Un appel à la réflexion
« Marie retenait toutes ces choses et y réfléchissait. » Luc 2.19
« Ne saviez-vous pas que j’ai à faire chez mon Père ? Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Puis il descendit avec eux à Nazareth ; il leur était soumis. Sa mère retenait toutes ces choses. » Luc 2.49-51
Réfléchir ! C’est ce que les mères font de mieux. En fait, ce n’est peut-être pas ce qu’elles font de mieux, mais elles semblent réfléchir sans cesse. Elles fonctionnent différemment des hommes. La plupart des pères s’inquiètent de temps à autre au sujet de leurs enfants, notamment quand ils rencontrent des difficultés ou prennent une mauvaise voie. En revanche, les mères sont inquiètes en permanence, ce qui étonne les hommes.
Les mères ont une grande capacité de réflexion. C’était le cas de la mienne. Elle tenait un petit livre pour chacun de ses quatre enfants.
Dans ce livre, elle avait glissé une boucle de mes cheveux après ma première visite chez le coiffeur, avait noté la date à laquelle j’avais commencé à marcher à quatre pattes, puis la date à laquelle j’avais fait mes premiers pas. Elle avait indiqué combien je mesurais et je pesais, y avait noté mes premiers mots, ainsi que mes expressions enfantines. Marie était comme cela : elle tenait un livre dans son cœur. Quel livre cela devait être ! Du côté positif, elle se remémorait qu’un ange lui avait annoncé qu’elle serait enceinte alors qu’elle était encore vierge et que son enfant serait le Fils de Dieu, le Messie. Puis, informés par les anges, les bergers étaient venus louer Dieu pour sa naissance et sa mission. Bien sûr, elle ne pouvait oublier les mages d’Orient qui avaient suivi une étoile qui n’en était pas une, et étaient venus adorer le nouveau-né, le roi d’Israël. De tels événements auraient incité toutes les mères à réfléchir. Mais il y avait aussi un revers à la médaille, le côté sombre de l’histoire et des premières années de Jésus. Certains événements avaient serré son cœur de mère. Non seulement la naissance de Jésus avait entraîné le massacre des nouveau-nés de Bethléem, ordonné par Hérode et auquel ils avaient échappé de justesse en s’enfuyant en Égypte, mais il y avait eu aussi le message ambivalent de Siméon, qui avait reconnu Jésus comme le Sauveur, mais qui avait ajouté qu’il serait comme une épée qui transpercerait le cœur de Marie.
Enfin, l’enfant venait de renier son père et de dire à sa mère que son Père était Dieu. Pourtant, il était leur enfant. Il vivait dans leur foyer et mangeait les repas qu’elle préparait, comme n’importe quel enfant. Il n’est donc pas étonnant que Marie retienne toutes ces choses et y réfléchisse. Nous devons faire la même chose. Chaque jour, nous sommes invités à tourner les yeux vers Jésus et à réfléchir au sens de sa vie et de sa mort pour nous. Aujourd’hui, et chaque jour, nous devons méditer sur Jésus et son plan pour nous. Dieu veut que nous développions cette capacité de réflexion. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)