Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 27 janvier

27 janvier 2022

Refuser Jésus

« À cette nouvelle, le roi Hérode fut troublé. […] Il rassembla tous les grands prêtres et les scribes du peuple pour leur demander où devait naître le Christ. […] Alors Hérode fit appeler en secret les mages et se fit préciser par eux l’époque de l’apparition de l’étoile. Puis il les envoya à Bethléem en disant : Allez prendre des informations précises sur l’enfant ; quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que moi aussi je vienne me prosterner devant lui. […] Quand Hérode se vit joué par les mages, sa fureur fut extrême ; il fit supprimer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléem et dans son territoire. » Matthieu 2.3-16

Hérode était « troublé ». Ceci dit, n’importe quel roi aurait éprouvé la même chose en apprenant la naissance d’un enfant qui allait occuper son trône. Mais Hérode le Grand avait plus de raisons d’être préoccupé, notamment parce qu’il n’était pas Juif de naissance, mais Iduméen – une branche des Édomites. Cependant, il était Juif par la religion qu’il professait et par sa citoyenneté. De plus, Rome l’avait nommé roi des Juifs en l’an 37 avant Jésus-Christ. Pour être mieux accepté par les Juifs qu’il gouvernait, Hérode avait épousé Mariamne, l’héritière de lignée juive royale.

En réalité, Hérode éprouvait un grand sentiment d’insécurité. Il avait une véritable soif de pouvoir et était très soupçonneux. Tout ceci faisait de lui un homme impitoyable quand il sentait que sa position était mise en cause.

Tous ceux qui osaient menacer Hérode étaient rapidement éliminés. Ainsi, peu de temps après avoir accordé à son beau-frère le statut de grand-prêtre, Hérode fit en sorte qu’il se noie « accidentellement » dans la piscine du palais. Mariamne, son épouse préférée, partagea le sort de son frère quand Hérode la soupçonna de comploter contre lui. Encore en raison de ses craintes, Hérode fit tuer deux de ses fils. Cinq jours avant sa mort (à peu près à l’époque de la naissance de Jésus), il fit exécuter un troisième fils, son aîné, et par là même son héritier. L’empereur romain Auguste affirma qu’il était moins dangereux d’être le cochon d’Hérode que son fils.

C’était donc un roi qui ne supportait aucune remise en cause de son autorité. Or, c’est sur le territoire d’Hérode que naquit Jésus. Il n’est pas étonnant qu’il ait été « troublé » lorsque les mages lui posèrent la question : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? » (Matthieu 2.2). De même, il n’est pas surprenant qu’il ait fait tuer tous les enfants mâles de Bethléem de moins de deux ans dans le désir d’éliminer un rival potentiel.

Ainsi, les mages réagirent de façon positive à l’annonce de la naissance de Jésus, mais ce ne fut pas le cas d’Hérode. Après tout, en chacun de nous se trouve un Hérode qui veut être le roi ou la reine de notre vie. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)

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