L’essence du christianisme d’après Jésus
« Je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez les uns les autres ; comme je vous ai aimés, que vous aussi, vous vous aimiez les uns les autres. Si vous avez de l’amour les uns pour les autres, tous sauront que vous êtes mes disciples. » Jean 13.34-35
C’est l’une de ces prédications que je n’oublierai jamais. Je prêchais sur l’un de mes sujets préférés et je terminai par l’un de mes « versets » préférés : « Si vous observez le sabbat, tous sauront que vous êtes mes disciples. Si vous payez votre dîme, tous sauront que vous êtes mes disciples. Si vous mangez ce qui est bon pour la santé, tous sauront que vous êtes mes disciples. ». Après le dernier chant, une personne qui s’était récemment convertie s’approcha de moi et me demanda avec enthousiasme où se trouvait ce passage. Apparemment, elle voulait mémoriser un texte typiquement adventiste afin de pouvoir le citer en discutant avec sa famille et ses amis.
Je lui répondis qu’elle ne m’avait pas écouté très attentivement et elle fut bien déçue. Certaines personnes auraient apprécié la façon dont j’avais paraphrasé avec enthousiasme les paroles de Jésus. Mais elle me répondit simplement : « Si vous avez de l’amour les uns pour les autres, tous sauront que vous êtes mes disciples » (Jean 13.35).
Dans cette déclaration, Jésus nous donne sa définition personnelle de ce qu’être chrétien signifie. Malheureusement, de nombreux membres d’Église oublient ce texte. Ils sont très zélés quand il s’agit de la doctrine du sabbat, de l’état des morts, de la nature de Jésus quand il était sur la terre et du meilleur régime à suivre, mais ils oublient l’essentiel.
Vous aurez remarqué que je parle de certains « membres d’Église », et non de « chrétiens ». En effet, nous pouvons être des membres d’Église sans pour autant être des chrétiens. Vous conviendrez que c’est une idée effrayante. Nous pouvons croire aux véritables doctrines et respecter parfaitement la réforme de santé ainsi que d’autres pratiques, tout en étant perdus. En fait, certaines des personnes les plus passionnées par les doctrines et les questions relatives au mode de vie sont parfois « plus mauvaises que le diable » dans leurs relations avec autrui.
Le christianisme ne consiste pas à renoncer à de fausses croyances pour suivre les véritables doctrines. Il ne s’agit pas non plus de renoncer à certaines pratiques malsaines pour en adopter de meilleures, même si la Bible nous explique pourquoi ces changements sont positifs.
Être chrétien signifie s’intéresser aux autres et les aimer. Les doctrines chrétiennes et les questions relatives au mode de vie trouvent tout leur sens dans le contexte de cet amour. Mais si elles n’ont pas l’amour, les personnes qui suivent les meilleures doctrines et adoptent un mode de vie parfait ne correspondent pas pour autant à la définition que donne Jésus du christianisme. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)