Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Semaine de prière – Jeudi

7 novembre 2019

Vrais et faux prophètes, anciens et nouveaux

Le don prophétique est-il limité au passé ?

 

Après une réunion d’église, une ado a posé une question claire et directe : « Pourquoi Dieu ne me parle-t-il pas ? »
Réponse facile : Dieu parle à chacun de nous par la Bible. Mais cette ado voulait savoir pourquoi Dieu ne lui parlait pas personnellement.

Semaine de prière – Mercredi

6 novembre 2019

Dépoussiérer la loi et le témoignage
Comment vivons-nous à la lumière de la parole prophétique ?

 

Le peuple de Dieu a rarement eu une bonne relation avec ses prophètes. Conscients qu’en général, ce peuple rejetait le messager avec le message, ceux que le Seigneur a appelés au ministère prophétique se sont souvent montrés réticents à accepter l’appel. Pour les prophètes, devenir les messagers de la parole prophétique de Dieu a toujours coûté gros. Jésus a souligné que les chrétiens seraient maltraités : « Car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous » (Mt 5.12). Et Étienne demanda au sanhédrin juif : « Lequel des prophètes vos pères n’ont-ils pas persécuté ? » (Ac 7.52)

Semaine de prière – Mardi

5 novembre 2019

Lisez-vous la Bible de la bonne façon ?

Qu’est-ce que Jésus a dit concernant la façon d’interpréter la parole prophétique ?

 

En Jésus, nous trouvons un phénomène exceptionnellement intéressant. En lui, le message et le prophète fusionnent. Il était à la fois la plus grande révélation du Père (Jn 14.9) et un grand prophète (He 1.2) – ce que reconnurent ses contemporains (Jn 6.14 ; Lc 7.16,17). « Seigneur, dit même la Samaritaine, je vois que tu es prophète. » (Jn 4.19)

Christ était non seulement la révélation et le Révélateur, le message et le Messager, mais aussi un grand interprète des Écritures. En tant que prophète, il transmettait des messages venant directement du ciel, et à la façon traditionnelle des écoles de prophètes, il était un grand défenseur et interprète de la Torah. Même à un jeune âge, il laissa les docteurs de la loi bouche bée, si bien que « tous ceux qui l’entendaient étaient frappés de son intelligence et de ses réponses » (Lc 2.47). Son autorité en tant que champion des Écritures était reconnue par le peuple d’Israël (Mc 1.22) et par les dirigeants religieux de Jérusalem, lesquels s’adressaient à lui avec le titre « docteur venu de Dieu » (Jn 3.2).

Bien que Christ fût venu non pour changer la source de la révélation (la loi) mais pour l’accomplir (Mt 5.17), sa mission consistait à apporter la véritable signification des Écritures à un peuple qui s’était écarté tant de la bonne méthode d’interprétation des Écritures que de la vraie pratique de la religion authentique. Ainsi, Jésus opposait constamment les méthodes de l’interprétation contemporaine – confrontant ce qui « [avait] été dit » (v. 27), ou enfin, leur compréhension de ce qui avait été dit – avec le « Mais moi, je vous dis » (v. 28) de la véritable interprétation prophétique.

Et puisque Christ n’était pas seulement un grand docteur et prophète, mais aussi notre exemple en toute chose, nous ferions bien de suivre ses principes de l’interprétation biblique dans notre propre étude.

Exposait-il ses principes de l’interprétation biblique dans ses enseignements ou discours ? Un épisode, peu avant son ascension, peut nous aider à recueillir certains de ces principes d’interprétation. Joignons-nous à Jésus sur ce sentier qui nous amène à découvrir la vraie signification de la parole prophétique. Marchons avec lui sur le chemin d’Emmaüs et laissons-le nous guider à travers certains principes d’interprétation biblique qui éclaireront notre esprit et embraseront notre cœur.

L’HERMÉNEUTIQUE DE JÉSUS

Dans Luc 24, alors qu’il s’adressait aux deux disciples découragés qui retournaient à Emmaüs, Jésus leur présenta, de façon pratique et schématique, plusieurs principes d’interprétation biblique qu’il avait déjà donnés à ses disciples et à ceux qui l’avaient suivi tout au long de son ministère.

Les deux disciples marchaient ensemble, le cœur rempli de tristesse en raison de la mort récente de Jésus. Toutes leurs espérances messianiques s’étaient évanouies. Jésus se joignit à eux, mais ils ne le reconnurent pas. En entendant de leur bouche les raisons de leur découragement, il leur répondit : « Ô hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait. » (Lc 24.25-27)

Nous pouvons, à partir de sa réponse, tirer plusieurs principes de l’interprétation prophétique.

  1. Le principe canonique. Christ n’interpréta pas la véracité de sa mission messianique à la lumière de la réalité du premier siècle, ni à travers la tradition juive ou la philosophie grecque – les cultures prédominantes de l’époque. Au contraire, « il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait » (v. 27), c’est-à-dire qu’il utilisa les Écritures pour interpréter l’information biblique – soit son propre rôle de Messie. Par conséquent, l’information requise pour interpréter la Bible se trouve dans le canon même des Écritures. Les Écritures s’interprètent par elles-mêmes.

Christ établit lui-même la suprématie de la Bible sur la tradition (Mt 15.3-6), et d’autres écrivains soulignèrent que les Écritures ont la prééminence sur la philosophie humaine (Col 2.8), sur la raison humaine (Pr 14.12), et sur le soi-disant savoir dans le monde, dont la science pourrait même être considérée comme en faisant partie (1 Tm 6.20).

La procédure scientifique fondamentale exige que nos présupposés herméneutiques germent de ce que nous voulons bien comprendre. La dépendance à la philosophie pour établir des présupposés herméneutiques théologiques implique une rupture avec le principe canonique. Pour interpréter l’information biblique, les principes de l’interprétation doivent dériver des Écritures plutôt que de suivre des présupposés philosophiques.

  1. Le principe de l’unité des Écritures. Dans le premier article de cette série, nous avons appris que bien que la Bible ait été écrite par de nombreux écrivains sur une période de nombreux siècles, toutes les Écritures sont inspirées du même Esprit et sont la Parole de Dieu. Dans ce sens, une unité et une harmonie cruciales existent entre ses parties (Mt 5.17 ; 2 Tm 3.16).

Christ a souligné ce principe à ses deux disciples en chemin vers Emmaüs. « Commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait » (Lc 24.27). En se référant à Moïse (le Pentateuque) et à « tous les prophètes », Jésus a donné son explication en se servant de toute la Bible connue à cette époque – la Bible hébraïque – soulignant ainsi ce principe d’unité des Écritures.

  1. Le principe christologique. Jésus s’est servi de toute la Bible hébraïque pour indiquer « dans toutes les Écritures ce qui le concernait » parce qu’entre autres raisons, toutes les Écritures témoignent de lui (Jn 5.39). Le Nouveau Testament endosse cette idée en décrivant Christ comme l’accomplissement et la consommation des « promesses faites aux pères » (Rm 15.8), puisque « tous les prophètes ont parlé de lui » (Ac 10.43, SEM), car « toutes les promesses de Dieu ont trouvé leur OUI dans sa personne » (2 Co 1.20, TOB).
  2. Le principe de la finalité salvifique. Les Écritures n’ont pas été écrites simplement pour satisfaire la curiosité intellectuelle. Par conséquent, ne les étudions pas seulement pour gagner un débat ou pour prouver que nous avons la bonne doctrine. En soulignant qu’il était l’accomplissement de toutes les promesses des Écritures, Christ s’est présenté lui-même en tant qu’Agneau de Dieu capable de sauver l’humanité. La révélation de son salut constitue l’objectif suprême des Écritures, ainsi que l’idée interprétative fondamentale dans notre étude.

En utilisant les bons principes de l’interprétation prophétique, Jésus voulait que les deux hommes sur le chemin d’Emmaüs surmontent leur découragement spirituel et se réjouissent dans la bonne nouvelle d’un Christ ressuscité qui a triomphé de la mort et procure la vie éternelle. Il atteignit son but, puisque, après l’étude biblique, ils s’écrièrent : « Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures ? » (Lc 24.32)

En suivant ces principes établis par Christ, non seulement nous comprendrons les vérités bibliques, mais aussi nous laisserons Jésus illuminer notre cœur avec le salut que, selon l’affirmation même des Écritures, il est venu nous donner.

* Sauf mention contraire, toutes les citations des Écritures sont tirées de la version Louis Segond 1910.

 

PULL QUOTE :

Christ établit lui-même la suprématie de la Bible sur la tradition (Mt 15.3-6), et d’autres écrivains soulignèrent que les Écritures ont la prééminence sur la philosophie humaine.

 

Suggestions de prière

  1. Tandis que vous entamez votre étude biblique en utilisant les principes de Jésus relatifs à la lecture biblique, demandez au Saint-Esprit de révéler les liens entre les passages des Écritures qui procurent une compréhension empreinte de piété.
  2. Priez Dieu de vous accorder une perception toujours plus profonde du salut pour que sa signification grandisse dans votre relation avec Jésus.
  3. Demandez au Saint-Esprit de vous donner un témoignage de la valeur des Écritures dans votre vie que vous pouvez partager avec vos semblables.

 

 

Semaine de prière – Lundi

4 novembre 2019

De vrais ou de soi-disant prophètes ?

Quelles sont les signes d’un vrai prophète ?

 

« Que penses-tu de cette femme qui prétend être prophétesse et qui publie ses messages sur YouTube ? » me demande de but en blanc un frère inquiet tandis qu’un sabbat matin, je salue les membres d’église après le service de culte.

Semaine de prière – Dimanche

3 novembre 2019

Dieu veut vous envoyer un message

Qu’est-ce qui pousse un prophète à transmettre le message ?

 

Imaginez pendant un moment que vous n’avez jamais entendu parler du christianisme. Soudain, vous tombez sur un livre dans la rue. Vous le ramassez. Son titre ? « La Sainte Bible ». C’est tout. Pas un mot sur son auteur. Mais qui donc l’a écrit ?

Semaine de prière – Premier sabbat

2 novembre 2019

Pourquoi Dieu a-t-il envoyé des prophètes ?

Le Seigneur révèle ses secrets à ses serviteurs

Ted N. C. Wilson

 

Imaginez que le premier visage que vous ayez jamais vu était celui de Dieu. Imaginez que la première voix que vous ayez jamais entendue était celle de Dieu. Eh bien, c’est exactement ce qui s’est passé pour Adam et Ève !

La famille, l’Église et le verger de Dieu – 8ème jour

14 septembre 2019

La maitrise de soi

« Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie ». (Proverbes 4.23)

Il s’agit maintenant d’apprécier la dernière tranche du fruit de l’Esprit : la maîtrise de soi ! Elle porte également le nom de tempérance. Dernière tranche et pas la moindre, car ce n’est pas l’aspect le plus facile du comportement chrétien. Si la liste des neuf composantes du fruit spirituel commence par l’amour et se termine avec la maîtrise de soi, c’est probablement pour dire que l’amour trouve aussi son prolongement dans la maîtrise de soi.

La famille, l’Église et le verger de Dieu – 7ème jour

13 septembre 2019

La douceur du foyer

« Puisque vous êtes élus, sanctifiés, aimés par Dieu, revêtez donc des sentiments de compassion, de bienveillance, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et si l’un a un grief contre l’autre, pardonnez-vous mutuellement ; comme le Seigneur vous a pardonné, faites de même, vous aussi. Et par-dessus tout, revêtez l’amour : c’est le lien parfait. » (Colossiens 3.12-14)

La douceur ! Nous sommes ici en présence de l‘avant-dernière tranche du fruit de l’Esprit. Quand vous mangez des fruits en grappe, des litchis ou des raisins, vous n’avez pas la même sensation que celle éprouvée en consommant des mangues ou des pêches, par exemple. Certains fruits ne se consomment qu’à pleine maturité, lorsqu’ils sont sucrés, pleins de douceur, tandis que d’autres sont agréables même s’ils sont aigres-doux (avec encore un peu d’acidité), fermes et croquants. Vous cherchez toujours le goût d’un fruit que vous aimez, n’est-ce pas ? Il en est de même pour cette tranche du fruit de l’Esprit que représente la douceur. Le Seigneur cherche certainement cet aspect du fruit de l’Esprit lorsqu’il visite son verger qui est l’Église. Mais avant de visiter l’Église, il veut inévitablement passer chez nous, dans nos foyers. Il semble donc naturel et normal que la douceur trouve une place dans la vie du chrétien.

La famille, l’Église et le verger de Dieu – 6ème jour

12 septembre 2019

Des foyers pleins de foi et de fidélité

« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi.
Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. » (Éphésiens 2.8)

Faut-il comprendre ici que la foi est l’élément qui éclaire l’expérience conjugale et familiale du chrétien ? Certainement, car la foi nous conduit dans la manière de vivre, d’aimer Dieu et nos semblables. Cette manière de vivre est très importante car elle dépasse les théories. Mais elle implique un raisonnement et de la réflexion car nous verrons qu’elle devient aussi synonyme de bon sens spirituel.

La famille, l’Église et le verger de Dieu – 5ème jour

11 septembre 2019

Le Saint-Esprit produit l’amabilité et la bonté

« Soyez bons les uns pour les autres, ayez un cœur plein de
tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu
vous a pardonné dans le Christ ». (Éphésiens 4.32)

Quelle est la dernière fois que vous avez dégusté un fruit bien juteux ? J’imagine que vous en avez apprécié chaque morceau et rien qu’en lisant ces lignes votre mémoire gustative réveille certaines sensations, n’est-ce pas ! Je suis convaincu que vous ne manquerez pas d’en manger de nouveau, surtout si c’est l’un de vos fruits préférés. Il en est de même pour l’amabilité et la bonté qui font partie des tranches du fruit spirituel que le Seigneur veut voir dans notre vie. Dans notre réflexion du jour, nous traiterons les deux tranches ensemble, car elles ont des valeurs transversales, naturellement homogènes. Pourrait-on envisager une expérience spirituelle dans laquelle l’amabilité et la bonté n’auraient aucune place visible ? Je suis sûr que chaque croyant serait d’accord de dire que ces deux tranches doivent couler de source, qu’elles devraient devenir « naturelles » chez les disciples du Christ, comme un manguier donne naturellement des mangues ou un pommier des pommes…