Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 18 Mai

18 mai 2025

Victorieux pour vaincre !

« Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc ; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre. » (Apocalypse 6.2)

Que symbolise ce cheval blanc ? Quelle étape de l’histoire de l’Église adventiste représente-t-il ? Quelle théologie de l’histoire nous apporte-t-il ? Les Pères de l’Église et les réformateurs du XVIe siècle virent dans ce cheval blanc la cause de Christ durant le premier siècle du christianisme. Les interprètes prétéristes actuels le reconnaissent comme un symbole du pouvoir militaire et l’identifient à l’empire romain ou à ses ennemis les plus implacables, les Parthes. Les futuristes disent que ce cheval est un symbole de l’antéchrist final. Quelques auteurs catholiques considèrent qu’il représente Christ lui-même et son Église cheminant victorieusement à travers l’histoire. Finalement, la position historiciste que partagent les adventistes, a récupéré l’interprétation originelle et y voit les triomphes du christianisme à l’époque apostolique.

Aussi bien une exégèse correcte que la vérification historique rendue possible grâce aux Écritures, confirment que le christianisme apostolique fut un mouvement évangélisateur victorieux. En effet, la Bible n’associe jamais le mot « victoire » aux puissances du mal. Le mal, dans le langage biblique, est un pouvoir vaincu. La victoire se réfère toujours aux triomphes de la vérité, du peuple de Dieu, de l’Évangile et de la grâce divine. La couleur blanche, toujours appliquée aux réalités célestes, ainsi que le message profond de l’Apocalypse, corroborent cette interprétation.

« L’Église est maintenant militante. Nous sommes confrontés aujourd’hui à un monde soumis aux ténèbres de minuit, presque complètement livré à l’idolâtrie. Mais le jour vient où, la bataille achevée, la victoire sera acquise. La volonté de Dieu doit s’accomplir sur la terre comme au ciel. Alors les nations ne reconnaitront pas d’autre loi que celle du ciel. Tous, revêtus de vêtements de louange et de reconnaissance, du manteau de la justice du Christ, formeront une famille heureuse et unie. La nature entière, resplendissant d’une incomparable beauté, offrira à Dieu un perpétuel tribut de louange et d’adoration. » (trad. libre de Ellen White, Testimony Treasures, vol. 3, p. 225)

« La vérité triomphera », murmurait Jean Hus tandis que son corps se consumait sur le bûcher. Le réformateur tchèque avait raison : ni l’apostasie, ni la persécution, ni le monde sécularisé, ni quelque autre attaque contre la vérité de l’Évangile, aussi violente qu’elle soit, ne pourra l’anéantir. L’Église, les fidèles enfants de Dieu, le message pour notre temps triompheront, vaincront. Voilà la théologie de l’histoire que nous apporte le cheval blanc.

Portez bien haut l`étendard de la vérité, où que vous alliez aujourd’hui.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

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