Je veux voir mon médecin

 ^« Mon âme, bénis l’Éternel, Et n’oublie aucun de ses bienfaits!C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies;C’est lui qui délivre ta vie de la fosse, Qui te couronne de bonté et de miséricorde; » Psaumes 103:2-4

Je m’assieds, fatiguée, mais heureuse. Éternuant, épuisée, avec un nez qui coule, couvant sûrement quelque chose de viral—mais me sentant prête à conquérir le monde. C’est vendredi après-midi et nous venons juste de terminer un camp consacré aux yeux à Hôpital SDA Kanye au Botswana. Notre troisième camp annuel pour les yeux aurait dû être plus facile, mais s’est avéré plus difficile. Les autoclaves ne fonctionnaient pas, affectant notre débit; un autre emprunté d’un hôpital gouvernement se trouvant à 100 kilomètres échoua à se mettre en marche, et finalement, deux ouvriers de maintenance restèrent éveillés toute la nuit du mardi pour faire fonctionner deux autoclaves le mercredi. Ceci fit que nous avons eu de plus longues heures de travail mais pour opérer moins de patients. A la fin de la semaine, cependant, avec la même équipe géniale qui s’est toujours mise en avant chaque année—un mélange d’employés du gouvernement et d’employés d’églises—nous avons réussi à compléter 104 opérations!

Des 104 opérations, 102 concernaient les cataractes. Ces 102 cataractes étaient les plus dures, les plus denses, les plus délicates auxquelles j’ai eu affaire. Elles allaient des cataractes brunâtres dures comme le roc aux cataractes morganiennes blanches et touffues avec de plus petits noyaux flottants, ou à des « PSC cataractes » étonnamment denses qui se terminaient avec plus de sclérose que j’aurais cherché. Le mercredi était particulièrement épuisant, où les patients souffrant de glaucome capsulaire semblaient apparaitre sur ma table consécutivement, aussi bien que des patients avec des complications de l’œil.

Mais c’était très gratifiant de voir tant de patients—surtout ces vieux Botswanais qui sont pauvres, faibles, et vulnérables—de passer d’état d’aveugles aux réjouissances du recouvrement de la vue. Quelques commentaires de patients incluaient: « Maintenant je peux rentrer chez moi et voir les visages et les yeux de mes petits-enfants clairement! » « S’il vous plait, dîtes-moi quand mon médecin arrive. Je veux voir mon médecin, parce que je ne pouvais la voir avant mon opération. » Un patient, un homme de 46 ans, avait voyagé plus de 400 kilomètres, et il était heureux de recouvrer la vue en tant que notre dernier patient du camp pour les yeux.

Je me sens humble mais éprouve une grande joie de faire partie du ministère de guérison de Jésus. Aussi, même si je suis physiquement et émotionnellement épuisée après une longue semaine de chirurgie, mon esprit est rempli de contentement et de joie.

Pépite de santé:
« Une cataracte est une opacité du cristallin de l’œil qui affecte la vision. La plupart des cataractes sont liées au vieillissement, les rendant très communes chez les personnes âgées. La bonne nouvelle est que l’on peut opérer les cataractes! »