La douceur du foyer
« Puisque vous êtes élus, sanctifiés, aimés par Dieu, revêtez donc des sentiments de compassion, de bienveillance, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et si l’un a un grief contre l’autre, pardonnez-vous mutuellement ; comme le Seigneur vous a pardonné, faites de même, vous aussi. Et par-dessus tout, revêtez l’amour : c’est le lien parfait. » (Colossiens 3.12-14)
La douceur ! Nous sommes ici en présence de l‘avant-dernière tranche du fruit de l’Esprit. Quand vous mangez des fruits en grappe, des litchis ou des raisins, vous n’avez pas la même sensation que celle éprouvée en consommant des mangues ou des pêches, par exemple. Certains fruits ne se consomment qu’à pleine maturité, lorsqu’ils sont sucrés, pleins de douceur, tandis que d’autres sont agréables même s’ils sont aigres-doux (avec encore un peu d’acidité), fermes et croquants. Vous cherchez toujours le goût d’un fruit que vous aimez, n’est-ce pas ? Il en est de même pour cette tranche du fruit de l’Esprit que représente la douceur. Le Seigneur cherche certainement cet aspect du fruit de l’Esprit lorsqu’il visite son verger qui est l’Église. Mais avant de visiter l’Église, il veut inévitablement passer chez nous, dans nos foyers. Il semble donc naturel et normal que la douceur trouve une place dans la vie du chrétien.