La crucifixion
« Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé le Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. » (Luc 23.33)
En 1968, on trouva dans un ancien cimetière de Jérusalem les restes d’un jeune de 25 ans qui avait été crucifié à la moitié du 1er siècle. Il s’agissait du témoignage archéologique le plus semblable de la crucifixion de Jésus. Le Crâne était une petite élévation rocheuse située au nord-ouest de Jérusalem, à cent mètres de la muraille, près de la porte Éphraïm. Là, ils crucifièrent Jésus avec deux malfaiteurs. La crucifixion était la condamnation la plus cruelle et honteuse pratiquée par les romains. Les juifs le savaient et, avec fureur et une haine féroce, ils demandèrent à Pilate la crucifixion du Christ.
La croix du Christ et ses souffrances signifiaient, premièrement, l’accomplissement de beaucoup de prophéties de l’Ancien Testament : « Parce qu’il s’est livré lui-même par la mort, et qu’il a été compté parmi les transgresseurs – alors qu’il a porté les péchés d’une multitude et qu’il est intervenu pour les transgresseurs. » (És 53.12. Voir Lc 23.33-34) ; « Ils me lacèrent les bras et les jambes. […] ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique » (Ps 22.17, 19. Voir Mt 27.35) ; « Ils mettent du poison dans ma nourriture, et, pour apaiser ma soif, ils me font boire du vinaigre. » (Ps 69.22. Voir Mt 27.24, 28)
La croix du Christ fut aussi un témoignage vivant du pardon divin. Jésus n’invoqua aucune malédiction ou vengeance contre les soldats, les prêtres et les Pharisiens qui l’assassinaient. La croix du Calvaire confronta, pour la dernière fois, Christ à Satan. Elle fut l’expression de la frénésie satanique contre le Fils de Dieu, l’apogée de sa rébellion et opposition au Créateur. Elle fut, à la fois, la confirmation de sa ruine et sa défaite définitive.
Mais la croix de Christ, ses souffrances et sa mort, furent aussi une opportunité finale de repentir, de conversion et de foi pour le bon larron qui mourrait à ses côtés. La servante du Seigneur dit : « En ce Jésus, meurtri, attaché à la croix, objet des moqueries, il reconnaît l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. […] “ Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. ”[…] Quelle joie, pour le Sauveur, d’entendre le malfaiteur mourant manifester sa foi et son amour! » (Ellen White, Jésus-Christ, p. 754) Et la réponse de Christ ne se fit pas attendre : « Amen, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » (Lc 23.43) Par ces paroles, Christ signifie que la croix est garantie, promesse, gage de vie éternelle, à ce moment, maintenant, et toujours.
Remerciez aujourd’hui Dieu du don béni de Jésus !
(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)