Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 04 Avril

4 avril 2016

« Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Actes 2.38

Les premiers chrétiens considéraient le baptême comme la porte d’entrée de l’Église. À la Pentecôte, quand la foule demande que faire pour être sauvé, Pierre répond : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés. » (Actes 2.38.) L’auteur ajoute : « Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et en ce jour-là furent ajoutées environ trois mille âmes. » (2.41.) Ainsi, à peine cinquante jours après la résurrection, une foule de convertis se joint à la communauté des croyants, grâce au baptême.

Comme celui de Jean, le baptême chrétien signifiait le repentir (2.38) et s’accompagnait d’un changement de vie radical. Après s’être détournés de leurs péchés, les convertis commençaient une vie nouvelle sur les traces du Maître. De plus, le baptême chrétien s’accom­pagnait de la puissance majestueuse de l’Esprit (Actes 19.2-5).

Parmi les auteurs du Nouveau Testament, Paul est celui qui donne le plus de précisions sur cet acte. Le baptême, explique-t-il, montre notre association avec la personne de Jésus : « Nous tous qui avons été baptisés en Christ-Jésus, c’est en sa mort que nous avons été baptisés. Nous avons été ensevelis avec lui dans la mort par le baptême, afin comme Christ est ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père nous aussi nous mar­chions en nouveauté de vie. Si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection. Considérez-vous donc comme morts au péché et comme vivants pour Dieu en Christ-Jésus. » (Romains 6.3-11.) Pour Paul, le baptême indique donc une mort à notre vie de péchés et le début d’une vie nouvelle en Christ.

Revue Adventiste février 1998

Vigile matinal 3 Avril

3 avril 2016

« Ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts.  Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendus à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses ; » Colossiens 2.12-13 :

La vie du Christ en nous

Le baptême nous montre que] la régénération du croyant dépend de la résurrection du Christ. Tout le monde reconnaîtra que le baptême entraine une dynamique spirituelle intense venant revitaliser l’âme de l’homme. Cependant, il faut éviter de le comparer à un chargeur de piles qui, une fois le travail accompli, laisse la pile se décharger. Dieu ne nous a pas conduits à une vie nouvelle pour nous laisser à notre propre sort.

L’union du chrétien avec le Seigneur est telle que la vie de Jésus se fait constamment sentir dans nos vies. C’est ce que la vie chrétienne nous offre. La vie du Christ ressuscité circule en nous à chaque instant de notre relation avec lui. Et c’est précisément pour mettre en lumière ce point que le Seigneur Jésus a utilisé l’illustration de la vigne dans son enseignement en Jean 15. Je suis la vigne. Vous êtes les branches. Dans la mesure où vous restez attachés à moi, ma vie continuera à circuler en vous et vous porterez beaucoup de fruits. Demeurez en moi, et je demeurai en vous (Jean 15.4).

Ce principe biblique est repris par Paul en Romains 6.5 où il parle de notre union avec Jésus dans le baptême. Dans la Bible La Colombe, on peut lire l’énoncé suivant. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort (dans le baptême), nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection. Nous sommes devenus une même plante avec Jésus et la même sève qui maintient la plante en vie circule en nous et en Jésus.

Devenir un chrétien n’est pas simplement de croire que Jésus a pris notre place pour nos péchés. Il ne suffit pas de savoir non plus que nous sommes devenus une nouvelle créature en Christ. Être chrétien, c’est savoir vivre en tirant incessamment son énergie de la vie qui se trouve en Christ. Vous pouvez maintenant apprécier davantage l’insistance de Paul sur cette question de vie en Romains 5.10. à bien plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. À bien plus forte raison, combien plus. Alors que nous étions ses ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Jésus, combien plus trouverons-nous un salut complet maintenant que son Fils vit en nous.

L’apôtre Paul met en évidence ce même principe spirituel en Galates 2.20. Dans ce verset, il dit, je suis crucifié avec Christ, et ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. J’ai été crucifié avec Christ. Et si je continue à vivre aujourd’hui, ce n’est plus l’ancienne personne vendue au péché qui vit, mais c’est Jésus qui vit maintenant en moi. Sa résurrection est venue apporter un souffle de vie à un être qui était mort au péché. La vie du Christ ressuscité m’a réanimé et circule désormais en moi. Ce principe biblique décrit un des aspects les plus importants de la pratique de la vie chrétienne.

Écrit par Yves I-Bing Cheng

1 Samuel 30

2 avril 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/09_1samuel/1sam_30.mp3]

1Lorsque David arriva le troisième jour à Tsiklag avec ses gens, les Amalécites avaient fait une invasion dans le midi et à Tsiklag. Ils avaient détruit et brûlé Tsiklag,

2après avoir fait prisonniers les femmes et tous ceux qui s’y trouvaient, petits et grands. Ils n’avaient tué personne, mais ils avaient tout emmené et s’étaient remis en route.

3David et ses gens arrivèrent à la ville, et voici, elle était brûlée; et leurs femmes, leurs fils et leurs filles, étaient emmenés captifs.

Vigile matinal 2 Avril

2 avril 2016

« Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde?  Loin de là! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché?  Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés?  Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.  En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; car celui qui est mort est libre du péché. » Romains 6.1-7

Sauvés par la vie de Jésus

Voyez-vous, il faut réaliser que sans sa résurrection, notre salut ne serait pas complet. Et je dirais même qu’il n’y a pas de salut sans résurrection. Laissez-moi vous lire cet important verset en Romains 5.10. Car, si lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à bien plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie (c.-à-d. la vie de Jésus, la vie qui s’est poursuivie au-delà de sa mort sur la croix). L’argument de Paul ici repose sur la résurrection de Jésus. Relisons lentement ces mots. … à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. Paul nous fait remarquer que nous avons été sauvés non seulement par la mort de Jésus, mais encore plus par sa vie.

Qu’est-ce que la mort de Jésus apporte du point de vue spirituel ? Nous pouvons le lire dans ce verset. Sa mort nous a réconciliés avec Dieu. … lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils… Cela veut dire que sa mort a supprimé notre culpabilité face au péché, ce péché qui nous sépare de Dieu. Il y a eu réconciliation lorsque nos offenses nous ont été pardonnées. Sans l’œuvre de la croix, le différend qui nous opposait à Dieu n’aurait pu être réglé.

Mais voyez-vous, la réconciliation ne représente qu’une étape du processus du salut. Elle est bien sûr essentielle au salut. Mais le salut ne se limite pas qu’au pardon des péchés. Il faut éviter de réduire le don du salut à une question de pardon. Le salut englobe d’autres réalités spirituelles. … à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. Être chrétien, c’est bien plus que d’avoir expérimenté le pardon de Dieu.

Je vous ai fait remarquer que Jésus n’avait pas à ressusciter d’entre les morts pour être notre sauveur. [En mourant sur la croix], Il est mon sauveur. Par contre, il ne peut pas être mon seigneur, s’Il est mort ! Seule une personne vivante peut porter ce titre. C’est pourquoi Jésus est notre Seigneur de même que notre Sauveur. L’apôtre Pierre parle du royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ (1Pierre 1.11). On ne pourrait pas appeler Jésus par le titre de « Seigneur » s’il n’était pas ressuscité. Autrement, il faudrait le considérer comme étant un titre de courtoisie dont on a dépouillé la notion d’autorité. Le Christ ne peut agir en Seigneur que dans un contexte de résurrection. Jésus ne peut pas être mon maître et mon seigneur, il ne peut pas exercer d’autorité sur moi s’il est mort et enterré. Et à moins qu’il devienne le Seigneur de votre vie, il ne peut pas être votre Sauveur. Il nous sauve, non seulement par sa mort, mais bien plus par sa vie. Souvenez-vous de Romains 5.10… à bien plus forte raison… serons-nous sauvés par sa vie ?

Ceci étant compris, il faut se demander comment Jésus nous sauve par sa vie. Nous savons tous comment sa mort nous sauve. La sentence de mort pesait sur nous à cause de nos péchés et n’attendait qu’à être exécuté. Puis Jésus s’est mis à notre place. Il a accepté la crucifixion afin de payer la dette spirituelle que le péché a engendrée. Par sa mort sur la croix, il nous a sauvés d’une mort certaine. Tout cela, nous le comprenons. Mais comment Jésus nous sauve-t-il par sa vie ? Voilà une question qui mérite des explications et j’aimerais m’y attarder, car elle est importante.

La résurrection permet la régénération

Tout d’abord, la première chose à survenir quand Jésus nous sauve par sa vie se manifeste par une transformation spirituelle. Jésus répand en nous cette nouvelle vie. Saviez-vous que dans le NT, la régénération se rapporte non pas à la mort du Christ, mais plutôt à sa vie ? C’est la résurrection de Jésus qui rend possible notre régénération. C’est dans ce sens qu’il nous sauve par sa vie. Par la puissance de sa résurrection, il fait de nous une nouvelle créature. C’est de cette façon que le Christ ressuscité nous sauve par sa vie.

Le fait de devenir un chrétien ne se résume pas à une question de réformation morale. Il faut plutôt parler d’une nouvelle création impliquant une transformation complète de tout notre être. C’est une question de résurrection, de se relever d’une mort spirituelle. Le christianisme se rapporte ainsi à un Christ qui fait de vous une nouvelle créature par la puissance de sa résurrection.

Regardons maintenant les bases bibliques de ce que nous affirmons. Lisons ce verset en 1Pierre 1.3. Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés. Vous voyez que Pierre parle ici du phénomène de la nouvelle naissance, de la régénération. Comment sommes-nous régénérés ? Continuons à lire ce verset. Il nous a régénérés par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour une espérance vivante. La personne qui vit de façon authentique l’espérance de la foi chrétienne fait aussi l’expérience de la résurrection dans sa vie.

Pensez au baptême. Que s’est-il produit sur le plan spirituel lors de votre baptême ? Le baptême vous a uni à Jésus dans sa mort. Vous avez été ensevelis avec lui lorsque vous avez immergé votre corps dans l’eau. Et en sortant de l’eau, vous vous êtes assimilés à Jésus dans sa résurrection et vous marchez maintenant en nouveauté de vie. Voilà des notions de base que tout chrétien doit nécessairement comprendre au début de sa marche avec Dieu.

Donc le symbolisme du baptême fait référence non seulement à notre mort avec Jésus, mais aussi à sa résurrection. Nous nous sommes identifiés à Jésus dans une résurrection semblable à la sienne. Et c’est par la résurrection de Jésus d’entre les morts que nous devenons de nouvelles créatures, des créatures  régénérées. Nous devons réaliser que sans cette résurrection, la nouvelle  naissance ne peut se produire. La puissance de Dieu ne pourrait pas se déployer  pour neutraliser l’emprise du péché dans la vie des hommes.

Écrit par Yves I-Bing Cheng

1 Samuel 29

1 avril 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/09_1samuel/1sam_29.mp3]

1Les Philistins rassemblèrent toutes leurs troupes à Aphek, et Israël campa près de la source de Jizreel.

2Les princes des Philistins s’avancèrent avec leurs centaines et leurs milliers, et David et ses gens marchaient à l’arrière-garde avec Akisch.

3Les princes des Philistins dirent: Que font ici ces Hébreux? Et Akisch répondit aux princes des Philistins: N’est-ce pas David, serviteur de Saül, roi d’Israël? il y a longtemps qu’il est avec moi, et je n’ai pas trouvé la moindre chose à lui reprocher depuis son arrivée jusqu’à ce jour.

Vigile matinal 1er Avril

1 avril 2016

Le Baptême

Par le baptême, nous confessons notre foi en la mort et la résurrection de Jésus-Christ, et nous témoignons de notre mort au péché et de notre décision de mener une vie nouvelle. Ainsi, reconnaissant le Christ comme Seigneur et Sauveur, nous devenons son peuple et sommes reçus comme membres par son Église. Le baptême est un symbole de notre union avec le Christ, du pardon de nos péchés et de la réception du Saint-Esprit. Il se célèbre par une immersion dans l’eau et implique une profession de foi en Jésus et des preuves de repentance. Il est précédé par une instruction fondée sur l’Écriture sainte et par une acceptation des enseignements qu’elle contient.

« Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau. Et voici, les cieux  s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe  et venir sur lui.  Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles  : celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon  affection. » Matthieu 3.16-17

Lorsque le Christ, après son baptême, s’agenouilla sur les rives du Jourdain, les cieux s’ouvrirent, l’Esprit descendit sous la forme d’une colombe comme de l’or  en fusion et Jésus fut environné de gloire. La voix de Dieu se fit alors entendre  et le Seigneur dit: « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon  affection. » La prière que le Christ avait prononcée en faveur de l’homme ouvrit  les portes du ciel et le Père y répondit en acceptant de sauver l’humanité  perdue. Jésus a intercédé pour nous en qualité de substitut et de garant, et  dorénavant la famille humaine peut aussi trouver accès auprès du Père par les  mérites de son bien-aimé Fils. Notre terre avait été séparée du ciel  par le péché.  Toute communication entre l’homme et son Créateur avait été interrompue ;  mais la voie avait été ouverte pour permettre à l’être humain de retourner à la  maison du Père. Jésus est « le chemin, la vérité, et la vie ». La porte du ciel a  été  laissée entrouverte et la lumière éclatante du trône de Dieu brille dans les  cœurs de ceux qui aiment le Seigneur bien qu’ils demeurent sur cette terre  maudite par le péché. La lumière glorieuse qui environnait le Fils de Dieu  illuminera le sentier de tous ceux qui marchent dans l’empreinte des pas du  Maître. Nous n’avons aucune raison de perdre courage. Les promesses de Dieu  sont certaines et infaillibles.

« Sortez du milieu d’eux et séparez-vous du monde, dit l’Éternel; ne touchez pas à ce qui est impur et je vous recevrai; je serai pour vous un Père et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant. » Désirez-vous devenir des fils et des filles du Très-Haut? Vous pourrez aller au Père au nom de son Fils, bien que vos prières soient faibles ou hésitantes. Jésus les présentera devant le trône de sa puissance infinie et la lumière qui fut déversée sur lui se réfléchira sur vous. Vous serez « acceptés par le Bien-Aimé ».25 {AD 274.2-3}

1 Samuel 28

31 mars 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/09_1samuel/1sam_28.mp3]

1En ce temps-là, les Philistins rassemblèrent leurs troupes et formèrent une armée, pour faire la guerre à Israël. Akisch dit à David: Tu sais que tu viendras avec moi à l’armée, toi et tes gens.

2David répondit à Akisch: Tu verras bien ce que ton serviteur fera. Et Akisch dit à David: Aussi je te donnerai pour toujours la garde de ma personne.

3Samuel était mort; tout Israël l’avait pleuré, et on l’avait enterré à Rama, dans sa ville. Saül avait ôté du pays ceux qui évoquaient les morts et ceux qui prédisaient l’avenir.

EXPLICATION EN PROFONDEUR SUR L’UNITÉ DU CORPS DU CHRIST

31 mars 2016

Les liens de l’unité qui rassemblent les membres de l’église doivent être aussi solides et harmonieux que les différentes parties du corps humain. Les mains, la tête et les pieds sont unis si étroitement, sont tellement interdépendants, qu’un membre ne peut vivre et agir indépendamment des autres membres. La vie et l’Esprit de Christ évidente que Dieu a envoyé Jésus dans le monde pour le sauver. C’est là un argument que les gens du monde ne peuvent réfuter. C’est pourquoi Satan est constamment à l’œuvre pour rompre cette union et cette harmonie, afin que les incrédules, en voyant les apostasies, les dissensions et les disputes parmi ceux qui se disent chrétiens, soient dégoûtés de la religion et confirmés dans leur impénitence. Dieu est déshonoré par ceux qui prétendent croire à la vérité et qui, en même temps, sont en désaccord et en chicane les uns avec les autres. Satan est le grand accusateur des frères, et tous ceux qui s’engagent dans une telle œuvre sont enrégimentés à son service. Testimonies, vol. 5, pp. 619, 620; Témoignages, vol. II, p. 310.

L’argument le plus convainquant que nous puissions donner au monde quant à la mission de Christ est que nous soyons trouvés dans une unité parfaite. Une telle unité telle qu’elle existe entre le Père et le Fils doit être manifestée parmi tous ceux qui croient en la vérité. Ceux qui sont ainsi unis dans une obéissance implicite à la Parole de Dieu seront remplis de puissance. Si tous se consacraient complètement au Seigneur et si par la sanctification accomplie par la vérité, ils vivaient en unité parfaite, quelle puissance convaincante accompagnerait la proclamation de la vérité ! Comme il est triste que tant d’églises gâchent l’influence sanctifiante de la vérité, parce qu’ils ne manifestent pas la grâce salvatrice que ferait l’unité avec Christ, – de même que Christ est un avec le Père ! Si tous révélaient l’unité et l’amour qui devraient exister parmi les frères, la puissance du Saint-Esprit serait manifestée dans son influence salvatrice. En proportion avec notre unité avec Christ sera notre puissance pour sauver les âmes. Nous devons chercher des âmes, comme elles-mêmes doivent rendre compte à Dieu. Ceci est notre grande œuvre. Nous devons faire d’intenses recherches pour avoir la sagesse d’en haut afin de savoir comment ceci peut être accompli avec succès. Notre travail sera des plus efficaces lorsque nous agirons en harmonie parfaite sous la direction du Saint-Esprit. Alors, qu’il n’y ait aucune séparation qui affaiblirait la cause de Dieu. Bible Training School, February 1, 1906

Vigile matinal 31 Mars

31 mars 2016

« Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, – moi en eux, et toi en moi, -afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. » Jean 17.20-23

L’unité vécue par les disciples préparait leurs cœurs à recevoir la puissance de l’Esprit saint dans sa plénitude. La prière du Christ pour son Église a été pleinement exaucée. Ils ont abandonné leurs différends. L’amour a prévalu. Les querelles ont été bannies. La multitude de ceux qui étaient devenus croyants était un seul cœur et une seule âme. Personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais tout était commun entre eux. Avec une grande puissance, les apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et une grande grâce était sur eux tous. (Ac 4.32, 33) Ce passage fait le lien entre l’attitude des disciples qui étaient un seul « cœur et une seule âme » et la « grande puissance » avec laquelle ils rendaient témoignage. Dans le contexte difficile du 1er siècle à Jérusalem, à une époque où le christianisme était impopulaire, ces chrétiens engagés partageaient leurs ressources. Ils se soutenaient les uns les autres. Ils mettaient de côté leurs ambitions personnelles. Leur attitude désintéressée et leur générosité d’esprit les préparaient à recevoir la puissance de témoignage de l’Esprit avec plénitude. « Notez que c’est après que les disciples sont parvenus à une unité parfaite, lorsqu’ils ne rivalisaient plus entre eux, briguant la première place, que l’Esprit s’est répandu sur eux. Ils étaient « d’un commun accord ». Toutes les différences avaient été mises de côté. » — Ellen WHITE, Counsels for the Church, p. 98.

1 Samuel 27

30 mars 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/09_1samuel/1sam_27.mp3]

1David dit en lui-même: je périrai un jour par la main de Saül; il n’y a rien de mieux pour moi que de me réfugier au pays des Philistins, afin que Saül renonce à me chercher encore dans tout le territoire d’Israël; ainsi j’échapperai à sa main.

2Et David se leva, lui et les six cents hommes qui étaient avec lui, et ils passèrent chez Akisch, fils de Maoc, roi de Gath.

3David et ses gens restèrent à Gath auprès d’Akisch; ils avaient chacun leur famille, et David avait ses deux femmes, Achinoam de Jizreel, et Abigaïl de Carmel, femme de Nabal.