Parabole 6 – Éviter les surprises
« Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : « Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; héritez le royaume qui a été préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger et vous m’avez recueilli ; j’étais nu et vous m’avez vêtu ; j’étais malade et vous m’avez visité ; j’étais en prison et vous êtes venus me voir. » Alors les justes lui répondront : « Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons- nous donné à manger ? – ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire ? Quand t’avons-nous vu […] en prison, et sommes-nous venus te voir ? » Et le roi leur répondra : « Amen, je vous le dis, dans la mesure où vous avez fait cela pour l’un de ces plus petits, l’un de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » Matthieu 25.34-40
Avez-vous prêté attention aux points d’interrogation ? Plus la parabole approche de sa conclusion, plus ils sont nombreux. Ceci montre clairement que le jugement est plein de surprises. Ces surprises sont dues au fait que beaucoup de gens ont une mauvaise compréhension de ce qu’est la véritable religion. En effet, ils considèrent qu’avoir une religion consiste à croire à des doctrines justes, à mettre en pratique certains rites ou à accomplir certaines tâches. Or, ce n’est pas la conception de Dieu. Dans l’un des textes majeurs de l’Ancien Testament sur ce sujet, Dieu déclare par l’intermédiaire de Michée que, ce qu’il attend de ses enfants, ce n’est pas un comportement acceptable ou une obéissance rituelle, mais c’est qu’ils agissent selon l’équité, qu’ils aiment la fidélité et qu’ils marchent modestement avec leur Dieu (Michée 6.8). Dans les 24 premiers chapitres de Matthieu, Jésus cite ce verset trois fois (Matthieu 9.13 ; 12.7 ; 23.23), chaque fois en parlant de la conception erronée de la véritable religion. D’ailleurs, tout le Nouveau Testament aborde ce thème. Jacques souligne : « La religion pure et sans souillure devant celui qui est Dieu et Père consiste à prendre soin des orphelins et des veuves dans leur détresse, et à se garder de toute tâche du monde » (Jacques 1.27). Paul affirme que « celui qui aime l’autre a accompli la loi » (Romains 13.8-10 ; voir aussi Galates 5.14). Le premier Évangile n’est pas non plus silencieux sur le sujet de la véritable religion et les récompenses qui y sont associées. Jésus dit les choses très clairement : « Quiconque donnera à boire ne serait- ce qu’une coupe d’eau fraîche à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis, il ne perdra jamais sa récompense » (Matthieu 10.42). Jésus souligne que les deux grands commandements sont d’aimer Dieu et d’aimer son prochain. Il définit la perfection en termes de miséricorde vis-à-vis de ses ennemis (Matthieu 5.43-48 ; Luc 6.36). Il déclara clairement au jeune homme riche préoccupé par la perfection de son comportement qu’il devait vendre ses biens et les donner aux pauvres, et qu’alors sa récompense serait un trésor dans le ciel (Matthieu 19.21). Il est temps que ceux qui considèrent que la doctrine, le mode de vie, et même la prière et l’étude de la Bible sont au cœur de la véritable religion, écoutent. Tout ceci n’est pas à négliger, mais il existe quelque chose de plus important encore. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)
