Parabole 7 – L’essentiel de la véritable religion

« Ensuite, il dira à ceux qui seront à sa gauche : « Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et pour ses anges. Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire. J’étais […] nu, et vous ne m’avez pas vêtu. » […] Alors ils répondront, eux aussi : « Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim ou soif, étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, sans nous mettre à ton service ? » Alors il leur répondra : « Amen, je vous le dis, dans la mesure où vous n’avez pas fait cela pour l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait. » Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes, à la vie éternelle. » Matthieu 25.41-45

 Dans le contexte général de la parabole des moutons et des chèvres, ce sont les Pharisiens et ceux qui leur ressemblent qui sont perdus, car ils n’ont pas compris ce qu’était la véritable religion. Les Pharisiens croyaient aux formes extérieures dans les domaines de la doctrine, du mode de vie et des rituels religieux, mais tout ceci ne provenait pas de leur cœur et ne les rendait pas plus aimants. La doctrine, le mode de vie et les rituels ne sont pas une fin en soi, mais plutôt un moyen de faire l’expérience d’un cœur transformé qui incite à mener une vie d’amour et de miséricorde. Si l’on oublie le véritable objectif, ces choses que les gens soi-disant pieux et attachés aux affaires de l’Église considèrent comme importantes, n’ont en fait aucune valeur. Ceux qui mettent l’accent sur les activités dites « religieuses » mais qui n’en sont pas seront perdus, d’après ce que dit Jésus. Ellen White résume parfaitement les enseignements de Jésus. Commentant la parabole des moutons et des chèvres, elle écrit : « Le Christ décrivit à ses disciples la scène du grand jour du jugement, alors qu’il se tenait sur le mont des Oliviers. Il montra que sa décision dépendrait d’un seul facteur. Quand les nations seront rassemblées devant lui, il n’y aura que deux classes, dont la destinée respective sera déterminée par ce qui aura été fait ou négligé par rapport à lui dans la personne des pauvres et des affligés. » (Jésus-Christ, p. 639) Il ne s’agit pas du salut par les œuvres, mais d’une réponse provenant du cœur à l’amour de Dieu, une compréhension de cet amour qui incite à partager avec autrui les dons qu’il nous accorde. L’une des leçons importantes de cette parabole est que les activités qui comptent vraiment sont simples et non calculées. Le critère essentiel permettant d’entrer dans le royaume des cieux est le fait d’accepter pleinement l’amour de Dieu et sa manifestation dans notre vie quotidienne. Ceux qui le comprennent commencent à vivre selon le principe du service et de la grandeur qui est mentionné à plusieurs reprises dans les enseignements de Jésus. Ils vivront éternellement, car ils ont accepté le principe de l’amour, qui est le principe du royaume. Par conséquent, par la grâce de Dieu, ils vivent cette justice qui surpasse celle des scribes et des Pharisiens (Matthieu 5.20). Ils sont donc prêts à entrer dans le royaume.

Père, aide-moi à faire partie de ces gens-là. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)