Les larmes d’Atocha
« Le Seigneur passa devant lui en proclamant : Le Seigneur, le Seigneur (YHWH, YHWH), Dieu compatissant et clément, patient et grand par la fidélité et la loyauté, qui conserve sa fidélité jusqu’à la millième génération, qui pardonne la faute, la transgression et le péché, mais qui ne tient pas le coupable pour innocent, qui fait rendre des comptes aux fils et aux petits-fils pour la faute des pères, jusqu’à la troisième et la quatrième génération ! » (Exode 34.6-7)
Cela se produisit le 11 mars 2004. À l’heure de pointe, le matin. Les trains de banlieue circulaient, remplis d’hommes, de femmes et d’enfants qui commençaient leurs activités quotidiennes. Les passagers étaient montés à chaque station du couloir d’Henares (Zone périphérique de Madrid), où réside une importante colonie d’immigrants roumains, et se dirigeaient vers la gare d’Atocha, l’échangeur le plus important de la ville. Mais entre 7h36 et 7h40, dans les gares d’El Pozo, d’Atocha et de Santa Eugenia, dix explosions retentirent presque simultanément dans quatre des trains. Bilan : 191 morts, 1 858 blessés.