Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 08 Mai

8 mai 2016

« Si tu retiens ton pied pendant le sabbat, pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, si tu fais du sabbat tes délices, pour sanctifier l’Éternel en le glorifiant, et si tu l’honores en ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours, alors tu mettras ton plaisir en l’Éternel, et je te ferai monter sur les hauteurs du pays, je te ferai jouir de l’héritage de Jacob, ton père; car la bouche de l’Éternel a parlé. » Ésaïe 58.13-14

Quand Dieu demande, comme expression de notre piété, la soumission à un signe ou à un rite, il veut que nous comprenions, au-delà de l’acte lui-même, la signification du message qu’il transmet, afin de nous voir éviter l’écueil du formalisme qui fait du signe une fin en soi vidée de tout sens.

Ce qui distingue le quatrième commandement des autres commandements, c’est son caractère conventionnel de signe. En effet, aucune expérience morale ne justifie l’obéissance à ce précepte, si ce n’est l’autorité du Dieu créateur. Ce manque de rapport logique entre la vie de piété et la nécessité d’obéir au quatrième commandement déroute un observateur extérieur qui ne peut manquer alors d’accuser de légalisme, voire de fanatisme, les croyants fidèles à la loi de Dieu. Et cette accusation se conçoit d’autant plus facilement que beaucoup d’adventistes du septième jour ne perçoivent pas toujours au travers du signe du sabbat la signification du message fondamental que Dieu leur demande de vivre. Ils utilisent, à l’exemple des pharisiens, un signe formel sans en connaître sa signification profonde. À cette catégorie de croyants s’applique cette redoutable affirmation de l’Esprit de prophétie :

« A l’approche de l’orage, un grand nombre de personnes ayant professé la foi au message du troisième ange, mais qui n’ont pas été sanctifiées par l’obéissance à la vérité, changeront d’attitude et passeront dans les rangs de l’opposition … Quand les observateurs du sabbat sont traînés devant les tribunaux pour y rendre raison de leur foi, ces apostats, véritables agents de Satan, sont les plus empressés à les accuser et à les calomnier. » (« La tragédie des siècles », éd. 1950, p. 652.)

Il est donc d’une nécessité vitale que l’on soit éclairé et affermi touchant le sens réel de l’obéissance au quatrième commandement, pour discerner, au-delà du signe, non seulement la portée théologique du sabbat, mais surtout son but pédagogique.  [C’est-à-dire que le Sabbat nous demande de passer du temps avec le Créateur et avec les autres]

Par Marcel Fernandez

1 Rois 10

7 mai 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/11_1rois/1roi_10.mp3]

1 La reine de Séba apprit la renommée que possédait Salomon, à la gloire de l’Eternel, et elle vint pour l’éprouver par des énigmes.

2 Elle arriva à Jérusalem avec une suite fort nombreuse, et avec des chameaux portant des aromates, de l’or en très grande quantité, et des pierres précieuses. Elle se rendit auprès de Salomon, et elle lui dit tout ce qu’elle avait dans le coeur.

3 Salomon répondit à toutes ses questions, et il n’y eut rien que le roi ne sût lui expliquer.

Vigile matinale 07 Mai

7 mai 2016

 “Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.  Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.  Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes.  Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour: c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié.” Exode 20.8-11

«Le quatrième commandement — qui n’institue pas uniquement le jour du repos — condamne tous “les serviteurs méchants et paresseux”, car il nous ordonne aussi de travailler six jours et de faire tout notre ouvrage. En effet, pour se reposer de ses œuvres le sabbat, il faut qu’il y ait eu des œuvres accomplies durant la semaine. Chaque sabbat doit être le couronnement spirituel d’une activité créatrice à la gloire de Dieu. Car il nous montre en Dieu la source de la vie et de la connaissance ». («Éducation», p. 256). Toute négligence ou indifférence à cultiver en soi les facultés physiques, mentales et spirituelles, qui constituent notre héritage divin, est une transgression de l’esprit du sabbat. Quand il créa la terre et tout ce qui y est contenu, Dieu inscrivit son activité créatrice dans un temps humain.

S’il consentit à exercer sa puissance créatrice en six jours, lui qui est hors du temps, s’il organisa tout à partir d’un « planning » de travail méthodique où l’improvisation n’avait nulle place, s’il effectua une opération de contrôle de son œuvre créatrice lors de la réalisation totale de son programme — lui qui n’était pas sujet à l’erreur —, s’il se reposa de ses œuvres le septième jour, lui qui est constamment en activité pour soutenir l’Univers, s’il donna un sens spirituel à la création par la sanctification du sabbat alors que tout est sacré pour lui, c’est uniquement pour donner à l’humanité un exemple divin dans l’organisation, les principes et le sens de la vie. Le récit de la création vise une finalité pédagogique centrée sur le sabbat, régulateur de l’activité humaine.

Dieu est un Dieu d’ordre. Tout homme allié avec lui par le quatrième commandement pour viser à la stature parfaite du Christ doit comprendre que cet idéal « d’être en Christ » ne saurait se réaliser dans l’improvisation d’activités désordonnées, mal définies, tributaires des circonstances et de l’humeur du moment. En fondant l’alliance du sabbat sur un signe temporel (Dieu aurait pu établir une autre convention de dépendance) ,le créateur enseignait aussi à l’homme la nécessité d’employer judicieusement son temps dans l’organisation et la réalisation de ses activités. Il lui donnait, au travers du sabbat, une leçon de gestion. En effet, dans le texte du quatrième commandement : « Tu travailleras six jours et tu feras tout ton ouvrage », l’expression « tout » implique une définition précise des objectifs de la semaine et suppose la réalisation de tout le programme de travail établi, afin d’entrer dans le sabbat avec la sérénité du devoir accompli.

Au travers de la leçon pédagogique de la création qui nécessita la plus formidable entreprise de planification qui n’ait jamais existé, Dieu demande à l’homme, pour son éducation, de se fixer des objectifs à long, court ou moyen terme, de planifier leur réalisation dans le cadre de la semaine, d’œuvrer avec lui selon le schéma établi pour avoir la joie de dire comme lui en fin de semaine : « Voici, tout est bon. »

Au travers du sabbat, principe régulateur de toute vie consacrée, le chrétien « rachète le temps » (Eph. 5 : 16) dont il devient maître pour vivre chaque instant, chaque action à la gloire du Dieu créateur et rédempteur.

Marcel Fernandez

1 Rois 9

6 mai 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/11_1rois/1roi_09.mp3]

1 Lorsque Salomon eut achevé de bâtir la maison de l’Eternel, la maison du roi, et tout ce qu’il lui plut de faire,

2 l’Eternel apparut à Salomon une seconde fois, comme il lui était apparu à Gabaon.

3 Et l’Eternel lui dit: J’exauce ta prière et ta supplication que tu m’as adressées, je sanctifie cette maison que tu as bâtie pour y mettre à jamais mon nom, et j’aurai toujours là mes yeux et mon coeur.

Vigile matinale 06 Mai

6 mai 2016

Le Sabbat

Au terme des six jours de la création, l’Auteur de tout bien s’est reposé le septième jour et a institué le sabbat comme mémorial de la création pour toute l’humanité. Le quatrième commandement de la loi divine et immuable requiert l’observation de ce septième jour de la semaine comme jour de repos, de culte et de service, en harmonie avec les enseignements et l’exemple de Jésus, le Seigneur du sabbat. Le sabbat est un jour de communion joyeuse avec Dieu et entre nous. Il est un symbole de notre rédemption en Christ, un signe de notre sanctification, un témoignage de notre fidélité et un avant-goût de notre vie future dans le royaume de Dieu. Le sabbat est le signe permanent de l’alliance éternelle de Dieu avec son peuple. L’observation joyeuse de ce temps sacré d’un soir à l’autre, d’un coucher de soleil à l’autre, est une célébration des œuvres créatrice et rédemptrice de Dieu.

 “Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée.  Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait faite: et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite.  Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant.” Genèse 2.1-3

Le texte de Genèse 2 : 1-3 est très souvent cité à propos du sabbat. Quand on le compare avec le commandement qui se trouve dans Exode 20 : 8-11, qui fut donné au peuple d’Israël, on pourrait en déduire que le jour du repos, qui porte le nom hébreu “sabbat”, concernerait seulement le peuple juif (1). Nous nous proposons de réexaminer très brièvement ce texte.

  1. Le texte : Gen. 2 : 1-3

“Ainsi furent terminés les cieux et la terre, avec tout ce qu’ils renferment. Dieu mit fin, le septième jour, à l’œuvre faite par lui ; et il se reposa, le septième jour, de toute l’œuvre qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour et le proclama saint, parce qu’en ce jour il se reposa de l’œuvre entière qu’il avait produite et organisée (2).”

  1. Les mots clés

L’ensemble des “cieux et de la terre” avec “tout ce qu’ils renferment (3)” constitue, dans la Bible, la création de Dieu.

Le récit biblique ajoute que “Dieu mit fin le septième jour (4), à l’œuvre qu’il avait faite”. Or Dieu n’a pas fini son œuvre le septième, mais le sixième jour (5) !

  1. A. Speiser démontre que d’autres langues emploient le verbe dans le sens d’« inspecter et approuver (6). ». Ainsi Dieu a approuvé son œuvre le septième jour, après six jours de création. En effet, le septième jour fait partie d’un cycle de sept.

Alors Dieu “se reposa (7)” le septième jour. Le mot utilisé dans ce texte pour Dieu est Elohim. Ce nom était aussi connu par les autres nations. Ce n’est pas par hasard si le nom YHWH (le nom personnel du Dieu d’Israël) n’est pas mentionné. L’auteur du livre de la Genèse veut ainsi montrer que, dans ce premier récit de la création, le Dieu créateur est aussi le Dieu de toute l’humanité.

Il est intéressant de noter que le mot sabbat n’est pas employé. Ce mot est, en effet, un mot hébreu. Mais il est dit : le “septième jour”, terme traduisible dans toutes les langues. En résumé, nous constatons qu’après six jours de création, Dieu, désigne par son caractère universel, achève son œuvre, créant ainsi un cycle de sept jours qui serait incomplet sans le septième.

Dieu n’a fixé le nom de ce jour que plus tard, lorsqu’il a donné les dix commandements (Ex. 10 : 20) : “Pense au jour du sabbat pour le sanctifier.” En même temps il nous rappelle que ce jour est “le septième jour”. Même si le mot “sabbat” était connu des Hébreux (8), il acquiert de l’importance du fait qu’il est désigné par l’expression “le septième jour”, expression qui implique, nous l’avons vu, que ce jour est pour toute l’humanité.

Teofilo FERREIRA

 

(1) Même si on ne nie pas les origines pré-juives du sabbat, il est incontestable que le monde gréco-romain associait l’observance du sabbat au peuple juif. Pour des références bibliographiques, voir Eduard Lohse, dans Theological Dictionary of the New Testament, vol. VII, éd. Gerhard Friedrich, Grand Rapids, Mi., Wm. B. Eerdmans Publishing Company, 1971, p. 17.
(2) La Bible, traduction du rabbinat français, sous la direction de Zadoc Kahn, Paris, Librairie Coibo, 1973.
(3) Heb. tzebàam, leur armée.
(4) L’original dit que “Dieu finit son œuvre le septième jour”.
(5) La Septante est même allée jusqu’à corriger le texte, en remplaçant septième par sixième.
(6) En effet, l’akkadien emploie le verbe sutesbû dans ce sens. Aussi le Code d’Hammurabi (233) et le récit de la naissance de Marduk (ANET, p. 62, ligne 91). Voir E. A. Speiser, Genesis, The Anchor Bible, Garden City, New York, Doubleday & Company, Inc., 1964, p. 7.
(7) La signification du mot shavath est, pour Orlinsky et le comité pour la traduction de la Torah, de “cesser”, “s’arrêter”. Pour eux, c’est dans ce sens seulement que le niphal et le hiphil sont employés. Voir Harry M. Orlinsky, éd., Notes on the New Translation of the Torah, Philadelphia, The Jewish Publication Society, 1970, p. 58, 59. Par contre Cassuto, (op. cit., p. 63), croit qu’il y a, dans le verbe, la connotation négative de “ne pas travailler”. Il cite Ex. 20 : 9, 10; 23: 12; 34:21.
(8) Voir Ex. 16 : 23-29.

1 Rois 8

5 mai 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/11_1rois/1roi_08.mp3]

1 Alors le roi Salomon assembla près de lui à Jérusalem les anciens d’Israël et tous les chefs des tribus, les chefs de famille des enfants d’Israël, pour transporter de la cité de David, qui est Sion, l’arche de l’alliance de l’Eternel.

2 Tous les hommes d’Israël se réunirent auprès du roi Salomon, au mois d’Ethanim, qui est le septième mois, pendant la fête.

3 Lorsque tous les anciens d’Israël furent arrivés, les sacrificateurs portèrent l’arche.

Explication en profondeur sur la Loi

5 mai 2016

LA PÉRENNITÉ DE LA LOI
Étant donné que la loi morale contenue dans les dix commandements est un reflet du caractère de Dieu, les principes qu’elle renferme ne sauraient être subordonnés aux temps et aux lieux ; ils ont au contraire une valeur absolue, immuable et constante pour l’humanité. Au cours des siècles, les chrétiens ont affirmé la pérennité de la loi de Dieu, et proclamé avec force sa validité permanente [15].

LA LOI AVANT LE SINAÏ.
La loi exista longtemps avant que Dieu donne le décalogue à Israël. Sinon, le péché n’aurait pu exister avant le Sinaï, car « le péché est la transgression de la loi » (1 Jean 3 : 4). Le fait que Lucifer et ses anges ont péché prouve l’existence de la loi avant même que notre monde fût créé (2 Pierre 2 : 4).

Quand Dieu créa Adam et Ève à son image, il grava les principes moraux de sa loi dans leur esprit, de manière qu’ils accomplissent tout naturellement sa volonté. Mais leur première désobéissance introduisit le péché dans la famille humaine (Romains 5 : 12).

Plus tard, le Seigneur devait dire à propos du père des croyants : « Abraham a obéi à ma voix, et (…) il a observé mes ordres, mes commandements, mes statuts et mes lois. » (Genèse 26 : 4, 5). Par ailleurs, Moïse a enseigné les lois divines avant le Sinaï (Exode 16 ; 18 : 16). En étudiant le livre de la Genèse, on s’aperçoit que les dix commandements étaient connus avant leur promulgation sur le mont Sinaï puisque les humains comprenaient que les actions condamnées par le décalogue étaient répréhensibles [16]. Cette conception générale de la loi morale montre assez que, dès les origines, Dieu avait fait connaître les dix commandements à l’humanité.

LA LOI AU SINAÏ.
Durant la longue période d’esclavage qu’ils subirent en Égypte — nation qui ne connaissait pas le vrai Dieu (Exode 5 : 2) — les israélites vécurent au sein d’une société idolâtre et corrompue.  Aussi perdirent-ils en grande partie leurs conceptions touchant la sainteté, la pureté et les principes moraux. De plus, en raison de leur statut d’esclaves, il leur était difficile d’adorer Dieu selon leurs convictions.

Répondant à leurs cris désespérés pour obtenir son secours, le Seigneur se souvint de l’alliance qu’il avait conclue avec Abraham, et décida de délivrer son peuple « de la fournaise de fer de l’Égypte » (Deutéronome 4 : 20) et de les amener dans un pays où ils pourraient garder ses ordonnances et observer ses lois (Psaume 105 : 43-45).

Après avoir libéré Israël de l’esclavage, le Seigneur le conduisit au mont Sinaï où il lui révéla la loi morale qui est la norme de son gouvernement et les lois cérémonielles destinées à lui faire comprendre qu’on accède au salut par le sacrifice expiatoire du Sauveur. Là, Dieu promulgua sa loi « en direct », à haute et intelligible voix, « à cause des transgressions » (Galates 3 : 19), « afin que le péché par le commandement devînt condamnable au plus haut point » (Romains 7 : 13). C’est seulement après que la loi morale eut été mise en pleine lumière que les israélites purent prendre conscience de leurs transgressions, de leur impuissance et de leur besoin urgent de salut.

LA LOI AVANT LE RETOUR DU CHRIST.
La Bible révèle que la loi divine est l’objet des attaques de Satan et que ce conflit atteindra son paroxysme aussitôt avant la seconde venue du Christ. La prophétie indique que le diable persuadera la majorité des humains de désobéir à Dieu (Apocalypse 12 : 9). Agissant par l’intermédiaire du pouvoir de « la bête », il fixera l’attention du monde sur cette « bête » pour qu’il ne s’attache pas à Dieu (Apocalypse 13 : 3 ; voir notre commentaire sur ces prophéties au chapitre 12 de ce livre).

1. LA LOI, CIBLE DE L’ENNEMI. Daniel 7 fait allusion à cette même puissance sous les traits d’une « petite corne ». Ce chapitre mentionne également quatre « grands animaux » que la majorité des commentateurs depuis l’époque du Christ ont identifiés comme étant les Empires de Babylone, des Mèdes et des Perses, de la Grèce et de Rome. Les dix cornes du quatrième animal représentent le morcellement de l’Empire romain après sa chute en l’an 476 de notre ère [17].

La vision de Daniel est centrée sur la petite corne, puissance redoutable et blasphématoire qui surgit du milieu des dix cornes, après le démembrement de l’Empire romain. La « petite corne » devait même former le projet de changer la loi divine (Daniel 7 : 25) et continuer dans cette voie jusqu’à l’avènement de Jésus (voir le chapitre 19 de ce livre). Ces attaques incessantes mettent en relief la valeur permanente de la loi dans le plan du salut. À la fin de la vision prophétique de Daniel 7, le peuple de Dieu reçoit l’assurance que le pouvoir maléfique de la « petite corne » ne parviendra pas à éliminer la loi : en fait, le jugement divin aura pour effet de détruire cette puissance adverse (versets 11, 26-28).

2. LES FIDÈLES DÉFENDENT LA LOI DIVINE. Les croyants qui attendent la seconde venue du Seigneur se caractérisent par leur obéissance ; lors du grand conflit final entre le bien et le mal, ils joignent leurs forces pour exalter la loi de Dieu. Le Nouveau Testament parle d’eux en ces termes : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. » (Apocalypse 14 : 12). Ces chrétiens attendent patiemment l’avènement du Christ.

Afin de préparer le monde à cet avènement glorieux, ces fidèles annoncent l’Évangile, appelant leurs semblables à adorer le Seigneur en sa qualité de Créateur (Apocalypse 14 : 6, 7). Ceux qui l’adorent avec amour lui obéiront, selon ce que dit l’apôtre Jean : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles. » (1 Jean 5 : 3).

3. LA LOI ET LES JUGEMENTS DE DIEU. Les sept derniers fléaux qui s’abattent sur l’humanité rebelle proviennent « du temple du tabernacle du témoignage » dans le ciel (Apocalypse 15 : 5). Cette expression « le tabernacle du témoignage » était bien connue en Israël : le tabernacle en question était celui que Moïse avait construit (Nombres 1 : 50, 53 ; 17 : 8 ; 18 : 2). Il était ainsi appelé parce qu’il abritait « l’arche du témoignage » (Exode 26 : 34), laquelle contenait « les deux tables du témoignage » (Exode 31 : 18). En effet, les dix commandements constituent pour l’humanité un témoignage de la volonté divine (Exode 34 : 28, 29).

Mais Apocalypse 15 : 5 parle du « temple du tabernacle du témoignage (…) “Dans le ciel” ». Le tabernacle que construisit Moïse n’était qu’une copie du temple céleste (Exode 25 : 8, 40 ; cf. Hébreux 8 : 1-5) ; c’est là qu’est conservé l’original du texte sacré des dix commandements. Le fait que les derniers jugements de Dieu sont étroitement liés à la transgression de sa loi confirme la validité permanente du décalogue.

Le livre de l’Apocalypse parle également de l’ouverture du temple céleste, où apparait « l’arche de son alliance » (Apocalypse 11 : 19). Jadis, « l’arche de l’alliance » signifiait celle qui se trouvait dans le sanctuaire terrestre, meuble qui renfermait les tables sur lesquelles étaient écrites « les paroles de l’alliance, les dix paroles » (Exode 34 : 28 ; cf. Nombres 10 : 33 ; Deutéronome 9 : 9). L’arche de l’alliance qui se trouve dans le sanctuaire céleste est l’arche originelle qui contient les paroles de l’alliance éternelle — l’original du décalogue. On le voit, l’époque où les derniers jugements de Dieu s’abattent sur le monde (Apocalypse 11 : 18) coïncide avec l’ouverture du sanctuaire céleste au cœur duquel se situe l’arche renfermant les dix commandements ; ainsi est puissamment mise en lumière la loi divine en tant que norme du jugement.

LA LOI ET L’ÉVANGILE

Le salut est un don qui nous est accordé par grâce, au moyen de la foi, et non par les œuvres de la loi (Ephésiens 2 : 8). « Nulle œuvre de la loi, nul effort, si louable soit-elle, aucune bonne œuvre — quel qu’en soit le nombre, qu’il s’agisse ou non d’un sacrifice — ne saurait en aucune manière justifier le pécheur (Tite 3 : 5 ; Romains 3 : 20). » [18]

Dans les Écritures, il y a harmonie parfaite entre la loi et l’Évangile, l’une confirmant l’autre.

LA LOI ET L’ÉVANGILE AVANT LE SINAÏ.
Après qu’ils eurent péché, Adam et Ève firent l’expérience de la culpabilité, de la peur et du besoin (Gen. 3 : 10). Afin de répondre à leurs besoins, Dieu n’a pas annulé la loi qui les condamnait, mais il leur a offert l’Évangile grâce auquel ils pourraient entrer à nouveau en relation avec lui et lui obéir.

Cet Évangile consistait en une promesse de salut par l’intermédiaire d’un Sauveur — « la postérité de la femme » — qui devait venir et remporter la victoire sur le mal (Genèse 3 : 15). Les sacrifices que Dieu prescrivit aux humains avaient pour objet de leur enseigner une vérité importante concernant l’expiation, à savoir que le pardon des péchés ne peut être obtenu que par une effusion de sang : par la mort du Rédempteur. En croyant que le sacrifice de l’animal était l’image de la mort expiatoire du Sauveur en sa faveur, le pécheur obtenait la rémission de ses fautes [19]. Ainsi, l’homme perdu était sauvé par grâce.

Cet Évangile promis dès les origines était au centre même de l’alliance de grâce divine et éternelle offerte à l’humanité (Genèse 12 : 1-3 ; 15 : 4, 5 ; 17 : 1-9). Cette alliance était étroitement liée à l’obéissance à la loi de Dieu (Genèse 18 : 18, 19 ; 26 : 4, 5). Le garant de cette alliance sacrée était le Fils de Dieu lui-même, clef de voûte de l’Évangile, « l’agneau égorgé depuis la fondation de l’univers ». (Apocalypse 13 : 8, Chouraqui). La grâce de Dieu a donc commencé à opérer dès l’instant où Adam et Ève eurent péché. David dit : « La fidélité du Seigneur, depuis toujours et pour toujours, est sur ceux qui le craignent (…) pour ceux qui gardent son alliance et pensent à exécuter ses ordres. » (Psaume 103 : 17, 18, T.O.B.).

LA LOI ET L’ÉVANGILE AU SINAÏ.
Il y a un lien étroit entre le décalogue et l’Évangile. Ainsi, dès le préambule de la loi, Dieu est présenté comme celui qui « délivre » (Exode 20 : 1). Et après la promulgation des dix commandements, le Seigneur prescrivit aux israélites de bâtir un autel et d’y offrir des sacrifices qui étaient l’expression de sa grâce salvatrice.

C’est sur le mont Sinaï que Dieu donna à Moïse la plupart des lois cérémonielles relatives à l’érection d’un sanctuaire, où l’Éternel devait habiter avec son peuple et rencontrer les croyants pour répandre sur eux ses bénédictions et pardonner leurs péchés (Exode 24 : 9-31 : 18). Cette élaboration d’un rituel élémentaire relatif aux sacrifices, qui avait existé avant le Sinaï, préfigurait l’œuvre médiatrice du Christ pour le salut des pécheurs et la réhabilitation de l’autorité et de la sainteté de la loi divine.

La présence du Très-Haut se manifestait dans le lieu très saint du sanctuaire terrestre, au-dessus du propitiatoire qui recouvrait l’arche dans laquelle étaient conservés les dix commandements.

Chaque détail du rituel du sanctuaire était une représentation imagée du Sauveur. Les sacrifices sanglants préfiguraient sa mort expiatoire par laquelle l’humanité serait sauvée de la condamnation prononcée par la loi divine (voir les chapitres 4 et 9).

Alors que le décalogue se trouvait à l’intérieur de l’arche, les lois cérémonielles, ainsi que les lois civiles données par le Seigneur et écrites dans « le livre de la loi », étaient placées à côté de l’arche de l’alliance « comme un témoin contre » le peuple (Deutéronome 31 : 26). Chaque fois que les israélites commettaient un péché, ce « témoin » condamnait leur action et indiquait à quelles conditions ils pouvaient être réconciliés avec Dieu. Ainsi, depuis le Sinaï jusqu’à la mort de Jésus-Christ, ceux qui transgressaient les commandements du décalogue pouvaient retrouver espoir, obtenir le pardon de leurs fautes et être purifiés par la foi en l’Évangile annoncé sous forme imagée au travers des rites du sanctuaire prescrits dans la loi cérémonielle.

LA LOI ET L’ÉVANGILE APRÈS LA CROIX.
Comme de nombreux chrétiens l’ont reconnu, si d’une part la Bible enseigne que la mort de Jésus-Christ a eu pour effet d’abolir la loi cérémonielle, d’autre part l’Écriture affirme la validité permanente de la loi morale [20]. Cette double certitude s’appuie sur les points suivants :

1. LA LOI CÉRÉMONIELLE. Quand le Christ mourut sur la croix, il a par là même réaliser le symbolisme prophétique du rituel des sacrifices. Le « type » (rituel sacrificiel) a cédé la place à l’« antitype » (Jésus-Christ, le véritable agneau de Dieu immolé sur la croix). C’est pourquoi la loi cérémonielle a été rendue nulle et non avenue. Plusieurs siècles auparavant, Daniel avait prédit que la mort du Messie aurait pour effet de faire « cesser le sacrifice et l’offrande » (Daniel 9 : 27 ; voir le chapitre 4 de ce livre). Quand Jésus expira sur le calvaire, un fait mystérieux se produisit : « le voile du Temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas » (Matthieu 27 : 51), montrant ainsi que les cérémonies du temple avaient perdu leur raison d’être.

Bien que la loi cérémonielle eût rempli un rôle vital avant la mort du Sauveur, elle était imparfaite sur plusieurs points ; d’ailleurs, elle n’était qu’« une ombre des biens à venir » (Hébreux 10 : 10). Son utilité était temporaire et ses préceptes étaient imposés « seulement jusqu’à une époque de réformation » (Hébreux 9 : 10 ; cf. Galates 3 : 19) — jusqu’au jour où le Christ mourrait en tant qu’agneau de Dieu.

À la mort de Jésus-Christ, la juridiction de la loi cérémonielle a été frappée de nullité. Car le sacrifice expiatoire du Sauveur procurait le pardon de tous les péchés. « Il (Dieu) a effacé, au détriment des ordonnances légales, la cédule de notre dette, qui nous était contraire ; il l’a supprimée en la clouant à la croix. » (Colossiens 2 : 14, Bible de Jérusalem ; cf. Deutéronome 31 : 26). Désormais, il n’était plus nécessaire de pratiquer les rites compliqués qui, de toute façon, étaient incapables d’ôter les péchés et de libérer la conscience (Hébreux 10 : 4 ; 9 : 9, 14). Le chrétien n’a donc plus à se préoccuper des lois cérémonielles avec leurs multiples minuties relatives aux offrandes de nourriture et de boissons, que les israélites devaient observer lors des différentes fêtes religieuses (Pâque, Pentecôte, etc.), et à l’occasion des nouvelles lunes ou des sabbats annuels (Col. 2 : 16 ; cf. Héb. 9 : 10), puisque tout cela n’était que « l’ombre des choses à venir » (Col. 2 : 17) [21].

Une fois Jésus mort sur la croix, les croyants n’ont plus rien à voir avec les ombres — qui n’étaient que les reflets de la réalité que nous possédons en Christ. Car ils peuvent maintenant avoir directement accès auprès du Sauveur lui-même : « la réalité, c’est le corps du Christ. » (Colossiens 2 : 17, Bible de Jérusalem).

Telle que les Juifs la concevaient, la loi cérémonielle était devenue une barrière entre eux et les autres peuples. Et par là même elle était devenue un redoutable obstacle à l’accomplissement de leur mission qui consistait à éclairer le monde de la gloire de Dieu. Mais la mort du Christ a anéanti « la loi des ordonnances dans ses prescriptions » et « a renversé le mur de séparation » entre les gentils et les Juifs afin de créer une seule et même famille de croyants réconciliés « en un seul corps, avec Dieu par la croix » (Éphésiens 2 : 14-16).

2. LE DÉCALOGUE ET LA CROIX. S’il est vrai que la mort du Christ a mis fin à l’autorité de la loi cérémonielle, par ailleurs la mort du Sauveur a confirmé celle des dix commandements. Jésus « a payé pour nous libérer de la malédiction de la loi » (Galates 3 : 13, Bible de Jérusalem) et il nous a ainsi affranchis de la condamnation qu’elle faisait peser sur les croyants. Mais cela ne signifie pas pour autant que la loi fut abolie, et que nous sommes autorisés à transgresser ses préceptes. Les nombreux passages des Écritures affirmant la pérennité de la loi s’opposent à une telle interprétation.

Jean Calvin écrit à juste titre : « Il ne faut point imaginer que l’avènement du Christ a eu pour effet d’abroger la loi en aucune façon. Car puisque c’est la règle perpétuelle d’une vie sainte selon Dieu, elle doit être immuable comme la justice de Dieu. » [22]

Paul met en relief la relation entre l’obéissance et l’Évangile de la grâce salvatrice. En appelant les croyants à vivre une vie sainte, il les exhorte à s’offrir à Dieu « comme des instruments de justice. Car, écrit-il, le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce » (Romains 6 : 13, 14). Les chrétiens n’obéissent donc pas à la loi afin d’être sauvés ; ceux qui commettent cette erreur tomberont dans un esclavage plus profond à l’égard du péché. « Aussi longtemps qu’un homme est sous la loi, il demeure aussi sous la domination du péché, car la loi ne peut sauver personne ni de la condamnation ni de la puissance du péché. Cependant, ceux qui sont sous la grâce sont non seulement affranchis de la condamnation (Romains 8 : 1), mais encore ils reçoivent la capacité de triompher du péché (Romains 6 : 4). C’est dans ce sens que le péché n’a plus de pouvoir sur eux [23].

L’apôtre Paul dit aussi : “Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient.” (Romains 10 : 4). Ainsi, quiconque croit en Christ s’aperçoit que Jésus est la fin de la loi comme moyen d’obtenir la justice. En nous-mêmes nous sommes pécheurs, mais en Jésus-Christ nous sommes justes à cause de sa justice qui nous est imputée [24].

Quoi qu’il en soit, être sous la grâce ne donne pas aux croyants la liberté de “demeurer dans le péché afin que la grâce abonde” (Romains 6 : 1). Au contraire, la grâce communique la puissance nécessaire pour que l’obéissance et la victoire sur le péché deviennent possibles. “Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent non selon la chair, mais selon l’Esprit.” (Romains 8 : 1).

La mort de Jésus-Christ a magnifié la loi en mettant en lumière son autorité universelle. Si le décalogue avait pu être abrogé, le Sauveur n’aurait pas eu besoin de mourir pour les transgresseurs. Mais étant donné que cette loi est absolue et immuable, il fallait que la mort exigée par la justice de Dieu soit subie. Le Christ s’est pleinement soumis à cette exigence en mourant sur la croix, mettant par là même la vie éternelle à la disposition de tous ceux qui acceptent son admirable sacrifice.

Vigile matinale 05 Mai

5 mai 2016

« Si vous m’aimez, gardez mes commandements. » Jean 14.15

Le verset en question nous donne une condition, « SI. » Si vous m’aimez… Dieu ne nous oblige pas à l’aimer ni à faire ses commandements. Il faut bien saisir les implications de cette vérité dans nos vies. Le commandement de Dieu est de lui faire confiance. C’est quand je fais confiance à Dieu dans les petits détails de ma vie que j’apprends à l’aimer. Et c’est quand j’apprends à l’aimer que je trouve la motivation de garder ses commandements.

J’ai peur que trop souvent, les chrétiens se mettent des bâtons dans les roues parce qu’ils essaient de trouver la motivation pour obéir aux commandements de Dieu sans concentrer leur attention sur l’état de leur amour pour Dieu. Si je suis motivé par l’amour pour lui, je n’hésiterais pas de lui obéir. Si j’hésite, c’est peut-être parce qu’il y a quelque chose de plus important que Dieu. (Bien souvent mon ego)

C’est quand j’apprends à obéir par amour pour Dieu que j’accomplis ma vraie destinée. Ceci implique que lorsque je lui obéis dans les petits détails de ma vie, j’ai l’impression d’avoir un petit aperçu de Dieu dans ma journée. Chaque petite œuvre, petit travail, action, si banale qu’elle puisse paraître est une opportunité de mettre ma foi à l’œuvre et de rencontrer Dieu dans ma journée. Et si tel est le cas, il est fort possible que mon obéissance même dans ces petites choses fasse en sorte que j’ai une influence plus grande sur des milliers d’individus que je ne vois pas lorsque je suis en train d’obéir Dieu dans la chose que je fais.

Aimer Dieu n’implique pas nécessairement une œuvre grandiose dans ma vie. Mais l’obéissance motivée par un tel amour m’amène toujours à participer à quelque chose de beaucoup plus grandiose et plus signifiant que la simple chose que je suis occupé à faire.

1 Rois 7

4 mai 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/11_1rois/1roi_07.mp3]

1 Salomon bâtit encore sa maison, ce qui dura treize ans jusqu’à ce qu’il l’eût entièrement achevée.

2 Il construisit d’abord la maison de la forêt du Liban, longue de cent coudées, large de cinquante coudées, et haute de trente coudées. Elle reposait sur quatre rangées de colonnes de cèdre, et il y avait des poutres de cèdre sur les colonnes.

3 On couvrit de cèdre les chambres qui portaient sur les colonnes et qui étaient au nombre de quarante-cinq, quinze par étage.

Vigile matinale 04 Mai

4 mai 2016

 « Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements.  Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, » 1 Jean 5.2-3

À la question : Est-il désormais libre de transgresser la loi ? Paul répond : « Anéantissons-nous donc la loi par la foi ? Loin de là ! Au contraire, nous confirmons la loi. » « Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? » Jean ajoute : « L’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles. »
1. Par la nouvelle naissance, le pécheur est mis en harmonie avec Dieu et avec sa loi. Dès que ce changement s’est produit, l’homme est passé de la mort à la vie, du péché à la sainteté, de la transgression et de la révolte à l’obéissance et à la fidélité. L’ancienne vie d’inimitié contre Dieu n’est plus. Il est entré dans une vie nouvelle de réconciliation, de foi et d’amour. Alors, « la justice de la loi » est « accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. »
2. Et le croyant s’écrie du fond du cœur: « Combien j’aime ta loi! Elle est tout le jour l’objet de ma méditation. » {TS 508.3}

« La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme. » sans la loi, on n’a aucune idée de la pureté et de la sainteté de Dieu, ni de sa propre culpabilité et de sa misère. On n’a aucune conviction réelle du péché, et on n’éprouve aucun besoin de s’amender. Ne se sentant pas perdu par ses transgressions de la loi divine, on ne voit pas la nécessité du sang expiatoire du Sauveur. On accepte l’espérance du salut sans changement radical du cœur et sans réforme de la vie. C’est ainsi que les conversions superficielles se multiplient et que des multitudes entrent dans l’Église sans être réellement unies au Sauveur. {TS 509.1}