Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 04 Février

4 février 2025

Et la Bible avait raison

« Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. » (Jean 17 :17)

Le titre de notre réflexion du jour est celui d’un étrange livre écrit par Werner Keller en 1981. Et la Bible avait raison prétend prouver à travers les découvertes archéologiques que la Bible nous parle d’événements et de personnages véridiques, et que, pour certaines périodes de l’histoire antique, elle a été durant des siècles l’unique document disponible. Les fouilles archéologiques ont fait « parler les pierres » en sortant des décombres une multitude de témoins muets des récits bibliques, répondant ainsi d’une manière satisfaisante à une série de questions que beaucoup opposaient jusque-là au contenu historique des livres sacrés.

En 1980, le Séminaire adventiste de Collonges publia un ouvrage collectif intitulé Daniel. Questions débattues, qui abordait quelques énigmes du livre de Daniel considérées comme des erreurs historiques. Par exemple, Nabuchodonosor y est mentionné comme le constructeur de la nouvelle Babylone (Dn 4.30). Or, aucun des historiens classiques – Hérodote, Strabon, ou Pline – ne le relève. Pourtant, les découvertes archéologiques ont corroboré l’affirmation de la Bible par des expressions acadiennes similaires à celles utilisées par le prophète Daniel. La folie dont souffrit Nabuchodonosor durant sept ans n’avait pas non plus été prouvée par des sources extra-bibliques et les commentateurs du livre de Daniel signalaient que l’auteur avait confondu la maladie de Nabuchodonosor avec celle d’un autre roi chaldéen, Nabonide, maladie mentionnée sur un cylindre d’argile appelé La prière de Nabonide. Mais l’analyse d’une tablette cunéiforme conservée au British Muséum vint confirmer que Nabuchodonosor souffrit d’altérations mentales qui l’empêchèrent d’assumer les affaires de la cour. On pourrait argüer la même chose au sujet du « roi fantôme Belschatsar », que Daniel présente comme le dernier roi de Babylone et dont aucun document antique n’attestait l’existence. Or, une autre découverte datant de l’époque de Nabonide prouve sans l’ombre d’un doute que Belschatsar exista et fut son fils. Le document ajoute que le roi lui confia la royauté lorsqu’il devint malade et se retira à Teima, où il passa dix ans à se soigner. Quelle joie de confirmer la véracité de la Bible ! « Ta parole est la vérité. » (Jn 17.17)

Et le philosophe Dietrich von Hildebrand d’ajouter : « Il ne pourra jamais y avoir de contradiction entre la vérité révélée et la science. Ce ne sont pas les découvertes scientifiques en tant que telles mais leurs interprétations philosophiques erronées qui peuvent être incompatibles avec la vérité révélée. Toutes les contradictions entre les découvertes scientifiques et la vérité révélée ne sont rien d’autre que des contradictions apparentes. » (El caballo de Troya en la ciudad de Dios, p. 46, 47)

Vivez avec la certitude rassurante que la Bible est la vérité de Dieu.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

Vigile matinale du 03 Février

3 février 2025

Le Roumain à la Bible

« Tes statuts sont l ‘objet de mes cantiques, dans la maison où je suis étranger. » (Psaume 119.54)

Lorsque j’étais pasteur de l’église centrale de Madrid, un groupe très nombreux d’immigrants roumains commença à se former. Il se réunissait l’après-midi. Je m’en occupais aidé d’interprètes pour traduire mes prédications.

Vigile matinale du 02 Février

2 février 2025

La liste verte

« Mais, jusqu’à ce jour : l ‘Éternel ne vous a pas donné un cœur pour comprendre, des yeux pour voir ; des oreilles pour entendre. […] Les choses cachées sont à l ‘Éternel notre Dieu ; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi. » (Deutéronome 29.4, 29)

Lorsque, étudiant, je suivais le programme d’étude au ministère pastoral dispensé au Séminaire adventiste d’Espagne, nous n’avions ni salles de classe, ni bibliothèque, ni dortoirs, ni réfectoire. Les professeurs nous dispensaient les cours dans leurs propres maisons et nous les accompagnions dans leur travail pastoral. C’était une époque héroïque et heureuse.

Vigile matinale du 1er Février

1 février 2025

Comprends-tu ce que tu lis ?

« Philippe accourut et entendit l’Éthiopien qui lisait le prophète Ésaïe. Il lui dit : Comprends-tu ce que tu lis ? » (Actes 8.30)

L’eunuque était un officier de la reine de Candace, en Éthiopie. Il était allé adorer au temple de Jérusalem, ce qui permet de supposer qu’il s’agissait d’un prosélyte juif. Un ange du Seigneur demanda à Philippe d’aller le rejoindre sur le chemin qu’il empruntait. Philippe entendit ce qu’il était en train de lire et lui demanda : « Comprends-tu ce que tu lis ? Ce à quoi l’eunuque répondit : « Comment le pourrais-je si quelqu”un ne me guide ? »

Vigile matinale du 31 Janvier

31 janvier 2025

Sala scriptura

« L ‘homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » (Matthieu 4.4)

Les réunions du congrès de la Conférence générale de 1909 eurent lieu du jeudi 13 mai au dimanche 6 juin. Ellen White était alors âgée de 82 ans. Elle pressentait probablement que c’était la dernière fois qu’elle apparaissait dans un congrès mondial.

Vigile matinale du 30 Janvier

30 janvier 2025

Divinement inspirée

« Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner ; pour convaincre, pour corriger ; pour instruire dans la justice. » (2 Timothée 3.16)

L’inspiration est une influence surnaturelle qui s’exerce sur la personne qui est l’objet d’une révélation, la rendant apte à recevoir et à transmettre sans erreurs les oracles de Dieu.

Vigile matinale du 29 Janvier

29 janvier 2025

Chaque croyant est un prophète

« Va maintenant, écris ces choses devant eux sur une table, et grave-les dans un livre, afin qu’elles subsistent dans les temps à venir éternellement et à perpétuité. » (Ésaïe 30.8)

Avant l’existence d’une révélation écrite, les vérités religieuses se transmettaient par un enseignement oral. L’extraordinaire longévité des patriarches antédiluviens et leur mémoire prodigieuse libéraient ce système des inconvénients qui, plus tard, rendirent nécessaire la rédaction des écrits canoniques. Au début, l’histoire de Jésus, relatée d’après le témoignage des disciples, fut aussi orale.

Le grand miracle de l’histoire d’Israël et de l’Église est le prophétisme, oral et écrit. Mais pourquoi Dieu choisit-il ce moyen ? Parce qu’il était parfaitement adapté à tous les hommes de toutes les époques. Par le prophète, Dieu se met au niveau de l’homme, utilise son langage et, tout en respectant la personnalité de l’instrument choisi, scelle son message de son autorité par un « ainsi dit l’Éternel ››. Cette expression, qui apparaît 550 fois dans l’Ancien Testament, et son homologue « il est écrit » du Nouveau Testament sont l’attribut marquant l’origine divine des Écritures.

Le prophétisme devait préparer un peuple pour la première et la seconde venue du Messie. Il devait aussi rappeler à ses enfants que Dieu avait un représentant au milieu de son peuple, quelqu’un qui le guidait, l’orientait, le reprenait en son nom, qui le dirigeait en temps de crise et lui transmettait sa volonté (Dt 30.11-14). C’est de cette manière que l’homme pouvait collaborer au plan du salut, étant donné qu’il ne recevait pas seulement un message mais qu’il le vivait et le transmettait à d’autres. Par conséquent, l’authentique croyant est un prophète parmi les non croyants.

Les messages prophétiques ne servent pas à satisfaire la vaine curiosité des hommes mais à ce qu’ils croient en la souveraineté et en la Providence divines lorsque les événements annoncés s’accomplissent. C’est au moyen du prophétisme que l’homme accède à la connaissance de Dieu, à ses plans, ainsi qu’à l’espérance. alors disparaît la peur du futur inconnu, du fatalisme de la mort en tant que fin absolue. La confiance et l’amour, reflet de l’amour divin découvert, les remplacent.

Dieu a choisi le prophétisme, la parole (orale ou écrite) comme moyen nécessaire au salut de l’humanité. Il perdurera jusqu’à ce que la communication directe soit à nouveau possible, lors de la restauration de toutes choses.

Aujourd’hui, nous sommes appelés à proclamer à un monde en crise l’espérance du retour de Christ. À l’instar des prophètes d’antan, nous ne devons pas nous attendre à de la reconnaissance ni à des applaudissements, mais plutôt à de l’opposition, à des difficultés et à des obstacles. Mais quel privilège de recevoir, vivre et transmettre le message du salut ! Rien dans la vie ne peut se comparer à cette bénédiction !

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

Vigile matinale du 28 Janvier

28 janvier 2025

Du Dieu caché au Dieu de la Bible

« Mais tu es un Dieu qui te caches, Dieu d’Israël, sauveur ! » (Ésaïe 45.15)

Pendant la liturgie de Pâque, les images des saints placées dans les églises catholiques espagnoles sont couvertes d’un voile violet. Le but de ce geste pascal est de reléguer au second plan tout acte cultuel afin de mettre en évidence celui du Rédempteur durant les jours de sa passion.

Vigile matinale du 27 Janvier

27 janvier 2025

Comme si c’était la première fois

« Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées ses compassions ne sont pas à leur terme, elles se renouvellent chaque matin. Oh, que ta fidélité est grande ! » (Lamentations de Jérémie 3.22-23)

Ce qui est habituel et quotidien, coutumier ou routinier ce que nous considérons comme normal, les choses qui se renouvellent indéfectiblement chaque matin contiennent en général des biens, des beautés et des bénédictions qui passent inaperçus : la liberté dont nous jouissons, l’éventail de choix qui nous est offert, notre pain quotidien, la santé, le travail, l’affection spontanée et sûre de la famille, etc. Quelle quantité de bénédictions !

Vigile matinale du 26 Janvier

26 janvier 2025

Misérable que je suis !

« Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. […] Misérable que je suis Qui me délivrera du corps de cette mort ? » (Romains 7.21, 24-25)

Le cri du cœur qu’exprime Paul dans son épître aux Romains nous surprend tous. Il paraît invraisemblable qu’un géant de la foi, un champion du christianisme comme lui ait mené un combat si pénible en son for intérieur.