Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 08 mars

8 mars 2017

La fraternité, c’est quoi ? (1ère partie)

« Tous ceux qui étaient devenus des croyants vivaient dans une parfaite unité de cœur et d’esprit. Personne ne se prétendait propriétaire de ses biens, mais ils partageaient tout ce qu’ils avaient. » Actes 4 : 32

Quand on lit cela, on croit rêver ! Certains sceptiques en voyant l’Eglise vivre aujourd’hui, n’auraient aucun mal à parler de fiction concernant ce texte car nous sommes peu enclins à la vie, à un partage en communauté.

Quand je regarde ma communauté locale, je me demande combien de jours faudrait-il pour que nous commencions à nous « dévorer » les uns les autres ?

Or cette vie communautaire n’était pas une espèce de coutume nouvelle qu’on instaurait, un nouveau style de vie qu’on essayait de lancer, un nouveau concept du « vivre ensemble », mais le signe d’un amour vrai, comme des compatriotes qui se retrouvent à l’étranger, et s’entraident, joyeux de se savoir une même patrie lointaine, une patrie précisément où la loi est de s’aimer !

Quand nous parlons de communauté, de quoi rêvons-nous ? Je vous laisse quelques secondes (le faire réellement) … pas trop longtemps car vous risqueriez de vous tromper car l’Église n’est jamais comme on l’imagine !

Je prends un simple exemple -peut-être y avez-vous pensé-, celui des Douze. Première communauté évangélique. La communauté de Jésus. J’essaie de me les imaginer. Ils sont si différents. Du « collabo » Matthieu à Simon le « résistant ». Des hommes à nom grec, d’autres à nom juif. Et Juda le « vendu ».

Quand on voit leurs réactions jusqu’à leur débandade finale avant le calvaire, on peut se demander pourquoi Jésus a choisi ces douze et non douze inconditionnels, surdoués, s’entendant parfaitement, délicats, héroïques. Si j’avais été Jésus, si vous aviez été Jésus, quels douze vous auriez sélectionnés ! Je vous vois venir… J’imagine, j’idéalise mais Jésus était réaliste. Il est toujours réaliste, heureusement pour moi et pour vous !

Jésus ne cherche pas des gens « parfaits ». Nous devons nous poser la question : En me choisissant, Jésus a-t-il choisi un équipier parfait ? Non ! Il cherche à me faire progresser et c’est là son plus grand bonheur.

Les Douze sont un exemple encourageant pour moi et pour vous. Je ne sais pas pourquoi Jésus a choisi ces hommes, mais je sais ce qu’il en a fait : ils ont lancé la foi, ils ont fondé les premières communautés, ils sont devenus des colonnes. Et toi, que veux-tu que Jésus fasse de toi ?

Sony GENE

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