Dieu regarde au cœur

« Et l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. L ‘Éternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur. » (1 Samuel 16.7)

Mille ans avant que les bergers n’entendent chanter le chœur angélique et n’aillent adorer l’enfant Jésus dans l’étable de Bethléhem, un autre petit berger gardait les troupeaux de son père sur les mêmes collines.

Ce jeune homme devint le plus grand de tous les rois d’Israël, un brillant stratège militaire, un musicien virtuose, un poète et compositeur génial, l’ancêtre de Jésus de Nazareth, un type du messie-roi, un homme selon le cœur de Dieu…
Pourtant, ni ses frères, ni son père, ni même le prophète Samuel n’avaient vu en ce jeune homme roux, de bel aspect, de stature moyenne, expert au maniement de la fronde, courageux face aux bêtes qui attaquaient le bétail, autre chose qu’un musicien sensible et un petit berger responsable. Samuel se trompa, car en voyant Eliab, le premier-né d’Isaï, très semblable en stature à Saül, au port princier et beau de traits, il pensa qu’il était l’élu du ciel. Mais l’Éternel lui dit : « Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. L’Éternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur. » Pourquoi Dieu choisit-il David ? Que vit-il en lui ? Il scruta son cœur.

Voici le commentaire d’Ellen White à ce sujet : « La vraie beauté s’exprime par la sagesse et l’excellence du caractère et de la conduite. C’est la bonté du cœur qui nous rend agréables à Dieu. […] L’erreur de Samuel doit nous apprendre combien sont vaines les appréciations fondées sur les agréments du visage ou sur la beauté de la taille comparés aux qualités véritables qui sont connues de Dieu seul. » (Patriarches et prophètes, p. 624)

Bien que le prophète ait procédé en secret à la cérémonie de l’onction et que le jeune berger soit retourné sur les collines avec les troupeaux de son père, pour David, cela correspondait à l’annonce du destin sacré qui l’attendait.
C’est pourquoi il décida d’être toujours fidèle au dessein de Dieu. Dans son cœur, David pressentit en tout cela la Providence divine.

Souvenez-vous aujourd’hui que Dieu scrute votre cœur. Le caractère est l’unique chose que vous emporterez au ciel.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)