Le fondement de l’évangile
« Je vous confirme, mes frères, la bonne nouvelle que je vous ai annoncée, celle que vous avez reçue, dans laquelle vous vous tenez et par laquelle aussi vous êtes sur la voie du salut, si vous la retenez dans les termes où je vous l’ai annoncée ; autrement, c’est pour rien que vous seriez venus à la foi. Je vous ai transmis, avant tout, ce que j’avais moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures. Il a été enseveli, il s’est réveillé le troisième jour, selon les Écritures. » 1 Corinthiens 15.1-4
Dans notre cheminement, nous avons étudié l’incarnation de Jésus, sa vie sans péché, sa mort en sacrifice et sa résurrection d’entre les morts. Nous arrivons maintenant à la fin de sa vie sur la terre, mais non à la fin de son influence et de son œuvre. Le Christ exerce toujours un impact dans notre monde, que nous pouvons résumer en un mot : « Évangile », ce qui signifie « Bonne Nouvelle ».
L’apôtre Paul est l’auteur biblique qui parle de l’Évangile rédempteur avec le plus de précisions. Aujourd’hui, je vous invite à méditer sur ses pensées. L’une des définitions les plus intéressantes de Paul se trouve dans 1 Corinthiens 15.1-4. Le fait que Jésus est mort pour nos péchés et qu’il est ressuscité afin que nous puissions avoir la vie est le fondement même de l’Évangile. Sa mort seule ne peut nous sauver. Les sauveurs morts ne sont utiles à personne. Ainsi, la résurrection de Jésus est au cœur de la Bonne Nouvelle. Pour bien des raisons, il s’agit de son aspect le plus important. Mais avant d’étudier de façon plus approfondie le sens de la résurrection, nous devons aborder d’autres aspects de l’Évangile, en gardant en mémoire le fait qu’ils sont également fondés sur la mort et la résurrection du Christ, les piliers de la Bonne Nouvelle.
Paul explique de nouveau le sens du mot « Évangile » dans Romains 1.16,17, un texte dans lequel il affirme qu’il n’a « pas honte de la bonne nouvelle ; elle est en effet puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif d’abord, mais aussi du Grec. Car en elle la justice de Dieu se révèle, en vertu de la foi et pour la foi, ainsi qu’il est écrit : Celui qui est juste en vertu de la foi vivra ». C’est de ce passage que vient l’expression « justification par la foi ».
Un autre passage met l’accent sur le sens de la Bonne Nouvelle, même si ces mots n’y sont pas mentionnés : « C’est par la grâce, en effet, que vous êtes sauvés au moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas en vertu des œuvres, pour que personne ne puisse faire le fier » (Éphésiens 2.8-9). Il est important que nous lisions souvent ces textes et que nous méditions sur ce que les idées qui y sont développées signifient pour notre vie. De la sorte, nous pouvons sans cesse nous remémorer que la puissance salvatrice de l’Évangile est fondée sur les deux points d’ancrage de la vie du Christ que nous aurons passé du temps à étudier cette année : sa mort pour nos péchés et sa résurrection, pour que nous puissions avoir la vie.
(George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)