Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinnale du 14 Août

14 août 2025

Le chemin d’Emmaüs

« Il leur dit : Quels sont ces propos que vous échangez en marchant ? » (Luc 24.17)

Au crépuscule du jour de la résurrection, deux disciples de Jésus retournaient vers leur village natal, Emmaüs, à quelque 11 kilomètres de Jérusalem. Sur le chemin ils parlaient des événements et avec une profonde déception ils s’avouaient avoir perdu tout espoir : « Nous espérions que ce serait lui qui apporterait la rédemption à Israël » (verset 21). Ils avaient vu ses miracles, entendu ses messages, étaient sûrs qu’il était le Christ, le Fils de Dieu vivant, mais maintenant toutes ces convictions avaient été enterrées avec lui dans un sépulcre.

Vigile matinnale du 13 Août

13 août 2025

Tout est achevé

« Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit. Tout est achevé. Puis il baissa la tête et rendit l’esprit » (Jean 19.30)

Luc et Jean sont les seuls qui décrivent le moment même de la mort de Jésus. Leurs deux versions coïncident et signale que le Seigneur rendit l’esprit. Mais Jean ajoute une courte phrase de Jésus qui, sans doute, lorsque Jean écrivit son Évangile à la fin du 1er siècle, avait acquis une signification profonde pour l’église primitive : « Tout est achevé ».

Vigile matinnale du 12 Août

12 août 2025

Eli Eli lema sabachtani ?

« Et vers la neuvième heure, Jésus cria : Eli, Eli, lema sabachtani ?  C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m ‘as-tu abandonné ? » (Matthieu 27.46)

Le plan tracé par la Divinité pour sauver l’humanité est appelé « mystère » dans le Nouveau Testament et on y fait référence de différentes façons : « le mystère du règne » (Mc 4.11) ; « le mystère de la piété » (1 Tm 3.16) ; « le mystère de la foi » (1 Tm 3.9) ; « le mystère de Dieu, le Christ » (Col 2.2) ; « le mystère de la bonne nouvelle » (Ép 6.19) ; « le mystère de sa volonté » (Ép 1.9).

Vigile matinnale du 11 Août

11 août 2025

Amour filial et ombre de la mort

« Jésus voyant sa mère, et, près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voici ton fils. Puis il dit au disciple : Voici ta mère. Et dès cette heure-là, le disciple la prit chez lui. » (Jean 19.26-27)

Matthieu dit que, quand il fut crucifié, beaucoup de femmes qui l’avaient suivi jusqu’en Galilée pour le servir, restèrent regardant Jésus de loin (27.5), mais Jean indique qu’au pied de la croix se tenaient « sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie Madeleine » (19.25).

Vigile matinnale du 10 Août

10 août 2025

La crucifixion

« Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé le Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. » (Luc 23.33)

En 1968, on trouva dans un ancien cimetière de Jérusalem les restes d’un jeune de 25 ans qui avait été crucifié à la moitié du 1er siècle. Il s’agissait du témoignage archéologique le plus semblable de la crucifixion de Jésus. Le Crâne était une petite élévation rocheuse située au nord-ouest de Jérusalem, à cent mètres de la muraille, près de la porte Éphraïm. Là, ils crucifièrent Jésus avec deux malfaiteurs. La crucifixion était la condamnation la plus cruelle et honteuse pratiquée par les romains. Les juifs le savaient et, avec fureur et une haine féroce, ils demandèrent à Pilate la crucifixion du Christ.

Vigile matinnale du 09 Août

9 août 2025

Le chemin de croix de Christ et le nôtre

« Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon, de Cyrène, qui venait de la campagne, et ils le chargèrent de la croix, pour qu’il la porte derrière Jésus. » (Luc 23.26)

La croix des condamnés se composait de deux bois : le vertical, d’environ trois mètres de hauteur, qui s’introduisait dans un trou sur le lieu de la crucifixion ; et l’horizontal, appelé patibulum, qui devait être porté par le condamné jusqu’au lieu du supplice. Jésus seul ne put porter ce bois qu’une courte distance du chemin de croix, affaibli par la cruelle flagellation, sans avoir mangé et épuisé après une longue nuit d’angoisse à Gethsémani. Qui porterait la croix d’un condamné ? Comme c’était une ignominie, personne n’était disposé à se charger d’une croix.

Vigile matinnale du 08 Août

8 août 2025

Voici l’homme !

« Jésus sortit donc, portant la couronne d’épines et le vêtement de pourpre. Et Pilate leur dit : Voici l’homme ! » (Jean 19.5)

Après avoir été fouetté, Jésus fut humilié par les soldats romains qui le revêtirent d’un manteau de pourpre, lui posèrent une couronne d’épines sur les tempes, un bâton dans la main droite et passant devant lui, genoux à terre, ils s’en moquèrent en lui disant : « Bonjour, roi des Juifs ! ».

Vigile matinnale du 07 Août

7 août 2025

Que ferai-je donc de Jésus, celui qu’on appelle le Christ ?

« Pilate demanda : Que ferai-je donc de Jésus, celui qu’on appelle le Christ ? Tous répondirent : Qu’il soit crucifié ! » (Matthieu 27.22)

De tous les interlocuteurs de Jésus dans les scènes de la Passion, Pilate fut celui qui dialogua le plus longtemps avec lui. Jean consigna ce dialogue. Devant la surprise du choix du peuple pour la libération de Barabbas, Pilate formula une question dont la réponse fut exprimée de façon très distincte par chacun des protagonistes de la Passion : « Que ferai-je donc de Jésus, celui qu’on appelle le Christ ? » Aujourd’hui encore, l’humanité entend la même question et y répond avec ferveur et foi, ou avec indifférence et dédain.

Vigile matinnale du 06 Août

6 août 2025

Christ ou Barabbas

« Comme ils étaient rassemblés, Pilate leur dit : Lequel voulez-vous que je relâche, Jésus Barabbas, ou Jésus qu’on appelle le Christ ? » (Matthieu 27.17)

De tous les contrastes des scènes de la Passion, le plus surprenant et significatif est, sans nul doute, le récit de Christ et Barabbas. Qui était Barabbas ? Réunissant toutes les données bibliques, nous savons qu’il était un prisonnier célèbre qui, selon certains manuscrits anciens, s’appelait Jésus Barabbas. C’était un bandit et un assassin. Ellen White ajoute : « Cet homme s’était donné pour le Messie. Il se faisait fort d’établir un ordre nouveau en faisant triompher la justice dans le monde. Sous le couvert de l’enthousiasme religieux c’était un scélérat endurci qui s’acharnait à commettre des actes de rébellion et de cruauté. » (Jésus-Christ, p. 735)

Vigile matinnale du 05 Août

5 août 2025

Le langage du silence

« Lorsque Hérode vit Jésus, il se réjouit grandement ; depuis longtemps, en effet, il voulait le voir à cause de ce qu’il avait entendu dire de lui, et il espérait le voir produire quelque signe. Il l’interrogea longuement, mais Jésus ne lui répondit rien. » (Luc 23.8-9)

En parlant de la Passion du Christ, le prophète Ésaïe annonça : « Semblable au mouton qu’on mène à l’abattoir […] il n’a pas ouvert la bouche. » (Es 53 7) En effet, en aucun autre passage de l’Évangile, les silences de Jésus sont plus éloquents et significatifs que dans les scènes de la Passion.