Comme l’ongle se sépare de la chair
« Ils sont sortis de chez nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car, s’ils avaient été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais ainsi, il est manifeste qu’aucun d’eux n’est des nôtres. » (1 Jean 2.19)
« Ainsi ils se séparent l’un de l’autre comme l’ongle de la chair. » C’est « avec cette figure pleine de réalisme, que l’auteur anonyme du poème médiéval « Le Poème du Cid » exprime la douleur que ressent le Cid Campeador lors de sa séparation de son épouse et de ses filles, accomplissant l’exil imposé par le roi de Castille.