait comme sa fille.

Vigile matinale 15 Avril

15 avril 2016

Les Dons Spirituels et les Ministères

À toutes les époques, Dieu pourvoit tous les membres de son Église de dons spirituels, que chacun d’eux doit employer afin d’exercer un service d’amour pour le bien commun de l’Église et de l’humanité. Accordés par l’intermédiaire du Saint-Esprit, qui les distribue à chacun en particulier comme il veut, les dons mettent à disposition de l’Église toutes les compétences et les ministères nécessaires à l’accomplissement de sa mission divine. D’après les Écritures, ces dons peuvent s’exercer dans le domaine de la foi, de la guérison, de la prophétie, de la prédication, de l’enseignement, de l’administration, de la réconciliation, de la compassion et du service d’amour désintéressé pour le soutien et l’encouragement d’autrui. Certains sont appelés par Dieu et qualifiés par le Saint-Esprit pour remplir des fonctions reconnues par l’Église: pastorat, évangélisation, apostolat et enseignement, ministères particulièrement nécessaires pour former les membres en vue du service, pour développer la maturité spirituelle de l’Église et maintenir l’unité de la foi et de la connaissance de Dieu. Lorsque les membres emploient ces dons spirituels, comme de fidèles économes des divers bienfaits de Dieu, l’Église est préservée de l’influence délétère des fausses doctrines; elle se développe conformément à la volonté divine et s’édifie dans la foi et dans l’amour.

« Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres.  Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l’exerce selon l’analogie de la foi; que celui qui est appelé au ministère s’attache à son ministère; que celui qui enseigne s’attache à son enseignement, et celui qui exhorte à l’exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité; que celui qui préside le fasse avec zèle; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie. » Romains 12.4-8

Nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et chacun de ces membres remplit ses fonctions sous l’impulsion de l’intelligence qui gouverne le corps tout entier. Ainsi les membres de l’Église du Christ doivent être unis dans un corps bien ordonné, soumis à l’intelligence sanctifiée de l’ensemble.

Les progrès de l’Église sont retardés par la mauvaise manière d’agir de membres. Bien que ce soit un acte important et nécessaire de s’unir à l’Église, cet acte ne fait pas d’un homme un chrétien et n’assure pas le salut. Nous n’acquérons pas le droit d’avoir une place au ciel en faisant inscrire nos noms sur le registre d’une église tandis que nos cœurs sont éloignés du Christ. Nous devrions être ses fidèles représentants sur la terre, travaillant avec lui à l’unisson. « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu. » 1 Jean 3:2. Il faut nous souvenir sans cesse de cette sainte filiation et ne rien faire qui déshonore la cause de notre Père. {TE1 508.1-2}

Notre profession de foi est des plus élevées. Comme adventistes, observateurs du sabbat, nous professons obéir aux commandements de Dieu et attendre la venue de notre Rédempteur. Le Seigneur a confié un message d’avertissement des plus solennels à un petit nombre de chrétiens fidèles. Nous devrions montrer par nos paroles et par nos œuvres que nous comprenons la grande responsabilité qui nous incombe. Notre lumière doit luire si clairement que d’autres puissent voir que nous glorifions le Père dans notre vie journalière ; que nous sommes en communion avec le ciel, et cohéritier de Jésus-Christ. Lorsqu’il paraîtra avec puissance et dans une grande gloire, nous serons semblables à lui.

Chacun de nous devrait sentir sa responsabilité personnelle de membre de l’Église visible et d’ouvrier dans la vigne du Seigneur. Ne nous attendons pas que nos frères, faibles comme nous, nous viennent en aide constamment, car notre Sauveur nous a invités à nous joindre à lui afin d’unir notre faiblesse à sa force, notre ignorance à sa sagesse, notre indignité à ses mérites. Aucun de nous ne peut rester neutre, car notre influence agit pour ou contre le Christ. Nous sommes les instruments du Sauveur ou de l’ennemi. Nous assemblons avec Jésus ou nous dispersons. La vraie conversion opère une transformation radicale. Toute la force d’impulsion de l’intelligence et les inclinations du cœur doivent être changées et la vie renouvelée en Christ. {TE1 509.1-2}

2 Samuel 11

14 avril 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/10_2samuel/2sam_11.mp3]

1L’année suivante, au temps où les rois se mettaient en campagne, David envoya Joab, avec ses serviteurs et tout Israël, pour détruire les fils d’Ammon et pour assiéger Rabba. Mais David resta à Jérusalem.

2Un soir, David se leva de sa couche; et, comme il se promenait sur le toit de la maison royale, il aperçut de là une femme qui se baignait, et qui était très belle de figure.

Explication en profondeur sur la Sainte Cène

14 avril 2016

La communion

« Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. » Jean 6 : 53-56.
Essayons de rassembler les éléments que nous avons trouvés tout au long de notre parcours et appliquons-les à la sainte Cène.

Les sacrifices

La succession des gestes et leur symbolisme ont été brièvement esquissés lors du précédent article ; nous nous attarderons maintenant un peu plus sur la consommation du sacrifice.

Nous connaissons tous le texte de Jean 6 : 53-56 dans lequel Jésus explique que sa chair doit être consommée pour que nous possédions la vie éternelle. Quelques versets plus haut (35 et suiv.) il disait être ce pain qui donne la vie. Jésus connaissait les rites du temple et venait les accomplir. Il est évident que nous devons chercher dans ces rites la compréhension de la Cène (Mat. 26 : 26-29; 1 Cor. 11 : 23, 24). La sainte Cène est la phase terminale du sacrifice. C’est le dernier acte de cette longue quête de Dieu, c’est la réponse à son invitation.

Quel honneur de partager la table De Dieu ! Pour y être invité, il faut avoir été purifié, pour être purifié il faut avoir reçu le pardon. Le pardon est acquis par la prière sincère et fervente avec imposition des mains, c’est-à-dire que nous l’acquérons dans une identification au Christ ; il nous donne sa pureté, nous lui transmettons notre péché. Se mettre en règle est la première chose à faire, d’ailleurs Jésus nous le recommande formellement dans Matthieu 5 : 23-26. L’acceptation du pardon, en d’autres termes, la justification, est l’identification avec le Christ (Gai. 2 : 20) et cela non pas symboliquement, mais réellement.

J’irai jusqu’à dire, avec Zwingli, que s’il y a transsubstantiation, ce n’est en tout cas pas dans les espèces, mais dans le croyant.

Le sang recueilli était apporté dans le sanctuaire, mais, avant d’y pénétrer, le sacrificateur devait procéder à une purification (Ex. 30:17-21). Il devait se purifier et se re-consacrer. S’il est exact que sa consécration a été faite une fois pour toutes, sauf s’il se renie (Ex. 29 ; Lév. 8 ; Nomb. 8), le sacrificateur doit néanmoins se purifier, mais d’une manière qui ne rappelle que la première consécration (où il avait été entièrement lavé, Ex. 29 : 4) : il lui suffit de se laver les pieds et les mains (Ex. 30:19-21). Ce n’est pas parce que cette purification était mineure (pieds et mains) qu’elle était inutile. Le verset 20 explique clairement que la vie du prêtre en dépendait. Après le pardon, la purification. Après la justification, la sanctification. Telle est la seconde étape qui nous mène vers la communion. À quel symbole chrétien peut-on rattacher cette phase ?

L’ablution des pieds

1) Situation de ce rite

Nous avons vu que la consommation du sacrifice était un symbole de la Cène. Avant de pouvoir manger la chair de cet agneau, le pain de communion, il faut s’arrêter à la cuve des ablutions pour une cérémonie vitale.

Or, dans tout l’enseignement du Nouveau Testament, une seule institution, décrite dans Jean 13 : 1-17, corresponds à cette cérémonie. De manière claire et irréfutable, pour qui est de bonne foi, cet épisode se place pendant le repas pascal et avant la sainte Cène (v. 2, 19-30), respectant ainsi l’ordre cérémoniel par sa place dans le service. Le verset 8 nous permet de comprendre que cet acte est une condition sine qua non pour communier.

Les versets 9 et 10 sont encore une confirmation du parallélisme de ces deux cérémonies, celle de l’Ancien (Ex. 29 : 4 ; 30 : 20, 21) et celle du Nouveau. Du point de vue chrétien la cérémonie qui consistait à laver entièrement le sacrificateur représente le baptême, cet « engagement d’une bonne conscience envers Dieu », qui fait de nous des sacrificateurs (Apoc. 1 : 6) ; c’est ce que Christ appelle être lavé (Jean 13 :10). Mais cette purification n’est pas un acte magique qui efface à tout jamais le péché. Ce n’est qu’un engagement devant Dieu et les hommes, le point de départ d’une nouvelle vie, pleine de force et de promesses. Cette purification du corps et l’engagement de notre conscience ont besoin d’être renouvelés, d’être renforcés ; c’est le sens de l’ablution des pieds tel qu’il se dégage de l’enseignement du sanctuaire, confirmé par le Christ (Jean 13 : 17).

2) Sacrement

II a été défini par certains théologiens que les sacrements devaient comprendre ; des paroles d’institution, un ordre du Christ. D’après quelle règle biblique a-t-on défini cette notion du sacrement ? Comment en a-t-on trouvé sept dans la religion catholique ?

Ayant jugé valable cette définition du sacrement, les protestants ne reconnaissent néanmoins que deux sacrements : le baptême et la sainte Cène.

Mais qu’est-ce qui interdit de considérer l’ablution des pieds comme un sacrement ?

Jésus a lui-même institué ce sacrement (Jean 13 : 14, 15) et l’a recommandé comme condition pour participer à sa table (v. 8, 17). Alors que les disciples se disputaient pour savoir qui était le plus grand, Jésus se met à leur laver les pieds. En cette circonstance, aucune autre parole n’aurait eu plus d’impact que : « Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres ; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait (v. 14, 15)».

Reprenons maintenant le chemin du sanctuaire après cette halte au bassin des ablutions. Le prêtre asperge de sang les cornes de l’autel.

Les cornes sont un symbole de la puissance divine ; le sang, c’est ma vie qui entre en contact avec Dieu, grâce au Christ (représenté par la victime) qui s’est substitué à moi.

Le prêtre ressort alors et verse le sang au pied de l’autel. Maintenant, il est possible de consommer la chair qui revient à l’offrant ; chair qui s’est symboliquement chargée de la force et de la vie divine qui sort de l’autel. Pardonné, purifié, l’homme peut manger à la même table que Dieu.

La communion

1) Ceci est mon corps

Ayant été inaugurée au cours d’un repas pascal, la sainte Cène reprend tout naturellement la suite et l’accomplissement des symboles de la Pâque. Comme il était dit : « Ceci est le pain de l’affliction », il est raisonnable de penser que Jésus aura repris cette phrase en lui donnant son sens chrétien, « ceci est mon corps ». Le verbe être n’a pas plus de signification ici que là. D’ailleurs, en araméen, il était simplement sous-entendu ; on ne le mettait dans une phrase que s’il fallait lui donner une emphase particulière. Faire allusion à la transsubstantiation dans ce contexte, c’est faire un contresens.

2) Le levain

Souvent symbole de péché (Gal. 5:9), le levain était en tout cas proscrit de toute offrande (Lév. 2) ; il était formellement exclu aussi bien de la nourriture que des boissons offertes qu’il faisait fermenter. Les prêtres se présentant pour le service devaient s’abstenir de toute boisson fermentée (Lév. 10:8-11). Nous pouvons dès lors nous demander s’il est raisonnable de symboliser la chair du Christ par du pain levé et son sang par du vin.

3) Le pain

On n’offrait pas que des sacrifices sanglants, mais aussi des offrandes de farine, de pain, etc. Lors de la Pâque, on mangeait du pain azyme (pain sans levain). La sainte Cène étant le moment le plus propice pour nous rappeler toutes les promesses de Dieu, son sacrifice, son pardon, son amour et notre condition, il est normal de manger à ce moment-là du pain sans levain (Nombre. 9:11; Deut. 16:3; 1 Cor. 11 : 24). D’autre part, le pain sans levain était accompagné de deux éléments :

– Le sel (Lév. 2 : 13). Toutes les offrandes devaient être salées. Le sel, à l’inverse du levain, empêche la fermentation. Il est le symbole de la purification (Ez. 16 : 4 ; 43 : 24 ; Mat. 5 : 13 ; Marc 9 : 49-51 ; Col. 4 : 6). Un peu de sel dans le pain de sainte Cène ne nous rappellerait-il pas ces textes ?

– L’huile, symbole de l’Esprit-Saint. Elle devait faire partie de nombreuses offrandes. Le pain était pétri avec de l’huile (Ex. 29: 2-40; Lév. 21 : 4 ; 7: 10). Revue Adventiste Juin 1997

Vigile matinale 14 Avril

14 avril 2016

 « Jésus lui dit : Celui qui est lavé n’a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur; et vous êtes purs, mais non pas tous. » Jean 13.10

Un lieu de fraternité

La sainte cène est pour nous un service de communion, mais si nous ne sommes pas unis à Dieu et les uns aux autres, la communion est-elle possible ? Satan a pour but de faire de nous des étrangers en nous faisant douter de la puissance de réconciliation de l’Évangile. Avant de nous asseoir à la table de la fraternité chrétienne, réconcilions-nous dans l’amour. C’est pourquoi Jésus a ordonné aux disciples : « Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres : car je vous ai donné un exemple. » (Jean 13.14,15.)

Le lavement des pieds est un symbole d’humilité et de service : Dieu condescend à venir sous forme humaine accomplir ses desseins cosmiques, dans le cadre du plan de la rédemption. En y participant, nous nous joignons à son ministère en faveur du plus pauvre des pauvres, des personnes solitaires, délaissées, fatiguées, non désirées ou même de celles qui nous méprisent. Ce sacrement « a pour but de dissiper ces malentendus, d’arracher l’homme à son égoïsme, de lui inspirer l’humilité du cœur qui le disposera à servir son frère. » Jésus Christ pg 653.

Revue Adventiste Mars 1996

2 Samuel 10

13 avril 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/10_2samuel/2sam_10.mp3]

1Après cela, le roi des fils d’Ammon mourut, et Hanun, son fils, régna à sa place.

2David dit: Je montrerai de la bienveillance à Hanun, fils de Nachasch, comme son père en a montré à mon égard. Et David envoya ses serviteurs pour le consoler au sujet de son père. Lorsque les serviteurs de David arrivèrent dans le pays des fils d’Ammon,

3les chefs des fils d’Ammon dirent à Hanun, leur maître: Penses-tu que ce soit pour honorer ton père que David t’envoie des consolateurs? N’est-ce pas pour reconnaître et explorer la ville, et pour la détruire, qu’il envoie ses serviteurs auprès de toi?