« Je peux lire »
« afin qu’en voyant ils voient et n’aperçoivent point, et qu’en entendant ils entendent et ne comprennent point, de peur qu’ils ne se convertissent, et que les péchés ne leur soient pardonnés.’ Marc 4:12
Charlie avait 10 ans et c’était un garçon qui aimait jouer II participait de manière raisonnable en classe, mais trouvait toujours une excuse pour sortir au moment de la classe de lecture. L’enseignant suspectait que quelque chose n’allait pas bien chez Charlie mais ne savait pas quoi ou comment l’aider.
Un jour, Charlie nettoyait la salle de classe quand soudain il hurla « je peux lire, je peux lire! » L’enseignant, qui passait là par hasard, se retourna pour voir quelle était la cause de cette excitation. Il vit alors Charlie regardant le tableau sur lequel se trouvait une leçon de physique sur les miroirs et qui avait eu lieu ce jour-là. Pour Charlie, c’était la plus grande percée, car il avait finalement trouvé quelqu’un qui écrivait les mots d’une façon qui lui était facile de lire. Enfin l’enseignant comprit ce qui n’allait pas chez Charlie—il était dyslexique. Maintenant on pourrait l’aider.
Les définitions de la dyslexie varient. Certaines sources, comme le U.S. National Institutes of Health, la définissent spécifiquement comme un trouble d’apprentissage. D’autres sources, cependant, la définissent simplement comme une incapacité à lire dans le contexte d’une intelligence normale. Durant la petite enfance, les symptômes qui correspondent à un diagnostic tardif de dyslexie incluent un retard dans l’approche de la parole, une difficulté à distinguer la gauche de la droite, une difficulté avec la direction, et un manque de conscience phonologique, aussi bien que le fait d’être distrait par un bruit à l’arrière-plan. L’inversion de lettres ou de mots et l’écriture en miroir sont parfois notées chez les dyslexiques, mais ne sont pas considérées comme des caractéristiques de ce trouble. (www.en.wikipedia.org)
Un diagnostic précoce de cette condition est important pour aider et soutenir un enfant de manière adéquate dans ses années de formation.
Parfois nous souffrons de « dyslexie spirituelle » comme le cas auquel Esaïe fait référence:
« voyant, ils ne perçoivent pas » (Esaïe 6:9). Ce n’est pas que nous ne lisons pas les mots, mais nous ne réussissons pas à percevoir leur signification et par conséquent ne profitons pas des bénédictions.
Pépite de santé:
La mise en œuvre de ce qu’on a lu est un signe qu’on a perçu correctement.