Je reviens

« Que votre cœur ne se trouble pas. Mettez votre foi en Dieu, mettez aussi votre foi en moi. Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, vous aurais-je dit que je vais vous préparer une place ? Si donc je m’en vais vous préparer une place, je reviens vous prendre auprès de moi pour que là ou, moi, je suis, vous soyez, vous aussi. » (Jean 14.1-3)

« Je reviens », ainsi naquit l’espérance bienheureuse des chrétiens en le second avènement du Christ. Ces paroles ouvraient à nouveau une espérance messianique. Mais cette venue ne doit pas être confondue avec la première, ni non plus avec la rencontre personnelle avec Christ dans le processus du salut, ni comme certains l’ont dit, avec l’arrivée du Consolateur promis qui le représente. La seconde venue du Christ est l’accomplissement final de l’œuvre rédemptrice qu’il réalisa lors de la première : « De même aussi le Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés d’une multitude, apparaîtra une seconde fois, en dehors du péché, pour ceux qui l’attendent en vue du salut. » (Hé 9.28)

« La proclamation de la venue de Jésus devrait être aujourd’hui, comme elle le fut pour les bergers de la plaine de Bethlehem, un “ sujet de grande joie ”. Ceux qui aiment réellement le Sauveur ne peuvent s’empêcher d’acclamer le message divin annonçant le retour de celui en qui sont concentrées leur espérance de vie éternelle ; de celui qui revient, non plus pour être injurié, méprisé et rejeté, comme la première fois, mais en puissance et en gloire, pour racheter son peuple. » (Ellen White, La Tragédíe des Siècles, p. 367)

« Je reviens », la promesse résonne comme un écho chaque fois que le Nouveau Testament mentionne l’espérance dans le glorieux avènement. Elle imprègne décisivement la vie de l’église dans un programme d’espérance active et communicative. Elle est le référent plein d’espoir du salut des premiers chrétiens, Maranatha, le Seigneur vient ! Elle oriente l’application pratique de la réflexion théologique des Épitres. Elle donne au concept temps un sens salvateur pour le monde, en tant que temps de grâce et, pour l’église, elle se convertit en l’opportunité, le temps d’œuvrer pour conclure la mission. Finalement, « Je reviens » est la clé qui clôture les oracles sacrés, les révélations bibliques que Dieu a données au monde : « Oui, je viens bientôt ! Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! » (Ap 22.20)

Parce qu’il y a un Dieu dans les cieux… je vous assure que Jésus reviendra bientôt sur les nuées dans la gloire de son Père. (Mt 16.27)

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)