Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinnale du 11 Août

11 août 2025

Amour filial et ombre de la mort

« Jésus voyant sa mère, et, près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voici ton fils. Puis il dit au disciple : Voici ta mère. Et dès cette heure-là, le disciple la prit chez lui. » (Jean 19.26-27)

Matthieu dit que, quand il fut crucifié, beaucoup de femmes qui l’avaient suivi jusqu’en Galilée pour le servir, restèrent regardant Jésus de loin (27.5), mais Jean indique qu’au pied de la croix se tenaient « sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie Madeleine » (19.25). Ces femmes furent témoins des horreurs de la crucifixion ; elles écoutèrent la fureur satanique des prêtres et des scribes qui le raillaient ; elles assistèrent à la brutale exécution des soldats romains ; les phénomènes naturels qui accompagnèrent la mort de Jésus les effrayèrent : les ténèbres qui enveloppèrent Golgotha et le tremblement de terre qui brisa les rochers. Ces femmes virent avec angoisse les souffrances agonisantes de Jésus et sentirent dans leur corps la pression d’une douleur profonde indicible.

Mais Marie, la mère angoissée du Sauveur, supporta de façon particulière cet instant. En un moment déterminé, face au spectacle brutal, Jean dut la retirer du lieu des souffrances de son fils : « Elle voit ses mains étendues sur la croix ; on apporte un marteau et des clous ; quand les pointes s’enfoncent dans les chairs tendres, les disciples, le cœur brisé, emmènent loin de cette scène lamentable le corps défaillant de la mère de Jésus. » (Ellen White, Jésus-Christ, p. 748) Au moment de mourir, quand il sentait qu’il manquait de respiration, dans son dernier souffle, Jésus parcourut du regard ceux qui entouraient la croix et, quand il vit sa mère, il dit : « Femme, voici ton fils » ; et ensuite s’adressant à Jean : « Voici ta mère ». Ellen White commente à nouveau : « Oh quel Sauveur plein de compassion et d’amour ! Au milieu de ses souffrances physiques et de l’angoisse de son esprit, il avait une pensée de sollicitude pour sa mère. Il n’avait pas d’argent à lui laisser ; mais il était lui-même dans le cœur de Jean comme un joyau enchâssé dans un écrin ; et il fit à son disciple un legs précieux, sa mère […] L’exemple parfait de l’amour filial du Christ brille d’un éclat toujours aussi vif à travers les siècles. » (Ibid., p. 755-756)

Parce qu’il y a un Dieu dans les cieux… prenez soin, aimez et protégez les personnes que vous avez à votre charge.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

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