Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 07 janvier

7 janvier 2017

Paroles mesurées

« Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher, mais celui qui retient ses lèvres est un homme prudent » Proverbes 10 :19

La langue est un petit muscle du corps humain extrêmement puissant et complètement indispensable. C’est d’ailleurs l’un des muscles les plus utilisés. Chaque jour nous mangeons, nous parlons, nous avalons, et à travers tous ces mouvements, nous sollicitons le même muscle : la langue.

La Cuve – Jour 3

6 janvier 2017

« Approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. » Hébreux 10 :22

  Entre l’autel et la porte de la tente d’assignation se trouve la cuve des ablutions. Cette cuve fut fabriquée à partir des miroirs en airain offerts volontairement par les femmes d’Israël. Le prêtre devait s’y laver les mains et les pieds chaque fois qu’il se rendait dans les lieux saints, ou qu’il s’approchait de l’autel pour offrir un holocauste au Seigneur. (Christ in His Sanctuary, p. 26)

Vigile matinale 06 janvier

6 janvier 2017

Écouter pour s’assagir

« Écoutez l’instruction, pour devenir sages, ne la rejetez pas » Proverbes 8 :33.

Une nouvelle forme d’éducation, en plein essor aux États-Unis, consiste à laisser les enfants découvrir par eux-mêmes leurs propres valeurs de la vie. Il s’agit en quelque sorte de laisser leur libre arbitre s’exprimer, de manière à ce qu’ils arrivent seuls à la conclusion que certaines actions sont bonnes et d’autres mauvaises. On incite donc les enfants à mettre de côté ce qu’on leur a appris, et se construire eux-mêmes leurs règles de vie.
Cette réforme a pour but de répondre à une certaine évolution de la société, qui est devenue de plus en plus rebelle et réfractaire aux lois et idéaux en place, dans la mesure où l’obéissance aveugle est peu à peu remplacée par la soumission des idéaux nationaux aux valeurs personnelles de chaque citoyen.
Ce phénomène est le simple témoin d’une perte de confiance, non seulement des peuples vis-à-vis de leurs dirigeants, mais malheureusement aussi des enfants envers leurs parents.
En tant que chrétiens, nous devons nous demander si ce mode de pensée a aussi lieu d’être au sein de l’Église et dans notre compréhension de la foi. En effet, certaines personnes considèrent que la foi est quelque chose de personnel, fruit d’une simple relation avec Dieu, qui n’a besoin de rien d’autre pour grandir ou s’épanouir.
Toutefois, nous devons être conscients que Dieu, qui est le premier à vouloir entrer en contact avec nous, nous a laissé des écrits rassemblés dans la Bible, pour que nous puissions mieux le découvrir, mieux le comprendre, et mieux grandir avec lui.
L’apôtre Paul déclare que « toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » (2 Timothée 3 :16).
C’est la volonté de Dieu que nous puisions dans les récits bibliques des expériences de vie, des valeurs et des idéaux divins, qui n’existent pas toujours dans la société actuelle ; comme par exemple le fait « d’aimer nos ennemis et de faire du bien à ceux qui nous haïssent » (Matthieu 5:44). Dans le livre des Proverbes, nous sommes incités à écouter l’instruction, et à ne pas la rejeter.
Dieu veut que nous soyons attentifs à ses préceptes de vie, car nous ne saurons les déduire de ce monde déchu.
Pour notre seul bien, le Seigneur nous appelle à être attentifs à sa voix qui nous touche au travers de la Bible, de sa lecture et de son étude. Ne rejetons donc pas les enseignements de la Bible, mais essayons de les comprendre chaque jour davantage, et de puiser en eux la paix, la joie, et l’amour que Dieu veut nous transmettre.

Dominique BUFFON

L’Autel des Holocaustes – Jour 2

5 janvier 2017

« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. »
Romains 12:1

  Chaque matin et chaque soir, un agneau âgé d’un an était offert comme holocauste sur l’autel, symbolisant la consécration quotidienne de la nation et leur dépendance permanente au sang expiatoire du Christ. Seulement une offrande « sans défaut » pourrait être un symbole de sa pureté parfaite comme « d’un agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1 : 19).

vigile matinale 05 janvier

5 janvier 2017

Riche de Dieu

« Mieux vaut peu, avec la crainte de l’Éternel, qu’un grand trésor, avec le trouble » Proverbes 15 :16.

Si vous demandez à un adolescent quel serait son rêve dans la vie, vous aurez de grandes chances de l’entendre répondre : sportif professionnel, chanteur, ou acteur de cinéma.

Louanges à notre Dieu – Jour 1

4 janvier 2017

« Entrez dans ses portes avec des louanges, Dans ses parvis avec des cantiques ! Célébrez-le, bénissez son nom ! » Ps. 100:4

Venez, remplis de louanges
Rendez votre travail agréable avec des chants de louange. Si vous voulez avoir un « dossier vierge » dans les livres du ciel, ne vous irritez jamais ou ne faites jamais des injures. Que votre prière quotidienne soit : « Seigneur, apprends-moi à faire de mon mieux. Enseigne-moi à accomplir un meilleur travail. Donne-moi de l’énergie et de l’allégresse. »… Apportez le Christ dans tout ce que vous faites. Ainsi vos vies seront remplies de joie et de gratitude… Faisons de notre mieux, en servant joyeusement le Seigneur. (Child Guidance, p. 148)

vigile matinale 04 janvier

4 janvier 2017

Vrais amis

« Les blessures d’un ami prouvent sa fidélité, mais les baisers d’un ennemi sont trompeurs » Proverbes 27 :6.

Il nous arrive bien souvent d’avoir du mal à déterminer qui sont nos vrais amis. Cela me fait penser à l’histoire d’un petit oiseau qui ne voulait pas partir pour le sud à l’arrivée de l’hiver.
Même si toute sa famille était déjà partie, il se disait constamment – qu’il aurait encore le temps.

vigile matinale 03 janvier

3 janvier 2017

Cœur qui écoute
« Le sacrifice des méchants est en horreur à l’Éternel, mais la prière des hommes droits lui est agréable » Proverbes 15 :8.

Un dicton populaire que j’apprécie particulièrement dit ceci : « Ce que tu fais crie si fort que je n’entends pas ce que tu dis ».
Malgré le fait qu’il avait été désigné par Dieu pour devenir le souverain d’Israël, Saül ne cessait de détourner son cœur du Seigneur. Toujours un peu plus, son égoïsme et son arrogance prenaient le pas sur son humilité passée. Jusqu’au jour où Dieu en eut assez et qu’il envoya le prophète Samuel annoncer au roi qu’il allait être remplacé (1 Samuel 15 :10-23).

Vigile matinale 02 janvier

2 janvier 2017

Grâce, ou la parabole de la tortue perdue

« Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » (Luc 19.10)
Ce matin-là, nous avions convenu avec une famille d’amis d’aller faire du sport sur le parc sportif de la plage du Moule en Guadeloupe. Pour une fois, nous sommes arrivés avant nos amis et, en attendant leur arrivée, notre petit garçon de 7 ans marchait sur le parking en terre situé à près d’une centaine de mètres de la plage.
C’est alors qu’il l’a vue. « Papa, papa, il y a une petite tortue ! ». En effet, au beau milieu de ce parking, un bébé tortue (tortue imbriquée) se dirigeait, non pas vers la mer, mais vers l’intérieur des terres.
Elle avait dû éclore pendant la nuit avec ses frères ou ses soeurs, mais avec la pluie, les eaux ruisselantes et les lumières des habitations (que les tortues confondent avec les lumières des étoiles), elle s’était trompée de direction.
Épuisée, couverte de boue, elle semblait vivre ses derniers instants. Après l’avoir soulevée délicatement, nous l’avons mise sous un arbre à l’ombre, en attendant nos amis. Je n’étais pas optimiste : elle était faible et avançait difficilement, elle semblait ne plus avoir de force pour gagner l’océan.
À l’arrivée de nos amis, nous avons convenu de l’emmener jusqu’à la plage pour qu’elle puisse nager ou, au pire, voir la mer avant de mourir. Mais nous n’avions pas encore atteint la plage, que cette petite tortue s’est mise à gigoter dans tous les sens; c’est comme si elle reprenait vie : elle avait senti, d’une manière ou d’une autre, la proximité de la mer.
Nous l’avons d’abord laissée plonger dans un petit bassin clos d’eau de mer. Quelle fut notre joie de la voir nager énergiquement dans cette mini piscine d’eau salée ! Puis nous l’avons récupérée et l’avons posée doucement dans l’eau de l’océan, non sans lui avoir cherché un nom de baptême : elle avait échappé aux nombreux crabes de cette plage, aux oiseaux (surtout les frégates qui survolent fréquemment cette plage et qui, bizarrement, étaient absentes ce jour-là), aux roues des voitures, aux chiens errants et aux puissants rayons du soleil.
Après avoir pensé à l’appeler « Chance », nous avons opté pour « Grâce ».
Grâce plongea joyeusement dans la houle et ressortit plusieurs fois la tête pour respirer, sous le regard émerveillé des quatre enfants de nos deux familles. Elle aurait pu mourir, mais une nouvelle vie aquatique commençait pour elle.
Comme elle, certains parmi nous semblent désespérés, perdus et irrécupérables ; mais quand ils sentent, même au loin, les vagues de l’amour divin, ils revivent et sont revigorés. Es-tu perdu comme Grâce ?
En ce début d’année, laisse le Christ te soulever délicatement pour te ramener à la maison !

Sébastien REGIS

Vigile matinale 01 janvier

1 janvier 2017

Au commencement

« Au commencement, Dieu… » Genèse 1 : 1

Dans le cycle de la vie et jusqu’à ce que Dieu en décide autrement, chaque être humain qui voit le jour est appelé à connaître, tôt ou tard, une fin qui mettra un terme à son existence.