N’y aura-t-il que peu de gens sauvés ?
« Il traversait les villes et les villages, et il enseignait en faisant route vers Jérusalem. Quelqu’un lui dit : Seigneur n’y aura-t-il que peu de gens sauvés ? Il leur répondit : Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup cherchent à entrer et ne le pourront pas. » (Luc 13.22-24)
Les jours de Jésus étaient comptés. Il n’était déjà plus le personnage populaire suivi par la multitude en Judée et en Galilée. A présent, une bonne partie de ses acolytes l’avaient abandonné et les autorités religieuses le persécutaient. Luc rapporte une courte expression très significative : « faisant route vers Jérusalem ». Il s’approchait de la fin, l’ombre de la croix se projetait sur le Sauveur. En diverses circonstances la question qui le transforma se présenta : « n’y aura-t-il que peu de gens sauvés ? » Qui était cet homme ? Qui représentait-il ? Intentionnellement, Luc ne nous offre ni son nom, ni son origine. Il était quelqu’un d’anonyme, il ne représentait pas une classe sociale déterminée, mais l’homme en général ; de plus, il personnifiait tous ceux qui ont des questions réservées à Jésus, qui ont confiance et croient en lui (il l’appelle Seigneur). Enfin, il s’agit de quelqu’un intéressé par le salut. Aurait-il découvert le Sauveur en Jésus ?