Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 27 mai

27 mai 2019

Ils M’ont Donné un Livre

« Ce jour-là, les sourds entendront la lecture du livre et, délivrés de l’obscurité et des ténèbres, les yeux des aveugles verront » Ésaïe 29:18

Je travaillais comme serveur dans un restaurant lorsqu’un soir, je fus intrigué par cette famille qui pratiquait cet étrange rituel avant de commencer à dîner, à savoir même dire des prières. Je cherchai à savoir pourquoi ils priaient et pourquoi ils allaient à l’église le samedi au lieu du dimanche. Mais j’étais occupé à servir les autres tables, lorsque je revins vers eux, ils étaient déjà partis.

Ils revinrent un jour au restaurant et me remirent un livre, La tragédie des siècles d’Ellen G.White. D’abord, je jetai un œil à la table des matières et vis le chapitre 29 sur le sabbat, que je lus en premier, C’est la première fois que j’appris que le sabbat était l’une des lois que Dieu a données à Son peuple, inscrite dans les Saintes Écritures, et que c’était le jour du repos.

Plus je lisais et étudiais, plus j’étais convaincu que le sabbat était le jour du repos. Mais le restaurant était rempli les vendredis soir et les samedis. En fait, je prenais généralement congé les lundis, car c’était le jour le moins fréquenté. Je pris mon courage et demandai à mon supérieur si je pouvais travailler tous les jours sauf le septième jour de la Bible, mais il refusa. Je continuai à travailler le sabbat, mais le poids de la culpabilité se faisait sentir. Je sentais que ce n’était pas bien.

Je fis de plus en plus connaissance avec les membres de la famille et appris leurs noms: Carla, Patrick Minor, Kayla et Pj. le leur expliquai d’où je venais et comment j’avais appris la vérité au sujet du sabbat. Ils me remirent d’autres livres.

Je demandai une nouvelle fois mon sabbat à mon chef, mais il me lança un ultimatum: travailler les samedis ou démissionner. C’était un choix difficile, car ma famille avait des problèmes financiers et mon petit salaire de 500 Kwacha contribuait à l’entretien de la maison.
De plus, je savais combien il serait difficile de trouver un autre emploi à Lusaka sans diplôme universitaire. Malgré tout, je choisis de faire acte de foi et démissionnai.

Pépite de santé :
« L’optimisme, c’est faire confiance à Dieu même lorsque l’avenir est sombre. »

Your email address will not be published. Required fields are marked *

*