Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 25 mai

25 mai 2019

Un Leadership Exemplaire

“J’ai entendu le Seigneur dire: “Qui vais-je envoyer et qui va marcher pour nous?” Ésaïe 6:8

« Nous avons encore beaucoup de Thomas sceptiques parmi nous. » Ce sont les mots d’Annie Kadyanpakeni, Chef du vllage de Njolomole à Ntcheu au Malawi, que j’ai entendus lors d’une visite dans la région.

J’étais accompagné d’un bénévole de la Formation des Formateurs de la région, Nicky Gumbaela, et du pasteur de ce district, Pasteur Gumbaela, qui tient à ce que les messages de sensibilisation au VIH/SlDA soient propagés dans toute sa région, et à toutes les dénominations. Nous revenions d’une visite dans l’un des villages de la région, où le chef de village nous a expliqué combien il était difficile de mobiliser ses villageois pour une rencontre, et encore plus pour qu’ils acceptent de subir des tests.

En rencontrant le chef Njolomole, nous lui avons demandé comment elle gérait le problème de résistance aux messages liés au VIH. Elle a répondu: « Ce n’est plus un problème. Ça, c’est du passe. » Je lui ai donc demandé comment elle est parvenue à contourner le problème. “Le problème que j’avais, c’est que les gens venaient aux rencontres, mais refusaient de se faire tester. Ils préféraient ne pas savoir. Certains pensaient que les tests étaient dangereux. Pour leur montrer qu’ils avaient tort, je me suis rendue à la clinique de Niolomole et, en revenant, je leur ai dit que j’étais la preuve vivante que le test était sans danger et que la piqûre sur le pouce n’était pas douloureuse. Plusieurs ont été convaincus et ont décidé de se faire tester. » Le Formateur des Formateurs a exprimé le souhait qu’un plus grand nombre de chefs de village suive son exemple.

Le chef Njolomole continue: « J’ai fait la même chose quand j’ai vu que certaines hésitaient à se faire tester contre le cancer du col de l’utérus. Je leur ai prouvé qu’elles n’avaient rien à craindre en me rendant au District Hospital de Ntcheu et en en parlant à toutes celles qui voulaient bien m’écouter,” affirme-t-elle.« Le problème avec le test pour le cancer du col de l’utérus est qu’il n’est pas disponible à la clinique locale, et les gens doivent parcourir plus de 40 km et dépenser 1500 Kwacha pour le transport. » ajoute-t-elle. Elle m’a ensuite demandé de transmettre une requête au Bureau régional de la santé pour que ce service soit disponible à la clinique locale. “Beaucoup de personnes sont intéressées à faire le test, mais n’ont pas les moyens. » conclut-elle.

Notre mission est d’aller dans le monde entier. Comme ces expériences le montrent, dans de nombreux cas, l’impact de notre message est d’autant plus fort lorsque nous donnons l’exemple.

Pépite de santé :
« L’intégrité, c’est de montrer la voie en donnant l’exemple »

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