Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Semaine de prière – Second Sabbat

9 novembre 2019

Un prophète pour le peuple de Dieu du temps de la fin

Commentaires d’Ellen White sur son rôle de messagère du Seigneur

ELLEN G. WHITE

 

Le 30 avril 1871, je me suis retirée pour la nuit, l’esprit fort déprimé. J’avais été assaillie d’un profond découragement pendant trois mois. J’avais prié fréquemment, avec angoisse, pour être soulagée. J’avais imploré aide et force de la part de Dieu, pour que je puisse m’élever au-dessus des profonds découragements qui paralysaient ma foi et mon espérance, et qui me rendaient incapable de quelque utilité.

Semaine de prière – Vendredi

8 novembre 2019

Le peuple de la plus grande et de la plus petite lumière

Pourquoi Dieu a-t-il suscité une prophétesse pour guider l’Église du reste ?

 

Lors des réunions de la Société biblique de l’Argentine, je m’entretiens fréquemment avec des pasteurs de différentes confessions. En une certaine occasion, l’un d’eux a manifesté de l’intérêt pour l’état actuel de l’Église adventiste. Connaissant nos institutions éducatives et de santé, il a exprimé son admiration pour la façon dont notre Église croissait en Amérique du Sud. Vers la fin de notre conversation, il a fait ce simple commentaire : « Une seule chose est regrettable : c’est que vous considérez Ellen White comme une prophétesse. » C’est, évidemment, une réserve souvent soulevée par nos amis évangéliques.

Vigile matinale 08 novembre

8 novembre 2019

L’histoire de Voahary

« Les pauvres et les malheureux cherchent de l’eau, mais rien. La soif leur dessèche la langue. Mais moi, le Seigneur, je vais leur répandre, moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonne pas » Ésaïe 41:17

 

Voahary est un garçon de 15 ans en pleine croissance, qui habite la banlieue d’Antananarivo, la capitale de Madagascar. Il se tortille sur son siège d’école; mais, aujourd’hui, il a de la chance. Sa distraction est causée par son désir de sortir pour aller jouer dehors. Il n’y a pas si longtemps, son manque de concentration provenait de ce qu’il avait faim.

Vigile matinale 07 novembre

7 novembre 2019

Dieu Pourvoit

« Les corbeaux lui apportaient du pain et de la viande matin et soir ; et il buvait l’eau du torrent » 1 Rois 17:6

 

On raconte l’histoire d’une mère célibataire qui avait entendu un moniteur de la gestion chrétienne de la vie qui disait: « Cessez de considérer votre emploi comme la source de vos revenus. Considérez-le comme seulement un des moyens que la véritable Source, El Shaddaï, utilise pour apporter dans votre vie les finances nécessaires. Mettez-vous à enseigner à vos enfants à considérer comme leur Source leur Père céleste, et non leurs parents. »

Semaine de prière – Jeudi

7 novembre 2019

Vrais et faux prophètes, anciens et nouveaux

Le don prophétique est-il limité au passé ?

 

Après une réunion d’église, une ado a posé une question claire et directe : « Pourquoi Dieu ne me parle-t-il pas ? »
Réponse facile : Dieu parle à chacun de nous par la Bible. Mais cette ado voulait savoir pourquoi Dieu ne lui parlait pas personnellement.

Vigile matinale 06 novembre

6 novembre 2019

L’histoire de Paula

« Aidez-vous les uns les autres à porter vos fardeaux: vous obéirez ainsi à la loi du Christ » Galates 6:2

 

Le lendemain de Noël, dans le petit village de Dédéré, Paula fut saisie des douleurs  de l’enfantement. Âgée de seulement 17 ans, Paula n’avait jamais eu de bébé auparavant; de sorte que, lorsque le deuxième jour arriva sans qu’il n’y ait aucun progrès, elle commença à se faire du souci. Arrivée au quatrième jour de douleurs atroces, Paula commença à paniquer. La clinique la plus proche se trouvait à plus de 25 kilomètres, et sa communauté rurale ne possédait aucun moyen de transport. Les membres de sa famille se relayaient pour la réconforter et pour prier pour elle, mais c’est tout ce qu’ils pouvaient faire.

Semaine de prière – Mercredi

6 novembre 2019

Dépoussiérer la loi et le témoignage
Comment vivons-nous à la lumière de la parole prophétique ?

 

Le peuple de Dieu a rarement eu une bonne relation avec ses prophètes. Conscients qu’en général, ce peuple rejetait le messager avec le message, ceux que le Seigneur a appelés au ministère prophétique se sont souvent montrés réticents à accepter l’appel. Pour les prophètes, devenir les messagers de la parole prophétique de Dieu a toujours coûté gros. Jésus a souligné que les chrétiens seraient maltraités : « Car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous » (Mt 5.12). Et Étienne demanda au sanhédrin juif : « Lequel des prophètes vos pères n’ont-ils pas persécuté ? » (Ac 7.52)

Vigile matinale 05 novembre

5 novembre 2019

Les Dangers du Succès

« Puis il dit à tous: ‘Attention! Gardez-vous de tout amour des richesses, car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, même s’il est très riche » Luc 12:15

 

Lors d’un culte récent, le pasteur raconta à l’église l’histoire suivante: « Un jeune avait des problèmes financiers, comme beaucoup de jeunes aujourd’hui. Malgré ses diplômes universitaires, il avait du mal à trouver un emploi. Ce jeune homme était apparemment très pieux et très actif dans tous les programmes de l’église. Il alla trouver son pasteur pour lui demander de prier Dieu spécialement de l’aider à trouver un emploi.

Semaine de prière – Mardi

5 novembre 2019

Lisez-vous la Bible de la bonne façon ?

Qu’est-ce que Jésus a dit concernant la façon d’interpréter la parole prophétique ?

 

En Jésus, nous trouvons un phénomène exceptionnellement intéressant. En lui, le message et le prophète fusionnent. Il était à la fois la plus grande révélation du Père (Jn 14.9) et un grand prophète (He 1.2) – ce que reconnurent ses contemporains (Jn 6.14 ; Lc 7.16,17). « Seigneur, dit même la Samaritaine, je vois que tu es prophète. » (Jn 4.19)

Christ était non seulement la révélation et le Révélateur, le message et le Messager, mais aussi un grand interprète des Écritures. En tant que prophète, il transmettait des messages venant directement du ciel, et à la façon traditionnelle des écoles de prophètes, il était un grand défenseur et interprète de la Torah. Même à un jeune âge, il laissa les docteurs de la loi bouche bée, si bien que « tous ceux qui l’entendaient étaient frappés de son intelligence et de ses réponses » (Lc 2.47). Son autorité en tant que champion des Écritures était reconnue par le peuple d’Israël (Mc 1.22) et par les dirigeants religieux de Jérusalem, lesquels s’adressaient à lui avec le titre « docteur venu de Dieu » (Jn 3.2).

Bien que Christ fût venu non pour changer la source de la révélation (la loi) mais pour l’accomplir (Mt 5.17), sa mission consistait à apporter la véritable signification des Écritures à un peuple qui s’était écarté tant de la bonne méthode d’interprétation des Écritures que de la vraie pratique de la religion authentique. Ainsi, Jésus opposait constamment les méthodes de l’interprétation contemporaine – confrontant ce qui « [avait] été dit » (v. 27), ou enfin, leur compréhension de ce qui avait été dit – avec le « Mais moi, je vous dis » (v. 28) de la véritable interprétation prophétique.

Et puisque Christ n’était pas seulement un grand docteur et prophète, mais aussi notre exemple en toute chose, nous ferions bien de suivre ses principes de l’interprétation biblique dans notre propre étude.

Exposait-il ses principes de l’interprétation biblique dans ses enseignements ou discours ? Un épisode, peu avant son ascension, peut nous aider à recueillir certains de ces principes d’interprétation. Joignons-nous à Jésus sur ce sentier qui nous amène à découvrir la vraie signification de la parole prophétique. Marchons avec lui sur le chemin d’Emmaüs et laissons-le nous guider à travers certains principes d’interprétation biblique qui éclaireront notre esprit et embraseront notre cœur.

L’HERMÉNEUTIQUE DE JÉSUS

Dans Luc 24, alors qu’il s’adressait aux deux disciples découragés qui retournaient à Emmaüs, Jésus leur présenta, de façon pratique et schématique, plusieurs principes d’interprétation biblique qu’il avait déjà donnés à ses disciples et à ceux qui l’avaient suivi tout au long de son ministère.

Les deux disciples marchaient ensemble, le cœur rempli de tristesse en raison de la mort récente de Jésus. Toutes leurs espérances messianiques s’étaient évanouies. Jésus se joignit à eux, mais ils ne le reconnurent pas. En entendant de leur bouche les raisons de leur découragement, il leur répondit : « Ô hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait. » (Lc 24.25-27)

Nous pouvons, à partir de sa réponse, tirer plusieurs principes de l’interprétation prophétique.

  1. Le principe canonique. Christ n’interpréta pas la véracité de sa mission messianique à la lumière de la réalité du premier siècle, ni à travers la tradition juive ou la philosophie grecque – les cultures prédominantes de l’époque. Au contraire, « il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait » (v. 27), c’est-à-dire qu’il utilisa les Écritures pour interpréter l’information biblique – soit son propre rôle de Messie. Par conséquent, l’information requise pour interpréter la Bible se trouve dans le canon même des Écritures. Les Écritures s’interprètent par elles-mêmes.

Christ établit lui-même la suprématie de la Bible sur la tradition (Mt 15.3-6), et d’autres écrivains soulignèrent que les Écritures ont la prééminence sur la philosophie humaine (Col 2.8), sur la raison humaine (Pr 14.12), et sur le soi-disant savoir dans le monde, dont la science pourrait même être considérée comme en faisant partie (1 Tm 6.20).

La procédure scientifique fondamentale exige que nos présupposés herméneutiques germent de ce que nous voulons bien comprendre. La dépendance à la philosophie pour établir des présupposés herméneutiques théologiques implique une rupture avec le principe canonique. Pour interpréter l’information biblique, les principes de l’interprétation doivent dériver des Écritures plutôt que de suivre des présupposés philosophiques.

  1. Le principe de l’unité des Écritures. Dans le premier article de cette série, nous avons appris que bien que la Bible ait été écrite par de nombreux écrivains sur une période de nombreux siècles, toutes les Écritures sont inspirées du même Esprit et sont la Parole de Dieu. Dans ce sens, une unité et une harmonie cruciales existent entre ses parties (Mt 5.17 ; 2 Tm 3.16).

Christ a souligné ce principe à ses deux disciples en chemin vers Emmaüs. « Commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait » (Lc 24.27). En se référant à Moïse (le Pentateuque) et à « tous les prophètes », Jésus a donné son explication en se servant de toute la Bible connue à cette époque – la Bible hébraïque – soulignant ainsi ce principe d’unité des Écritures.

  1. Le principe christologique. Jésus s’est servi de toute la Bible hébraïque pour indiquer « dans toutes les Écritures ce qui le concernait » parce qu’entre autres raisons, toutes les Écritures témoignent de lui (Jn 5.39). Le Nouveau Testament endosse cette idée en décrivant Christ comme l’accomplissement et la consommation des « promesses faites aux pères » (Rm 15.8), puisque « tous les prophètes ont parlé de lui » (Ac 10.43, SEM), car « toutes les promesses de Dieu ont trouvé leur OUI dans sa personne » (2 Co 1.20, TOB).
  2. Le principe de la finalité salvifique. Les Écritures n’ont pas été écrites simplement pour satisfaire la curiosité intellectuelle. Par conséquent, ne les étudions pas seulement pour gagner un débat ou pour prouver que nous avons la bonne doctrine. En soulignant qu’il était l’accomplissement de toutes les promesses des Écritures, Christ s’est présenté lui-même en tant qu’Agneau de Dieu capable de sauver l’humanité. La révélation de son salut constitue l’objectif suprême des Écritures, ainsi que l’idée interprétative fondamentale dans notre étude.

En utilisant les bons principes de l’interprétation prophétique, Jésus voulait que les deux hommes sur le chemin d’Emmaüs surmontent leur découragement spirituel et se réjouissent dans la bonne nouvelle d’un Christ ressuscité qui a triomphé de la mort et procure la vie éternelle. Il atteignit son but, puisque, après l’étude biblique, ils s’écrièrent : « Notre cœur ne brûlait-il pas au dedans de nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures ? » (Lc 24.32)

En suivant ces principes établis par Christ, non seulement nous comprendrons les vérités bibliques, mais aussi nous laisserons Jésus illuminer notre cœur avec le salut que, selon l’affirmation même des Écritures, il est venu nous donner.

* Sauf mention contraire, toutes les citations des Écritures sont tirées de la version Louis Segond 1910.

 

PULL QUOTE :

Christ établit lui-même la suprématie de la Bible sur la tradition (Mt 15.3-6), et d’autres écrivains soulignèrent que les Écritures ont la prééminence sur la philosophie humaine.

 

Suggestions de prière

  1. Tandis que vous entamez votre étude biblique en utilisant les principes de Jésus relatifs à la lecture biblique, demandez au Saint-Esprit de révéler les liens entre les passages des Écritures qui procurent une compréhension empreinte de piété.
  2. Priez Dieu de vous accorder une perception toujours plus profonde du salut pour que sa signification grandisse dans votre relation avec Jésus.
  3. Demandez au Saint-Esprit de vous donner un témoignage de la valeur des Écritures dans votre vie que vous pouvez partager avec vos semblables.

 

 

Semaine de prière – Lundi

4 novembre 2019

De vrais ou de soi-disant prophètes ?

Quelles sont les signes d’un vrai prophète ?

 

« Que penses-tu de cette femme qui prétend être prophétesse et qui publie ses messages sur YouTube ? » me demande de but en blanc un frère inquiet tandis qu’un sabbat matin, je salue les membres d’église après le service de culte.