Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 16 mars

16 mars 2016

« car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. » Ephésiens 5.23-27

Le Christ aime l’Église. Aussi désire-t-il accomplir de grandes choses pour elle ; il a voulu qu’elle fût « placée à ses côtés comme une fiancée resplendissante de gloire et de beauté » (Kuen). Il la nourrit avec tendresse et l’entoure de ses soins comme quelqu’un le ferait pour son propre corps (voir verset 29). Il veut entretenir avec l’Église des relations si étroites que l’on peut dire que lui et elle forme « un seul être » (verset 31, Kuen). Comment pourrait-on mieux exprimer par le langage humain un aussi grand amour ?
De telles manifestations d’amour de la part du Christ en faveur de son Église devraient susciter une réponse de sa part. « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. » (1 Jean 4 :19.) Cela doit s’exprimer par une attitude de fidélité, de loyauté et d’obéissance. « Si vous m’aimez, gardez mes commandements.» (Jean 14 : 15.)

Trop souvent, l’Église n’a pas compris l’obéissance aux commandements à la lumière de l’enseignement du Sauveur: «Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Mat. 22 : 37-39.) Un tel idéal n’a rien à voir avec le formalisme religieux. «Veuillez observer ici que l’obéissance n’est pas seulement une soumission  extérieure, mais un service d’amour. … Une obéissance, une soumission qui a l’amour pour mobile, voilà la véritable preuve de notre conversion. » — Vers Jésus, p. 51, 52, chap. « La pierre de touche ».

« Être juste, c’est être saint, c’est ressembler à Dieu», et «Dieu est amour». (1 Jean 4: 16.) C’est obéir à la loi de Dieu ; car «tous ses commandements sont justes». (Rom. 13 :10.) «La justice, c’est l’amour, et l’amour est la caractéristique et la vie même de Dieu. » — Une vie meilleure, p. 30,31, chap. « Les béatitudes ».

Ce qui intéresse avant tout le Christ en tant qu’Époux, c’est de savoir si l’Église, son Épouse mystique, l’aime vraiment. Sait-elle à quel point je l’aime ? A-t-elle vu la marque de mon grand amour dans tout ce que j’ai accompli et continue d’accomplir pour elle ? Puisqu’elle déclare m’aimer et obéir à ma Parole, m’aime-t-elle de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa pensée ?

Par J.W. Lehmann

La liste des dons de Dieu

15 mars 2016

James Park

Issu d’un contexte catholique et séculier, je me suis converti il y a environ 35 ans. C’est alors que j’ai découvert cette étonnante citation de l’Esprit de prophétie : « Les 12e et 13e chapitres de 1 Corinthiens devraient être gravés dans la mémoire, l’esprit et le cœur[1]. » Bien que connaissant déjà 1 Corinthiens 13 en tant que chapitre de l’amour, je n’en savais que fort peu sur le chapitre précédent beaucoup plus long.

Tandis que je commençais à graver lentement les leçons dans « mon cœur et mon esprit », une théologie précieuse de la relation entre les dons de l’Esprit (telle que soulignée dans 1 Corinthiens 12) et le fruit de l’Esprit (tel que décrit dans 1 Corinthiens 13) a commencé à émerger. Cet article explorera brièvement une croyance fondamentale qui traite des dons et des ministères spirituels. Il soulignera d’abord la relation entre les dons de l’Esprit et le fruit de l’Esprit, puis donnera une vue d’ensemble sommaire du fondement biblique de la croyance doctrinale. Enfin, il fournira davantage de ressources qui nous aideront à mettre la théorie en pratique.

1 Samuel 12

15 mars 2016
[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/09_1samuel/1sam_12.mp3]

1 Samuel dit à tout Israël: Voici, j’ai écouté votre voix dans tout ce que vous m’avez dit, et j’ai établi un roi sur vous.

2 Et maintenant, voici le roi qui marchera devant vous. Pour moi, je suis vieux, j’ai blanchi, et mes fils sont avec vous; j’ai marché à votre tête, depuis ma jeunesse jusqu’à ce jour.

3 Me voici! Rendez témoignage contre moi, en présence de l’Eternel et en présence de son oint. De qui ai-je pris le boeuf et de qui ai-je pris l’âne? Qui ai-je opprimé, et qui ai-je traité durement? De qui ai-je reçu un présent, pour fermer les yeux sur lui? Je vous le rendrai.

Vigile matinale 15 mars

15 mars 2016

 « Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus Christ lui-même étant la pierre angulaire. En lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit. » Éphésiens 2.19-22

Il en est de même aujourd’hui du peuple de Dieu, du véritable Israël comme de l’ancien. Quoique dispersé sur toute la terre, il n’est qu’un pèlerin dont la cité est au ciel. Pour faire partie de la famille du Seigneur, il faut sortir du monde et se séparer de toutes ses influences néfastes. Le peuple de Dieu ne doit avoir aucun rapport avec une forme quelconque d’idolâtrie. Il doit s’efforcer d’atteindre les sommets les plus élevés et ainsi se distinguer du monde. Dieu déclare: « Je vous recevrai comme membres de ma famille royale, comme enfants du Roi des cieux. »

Alors si nous croyons à la vérité, nos actions seront différentes de celles des pécheurs. Notre citoyenneté est dans les cieux. Comme nous devrions réaliser plus clairement la valeur des promesses que le Seigneur nous a faites et comme nous devrions apprécier plus profondément l’honneur qu’il nous a accordé! Le Seigneur ne peut pas offrir aux mortels un plus grand honneur que de les adopter dans sa famille en leur donnant le privilège de l’appeler Père. On ne déchoit pas en devenant des enfants de Dieu.

Nous sommes étrangers et voyageurs dans ce monde. Nous devons attendre, veiller, prier et travailler. Notre esprit, notre âme, nos cœurs tout entiers ont été rachetés par le sang du Fils de Dieu. En particulier, nous ne devons pas nous sentir obligés d’obéir à la mode. Que notre vêtement soit net et modeste, selon les conseils de la parole inspirée. Si nos cœurs sont unis au Christ, nous désirerons être revêtus de sa justice. Rien dans notre personne n’attirera l’attention ou ne provoquera des attaques. Christianisme — Que de gens ne savent pas ce que signifie ce mot! Ce ne sont pas les apparences qui montrent qu’on est chrétien, mais c’est une vie tissée avec celle de Jésus.

Cela signifie que nous sommes revêtus de la robe de justice du Christ.

Ce sont les citoyens du ciel qui font les meilleurs citoyens  de la terre. Celui qui comprend ses devoirs envers Dieu comprendra aussi ses devoirs envers ses semblables. {PG 57.2-7}

1 Samuel 11

14 mars 2016
[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/09_1samuel/1sam_11.mp3]

1 Nachasch, l’Ammonite, vint assiéger Jabès en Galaad. Tous les habitants de Jabès dirent à Nachasch: Traite alliance avec nous, et nous te servirons.

2 Mais Nachasch, l’Ammonite, leur répondit: Je traiterai avec vous à la condition que je vous crève à tous l’oeil droit, et que j’imprime ainsi un opprobre sur tout Israël.

3 Les anciens de Jabès lui dirent: Accorde-nous une trêve de sept jours, afin que nous envoyions des messagers dans tout le territoire d’Israël; et s’il n’y a personne qui nous secoure, nous nous rendrons à toi.

Vigile matinale 14 mars

14 mars 2016

 « Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef suprême à l’Église, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous. » Ephésiens  1.22-23

Que tous ces titres de dignité empruntés aux pouvoirs d’ici-bas désignent des ordres divers parmi les intelligences célestes ; que nous devions entendre par là seulement les anges restés purs, ou les anges déchus, également assujettis à la puissance du Christ ; que ces noms puissent s’appliquer à des pouvoirs de la terre ou uniquement à des êtres célestes (Philippiens 2.9-11 et surtout Colossiens 1.16-20, ), quelque idée qu’on se fasse sur ces questions, la grande pensée de l’apôtre doit ici arrêter toute l’attention, et cette pensée, c’est que Christ est élevé au-dessus de tout ce qui est créé, de quelque nom qu’on le nomme, (Philippiens 2.9) soit dans le temps, soit dans l’éternité : Dieu a mis toutes choses sous ses pieds ! (Psaumes 8.7 ; 1Corinthiens 15.27) Tel est l’objet de la contemplation du chrétien, le fondement de son espérance, la source de sa force ; car ce vainqueur tout-puissant est son Sauveur. En Grec : «Et il l’a donné pour Chef sur toutes choses à l’Église.» Donné signifie, par hébraïsme, établi, institué (Éphésiens 4.11 ; comparez avec  1Corinthiens 12.28) ; mais ce mot peut très bien aussi retenir son sens ordinaire. (Jean 3.16) – Dominateur sur tout l’univers, (Éphésiens 1.21, 22) Christ est, dans un sens spécial, donné pour chef suprême à l’Église.

Ce même Jésus-Christ, ainsi élevé au-dessus de la création tout entière, ayant toute puissance au ciel et sur la terre, est spécialement le Chef de l’Église : (Colossiens 1.16-18) il en est la tête (Grec :), «elle est son corps» Cette image, si admirable de justesse et de profondeur, à la fois si facile à saisir et mystérieuse revient souvent sous la plume de Paul. (Romains 12.5 ; 1Corinthiens 6.15 ; 10.16, 17 ; 12.12, 13,27 ; Colossiens 1.18, 22,24) Elle nous fait pénétrer dans le rapport intime, vivant, réel, qui existe entre Christ et son Église. La volonté, la pensée, la vie, tout dépend de la tête, le reste du corps n’est rien sans elle, ne subsiste que par elle. Tel est Christ à l’égard de l’Église. Cette Église, corps de Christ, est encore appelée ici la plénitude de Celui qui accomplit (ou remplit) tout en tous, c’est à dire la plénitude de Christ lui-même. Comment exposer la pensée profonde de l’apôtre, rendue plus difficile encore par les termes mêmes de l’original, et qui tous ont été expliqués de tant de manières différentes ?

L’Église est la plénitude de Christ, dans un sens passif, c’est-à-dire que ce n’est pas elle qui remplit ou complète Christ, comme étant son corps (idée de Calvin et d’autres) ; mais, au contraire, c’est Christ qui la remplit de sa présence, de sa gloire, de toutes ses grâces, de sa vie, en un mot, de lui-même. C’est en elle qu’il manifeste sa gloire, ses perfections, aux yeux de l’univers entier, et ainsi il  remplit et accomplit tout en tous.

Non seulement il accomplit toute l’œuvre divine en chacun des membres de son corps, jusqu’à ce qu’ils parviennent «à la stature de sa plénitude,» (Éphésiens 4.13) mais il remplit la création tout entière (Éphésiens 1.10) et la conduit aux fins voulues par le conseil et la sagesse de Dieu. (Éphésiens 1.21,22 ; Colossiens 1.16-18) D’autres entendent par «Celui qui remplit tout en tous» Dieu le Père, dont la plénitude de la divinité habite en Christ et en son Église. (Colossiens 2.9 ; Éphésiens 3.19) Cette pensée est vraie au fond et dans les résultats définitifs de la rédemption ; mais l’ensemble de notre passage, son sens immédiat conduit plutôt à l’interprétation indiquée d’abord, car évidemment l’apôtre y décrit les rapports profonds, l’unité vivante de Christ et de l’Église, qui est son corps et sa plénitude.

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

1 Samuel 10

13 mars 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/09_1samuel/1sam_10.mp3]

1 Samuel prit une fiole d’huile, qu’il répandit sur la tête de Saül. Il le baisa, et dit: L’Eternel ne t’a-t-il pas oint pour que tu sois le chef de son héritage?

2 Aujourd’hui, après m’avoir quitté, tu trouveras deux hommes près du sépulcre de Rachel, sur la frontière de Benjamin, à Tseltsach. Ils te diront: Les ânesses que tu es allé chercher sont retrouvées; et voici, ton père ne pense plus aux ânesses, mais il est en peine de vous, et dit: Que dois-je faire au sujet de mon fils?

3 De là tu iras plus loin, et tu arriveras au chêne de Thabor, où tu seras rencontré par trois hommes montant vers Dieu à Béthel, et portant l’un trois chevreaux, l’autre trois gâteaux de pain, et l’autre une outre de vin.

Vigile matinale 13 mars

13 mars 2016

« Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ. » Ephésiens 4.11-15

Quand nous avons accepté le Christ comme notre Rédempteur, nous avons par là même accepter les conditions à remplir pour devenir des ouvriers avec Dieu. Nous avons conclu avec le Seigneur une alliance aux termes de laquelle nous nous engagions à lui appartenir entièrement; comme de fidèles dispensateurs de la grâce du Christ, pour travailler à l’édification de son royaume dans le monde. Chaque disciple a le devoir de consacrer toutes ses facultés — celles de l’esprit, de l’âme et du corps — à celui qui a payé de sa personne la rançon de nos vies. Nous nous sommes engagés comme soldats, pour entrer dans le service actif, pour subir des épreuves, des humiliations et des blâmes, pour combattre le bon combat de la foi, en suivant les traces du Chef de notre salut. {Év 553.1}

Dans l’Église, les responsables sont nommés en tant qu’ouvriers avec Dieu pour l’édification du corps du Christ. Les pères et les mères qui mettent en pratique la Parole de Dieu sont membres du corps du Christ. Ils élèvent et exhortent leurs enfants selon la Parole de Dieu, entraînant une petite armée à se tenir debout sous la bannière du Christ. Ils sont témoins de Dieu, montrant au monde qu’ils se laissent diriger par le Saint-Esprit. Le Christ est leur modèle et ils élèvent leurs enfants dans la connaissance de Dieu. {LVH 25.2}

1 Samuel 9

12 mars 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/09_1samuel/1sam_09.mp3]

1 Il y avait un homme de Benjamin, nommé Kis, fils d’Abiel, fils de Tseror, fils de Becorath, fils d’Aphiach, fils d’un Benjamite. C’était un homme fort et vaillant.

2 Il avait un fils du nom de Saül, jeune et beau, plus beau qu’aucun des enfants d’Israël, et les dépassant tous de la tête.

3 Les ânesses de Kis, père de Saül, s’égarèrent; et Kis dit à Saül, son fils: Prends avec toi l’un des serviteurs, lève-toi, va, et cherche les ânesses.

Vigile matinale 12 mars

12 mars 2016

« C’est lui qui, lors de l’assemblée au désert, étant avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï et avec nos pères, reçut des oracles vivants, pour nous les donner. » Actes 7.38

Depuis le péché de nos premiers parents, il n’y a plus eu de communication directe entre Dieu et l’homme. C’est entre les mains de son Fils que le Père a remis le monde pour le racheter par son œuvre médiatrice, tout en revendiquant la sainteté et l’autorité de sa loi. Toutes les relations qui ont été établies entre le ciel et notre humanité déchue ont eu le Fils de Dieu pour intermédiaire. C’est le Fils de Dieu qui fit la promesse de la rédemption à nos premiers parents, et c’est lui qui se révéla aux patriarches. Adam, Noé, Abraham, Isaac, Jacob et Moïse connaissaient l’Évangile. Ils attendaient leur salut d’un substitut qui se porterait garant de l’humanité. Ils s’entretenaient avec celui qui devait s’incarner ici-bas, et quelques-uns d’entre eux ont même parlé face à   face avec lui et avec ses anges.

Non seulement Jésus-Christ a été le conducteur des Hébreux à travers le désert, l’Ange en qui était le nom de Jéhovah, et qui, voilé par la colonne de nuée, marchait au désert devant les caravanes d’Israël, mais c’est lui qui donna la loi à ce peuple. C’est Jésus-Christ qui, du Sinaï enflammé, prononça les dix préceptes de la loi de son Père, et c’est lui encore qui remit à Moïse cette loi gravée sur les tables de pierre.{PFC 188.3-4}