Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 13 septembre

13 septembre 2022

Un autre essentiel de l’Esprit

« J’ai encore beaucoup à vous dire, mais vous ne pouvez pas le porter maintenant. Quand il viendra, lui, l’Esprit de la vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de sa propre initiative, mais il dira tout ce qu’il entendra et il vous annoncera ce qui est à venir. Lui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi pour vous l’annoncer. Tout ce qu’a le Père est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi pour vous l’annoncer. » Jean 16.12-15 

Notre esprit est limité.

Vigile matinale du 12 septembre

12 septembre 2022

L’œuvre de l’Esprit

« Quand viendra le Défenseur, celui que moi, je vous enverrai du Père, l’Esprit de la vérité, qui provient du Père, c’est lui qui me rendra témoignage. » Jean 15.26
« Il est avantageux pour vous que, moi, je m’en aille ; car si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai. Quand il sera venu, lui, il confondra le monde en matière de péché, de justice et de jugement. » Jean 16.7-8 

Les événements de la croix approchent et les disciples passent leur dernière soirée avec Jésus. Ils sont perdus et affligés. Jésus ne cesse de leur dire qu’il va bientôt les quitter pour aller dans un lieu où ils ne pourront pas le suivre. Mais que feront-ils quand ils seront seuls ? C’est dans ce contexte que Jésus déclara à nouveau qu’il enverrait le Saint-Esprit pour les accompagner et les guider dans leur vie et dans leur ministère. Ils ne comprirent probablement pas à quel point le don du Saint-Esprit était précieux lors de cette triste soirée, mais cela allait changer après la Pentecôte.

Vigile matinale du 11 septembre

11 septembre 2022

Les inconvénients d’être des disciples

« Si le monde vous déteste, sachez qu’il m’a détesté avant vous. Si vous étiez du monde, le monde serait ami de ce qui lui est propre. Si le monde vous déteste, c’est parce que vous n’êtes pas du monde, alors que moi, je vous ai choisis du milieu du monde. Souvenez-vous de la parole que moi, je vous ai dite : L’esclave n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. Mais tout cela, ils vous le feront à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas celui qui m’a envoyé. » Jean 15.18-21 

En écoutant certaines personnes parler, on pourrait avoir l’impression que le christianisme est une longue marche tranquille dans un jardin fleuri, un matin de printemps. Si l’on aime Jésus, tout va bien. En fait, on entend parfois dire que si nous avons des problèmes, c’est que nous ne menons pas une vie juste ou que nous manquons de foi et d’amour. Certains prédicateurs adeptes des écrans de télévision déclarent même que si nous entretenons une relation avec Jésus, nous serons véritablement bénis financièrement. Il suffit de s’adresser à lui et l’argent coulera à flots. D’autres prédicateurs pratiquant la pensée positive affirment que cette tournure d’esprit permet d’être l’objet d’innombrables bénédictions.

Vigile matinale du 10 septembre

10 septembre 2022

Porter des fruits

« Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi j’ai gardé les commandements de mon Père et je demeure dans son amour. Je vous ai parlé ainsi pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète. C’était mon commandement : que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés. Personne n’a de plus grand amour que celui qui se défait de sa vie pour ses amis. Vous, vous êtes mes amis si vous faites ce que moi, je vous commande. […] Ce que je vous commande, c’est que vous vous aimiez les uns les autres. » Jean 15.10-17 

Il y a certains mots que Jésus semblait ne pouvoir s’empêcher de prononcer en adressant ses dernières paroles à ses disciples, tandis que les événements de Gethsémané et de la croix approchaient. Deux de ces mots sont « commandements » et « amour ». Jésus déclare clairement que si nous demeurons en lui, nous obéirons à ses commandements. Il insiste également sur le fait que ceux qui demeurent en lui doivent aimer leur prochain.

Vigile matinale du 09 septembre

9 septembre 2022

Les vrais sarments

« C’est moi qui suis la vigne ; vous, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi, comme moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruits ; hors de moi, en effet, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il se dessèche ; on ramasse les sarments, on les jette au feu et ils brûlent. Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et cela vous arrivera. Mon Père est glorifié en ceci : que vous portiez beaucoup de fruits et que vous soyez mes disciples. » Jean 5.5-8 

Il n’y a que deux sortes de sarments (c’est-à-dire deux sortes de membres d’Église) : ceux qui portent des fruits et ceux qui sont secs. Les sarments secs sont coupés de la vigne. Ceux qui restent sont taillés par les épreuves de la vie, tandis que Dieu les forme pour devenir des disciples portant du fruit.

Vigile matinale du 08 septembre

8 septembre 2022

La vraie vigne

« C’est moi qui suis la vraie vigne, et c’est mon Père qui est le vigneron. Tout sarment qui, en moi, ne porte pas de fruit, il l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il porte encore plus de fruit. Vous, vous êtes déjà purs, à cause de la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. Tout comme le sarment ne peut de lui- même porter du fruit s’il ne demeure dans la vigne, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. » Jean 15.1-4 

La plupart des lecteurs du Nouveau Testament ne peuvent comprendre à quel point ce passage est fort. Mais les disciples en avaient conscience. Ils étaient Juifs et saisissaient ce que Jésus voulait dire en affirmant qu’il était la vraie vigne.

À maintes reprises, l’Ancien Testament compare Israël à une vigne et au vignoble de Dieu. « Or, la vigne du Seigneur (YHWH) des Armées, c’est la maison d’Israël, et les hommes de Juda, c’est le plant qu’il chérissait », déclara Ésaïe (5.7). D’après Jérémie, Dieu dit à Israël : « Moi, je t’avais plantée comme un cépage de choix » (Jérémie 2.21). « Tu avais arraché de l’Égypte une vigne », s’exclama le psalmiste (Psaume 80.9). Par conséquent, la vigne était devenue le symbole d’Israël, à tel point que le peuple illustra les pièces de monnaie d’une vigne quand il fut libre. Faire partie de la vigne signifiait donc être israélite ou être juif. Cependant, l’enseignement de l’Ancien Testament concernant la vigne ne se limite pas à cette comparaison entre Israël et la vigne de Dieu. Ce symbole a un côté négatif. En effet, les Écritures associent souvent Israël au concept de dégénération. Ésaïe voulut montrer que la vigne dépérissait. Pour Jérémie, la nation était une vigne de qualité plantée par Dieu, mais qui s’était transformée « en boutures dégénérées d’une vigne étrangère » (Jérémie 2.21). Pour Osée, autrefois « Israël était une vigne luxuriante » (Osée 10.1).

C’est dans ce contexte que Jésus fit cette étonnante déclaration : « C’est moi qui suis la vraie vigne. ». Cette affirmation signifiait bien sûr que le simple fait d’être né juif ne permettait pas nécessairement de faire partie du vignoble de Dieu. Au contraire, Jésus déclara à ses auditeurs juifs, comme il nous dit aujourd’hui, que pour faire partie du véritable peuple de Dieu, nous devons entretenir une relation étroite avec lui. Cette idée amena Jésus à expliquer dans Jean 15.6-10 ce que signifie demeurer en lui, tout comme les sarments demeurent dans la vigne.

Avant d’étudier ces versets, nous devons réfléchir au chemin qui mène à la vie éternelle. Ce n’est certainement pas le fait d’être né dans une famille baptiste, luthérienne, catholique ou même adventiste qui permet d’avoir la vie éternelle. L’essentiel consiste à considérer Jésus comme notre Sauveur, notre Seigneur et notre Ami. Faire partie du vignoble implique que notre vie et nos buts soient en totale conformité avec sa volonté. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)

Vigile matinale du 07 septembre

7 septembre 2022

D’autres enseignement sur le Défenseur

« Je vous ai parlé ainsi pendant que je demeurais auprès de vous. Mais c’est le Défenseur, l’Esprit saint que le Père enverra en mon nom, qui vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que moi, je vous ai dit. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Moi, je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble pas et ne cède pas à la lâcheté ! Vous avez entendu que, moi, je vous ai dit : Je m’en vais et je viens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent, pour que, lorsqu’elles arriveront, vous croyiez. » Jean 14.25-29 

Jésus n’eut de cesse de mettre l’accent sur le don du Saint-Esprit dans son discours d’adieu, tandis que les événements de Gethsémané et de la croix approchaient. Dans le texte d’aujourd’hui, Jésus révèle de nombreuses choses au sujet de l’Esprit qu’il enverrait à chaque disciple une fois qu’il serait monté vers le Père.

Vigile matinale du 06 septembre

6 septembre 2022

Une espérance face au découragement

« Je ne vous laisserai pas orphelins ; je viens à vous. Encore un peu, et le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me verrez, parce que moi, je vis, et que vous aussi, vous vivrez. En ce jour-là, vous saurez que moi, je suis en mon Père, comme vous en moi et moi en vous. » Jean 14.18-20 

À ce moment-là, même le plus distrait des disciples savait que quelque chose de terrible allait bientôt arriver à Jésus et, par extension, à eux. Après tout, leur vie entière était liée à celle de Jésus. Ils avaient renoncé à tout pour lui. Désormais, tous les sujets qu’il abordait concernaient sa mort sur la croix. Ce n’était pas leur conception du rôle du Messie, et ce n’étaient pas les fruits qu’ils pensaient récolter en suivant cet homme charismatique. Depuis qu’ils avaient commencé à cheminer avec lui, la situation ne leur avait jamais semblé aussi sombre et sans espoir.

Vigile matinale du 05 septembre

5 septembre 2022

Le plus grand don de Jésus

« Moi, je demanderai au Père de vous donner un autre défenseur pour qu’il soit avec vous pour toujours, l’Esprit de la vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu’il ne le voit pas et qu’il ne le connaît pas ; vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure auprès de vous et qu’il sera en vous. » Jean 14.16-17 

Ce passage nous permet de découvrir un autre thème majeur du quatrième Évangile. Plus que tous les autres livres de la Bible, l’Évangile de Jean explique l’œuvre accomplie par le Saint-Esprit de façon explicite et détaillée. Jésus aborde de nouveau ce sujet à plusieurs reprises dans les chapitres 15 et 16, tandis qu’il essaie de préparer ses disciples à la mission qui les attend quand il ne sera plus là, à savoir guider l’Église. La présence du Saint-Esprit se manifestera de façon toute particulière le jour de la Pentecôte, quand les disciples recevront la puissance nécessaire pour accomplir leur tâche et apporter le message de Jésus aux extrémités de la terre.

Vigile matinale du 04 septembre

4 septembre 2022

Aimer Jésus

« Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. » Jean 14.15

 

Avec l’idée contenue dans ce verset, nous abordons un thème sur lequel l’apôtre Jean insiste à plusieurs reprises, à savoir que si nous aimons vraiment Dieu, nous observons ses commandements, et si nous aimons vraiment Jésus, nous obéissons à ses commandements.