Parabole 2 – Attendre fidèlement le retour de Jésus

« Quel est donc l’esclave avisé et digne de confiance que le maître a nommé responsable de ses domestiques, pour leur donner la nourriture en temps voulu ? Heureux cet esclave, celui que son maître, à son arrivée, trouvera occupé de la sorte ! Amen, je vous le dis, il le nommera responsable de tous ses biens. Mais si c’est un mauvais esclave qui se dit : « Mon maître tarde à venir », qu’il commence à battre ses compagnons d’esclavage, qu’il mange et boive avec les ivrognes, le maître de cet esclave viendra le jour où il ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il le mettra en pièces et lui fera partager le sort des hypocrites ; c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents. » Matthieu 24.45-51 

La deuxième parabole porte également sur le thème de l’urgence et de l’importance de veiller mentionné dans la première parabole, mais elle ajoute certaines nuances. Elle développe l’idée que les chrétiens ont des devoirs et des responsabilités éthiques tandis qu’ils attendent le retour du Christ et veillent. Ils ne doivent pas être oisifs. Or, dans cette histoire, le retour du maître est retardé pour des raisons que les domestiques ignorent. Malheureusement, le retard peut entraîner certaines personnes à adopter un comportement mauvais. Les domestiques sont seuls et ils ne savent pas ce qui se passe, alors l’un d’entre eux laisse libre cours à ses passions. Il commence à être violent avec les autres et à mener une vie de débauche. Après tout, il a l’impression que le temps sera long avant le retour du maître. Mais Jésus insiste sur la leçon de la première parabole : « Le maître de cet esclave viendra le jour où il ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas ». Puis il ajoute une précision, qui sera mentionnée de nouveau dans la conclusion de la quatrième et de la cinquième parabole (Matthieu 25.30,46). Les serviteurs infidèles perdront leur récompense céleste et recevront à la place la même rétribution que les Juifs infidèles (Matthieu 8.12), que les gens mauvais en général (Matthieu 13.41-42,50) et que les scribes et les Pharisiens (Matthieu 23.13,15,23,25,27,29). Cette quatrième parabole et les suivantes mettent l’accent sur la notion de fidélité et sur l’importance de veiller de façon plus complète que la première. Frank Belden, qui a composé des cantiques, a repris le message des deux premières paraboles dans « We Know Not the Hour » [Nous ne connaissons pas l’heure]. Puisque « nous ne connaissons pas l’heure du retour de notre Maître, […] veillons et préparons-nous », car « il reviendra, alléluia, alléluia ! Il reviendra sur les nuées de la gloire incomparable de son Père, mais nous ne connaissons pas l’heure de son retour ».

C’est un bon conseil pour tous ceux qui oublient trop facilement que, même si le temps semble long, le Seigneur revient bientôt, et qui pensent donc pouvoir vivre de façon insouciante. Nous sommes tous concernés par ce risque. (Geroge Knght – Tournez les yeux vers Jésus)