Le salut selon les membres d’Église
Or, le fils aîné était aux champs. Lorsqu’il revint et s’approcha de la maison, il entendit de la musique et des danses. […] Il se mit en colère ; il ne voulait pas entrer. Son père sortit le supplier. Alors il répondit à son père : « Il y a tant d’années que je travaille pour toi comme un esclave, jamais je n’ai désobéi à tes commandements, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je fasse la fête avec mes amis ! Mais quand ton fils que voici est arrivé, lui qui a dévoré ton bien avec des prostituées, pour lui tu as abattu le veau engraissé ! » Luc 15.25-30
Tout le monde n’aime pas les fêtes ! C’était le cas du fils aîné. J’avais dix-neuf ans et je venais de me convertir quand je découvris ce texte. Je pensai aussitôt que le fils aîné avait raison. Après tout, ses arguments étaient valables. Pourquoi se réjouir du retour de son frère ? Celui-ci avait dépensé sa part d’héritage de façon inconsidérée et peut-être voulait-il maintenant dépenser celui de son frère ! Pourquoi se réjouir ? C’était bien vu ! N’oublions pas la raison pour laquelle le plus jeune fils avait décidé de rentrer à la maison. Rappelez-vous qu’il était dans le dénuement total et qu’il mourait de faim. Que pouvait-il faire d’autre ? Il n’est pas étonnant que le frère aîné se soit mis en colère. Je crois que j’aurais réagi de la même façon.