Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 19 octobre

19 octobre 2019

Un Autre Point de  Vue

« Elles s’étendent comme des vallées, comme des jardins près d’un fleuve, comme des aloès que l’Éternel a plantés, comme des cèdres le long des eaux. » Nombres 24:6

 

L’île de Madagascar est en vérité une belle terre riche avec une variété de fruits et légumes; Une visite à la campagne révèle une terre vallonnée de collines et de vallées avec des rivières et les ruisseaux aux forts courants. La majeure partie des moyens de subsistance de la population est basée sur l’agriculture et plusieurs utilisent encore la méthode traditionnelle. Avec toute cette eau, l’aliment de base est le riz et même dans la capitale d’Antananarivo (dénommée « Tana » par les locaux), il y a des rizières à chaque endroit où il y a un point d’eau.

Alors que les gens de Tana déplorent les nombreux inconvénients dans l’économie et le manque de développement liés aux bouleversements politiques de ces dernières années, l’esprit de survie brille chez le peuple. La dureté de la situation économique a fait que beaucoup de malgaches sont devenus physiquement plus actifs, comme souvent il n’y a soit aucun emploi soit pas d’équipement mécanique. Par exemple, dans les petites villes, il n’est pas rare de trouver des charrettes tirées par des hommes pour le transport de marchandises et de passagers.

Les reculs économiques ne sont pas nécessairement voulus par un gouvernement ou le peuple ; toutefois, les gains en matière de santé générale (car il y a moins de maladies métaboliques de civilisation) ne peuvent être ignorés bien que les gens soient contraints par les circonstances à revenir au travail manuel et physique pour leur survie.

Une observation occasionnelle des marchandises vendues dans de nombreuses boutiques à Madagascar montre des denrées alimentaires, des produits naturels pour la plupart avec peu de produits importés ou traités (bien que Tana ait vu une augmentation d’entreprises étrangères et un afflux d’aliments transformés). Les marchés ont généralement encore des produits naturels frais, et même les méthodes de préparation des aliments sont peu compliquées. Entre la forte activité physique et l’abondance des produits naturels frais, ainsi que la limitation des aliments hautement transformés, le peuple de Madagascar est vraiment béni et peut être considéré comme bénéficiant de bonnes dispositions pour une meilleure santé. C’est très rare d’y voir un autochtone avec des signes évidents d’obésité.

Il est commode de désirer la facilité et de percevoir l’aspect pratique qui provient des aliments transformés achetés au magasin. Mais c’est ma conviction que, si des produits frais et des modes de vie plus simples avaient été promus au niveau national dans la plupart des pays, les bienfaits auraient été plus importants pour la santé. C’est juste un autre point de vue.

Pépite de santé :
« Naturels, les produits frais restent encore le meilleur choix pour se nourrir. »

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