Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 13 Avril

13 avril 2016

« Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour.  Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage.  Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. » Jean 6. 54-56

Pour nous qui vivons au 21ème siècle, ce texte pose beaucoup de problèmes. Car si nous le prenons mot à mot, nous allons accusez Jésus de cannibalisme et de vampirisme, car il demande de manger son corps et de boire son sang. Dans ce passage de la Bible ce ne sont pas les mots qui sont inspirés, mais les idées. En tant qu’Église nous croyons que l’inspiration se situe au niveau de la pensée. Ici Jésus est en train d’enseigner une vérité fondamentale pour tous les chrétiens à travers les siècles.

Dans le chapitre 6 de l’évangile de Jean, à sept reprises on a l’affirmation que Jésus est le Pain de Vie. Avec la répétition des expressions qu’il emploie, on voit qu’il veut nous faire comprendre que Jésus est le seul pain spirituel, comme Il est le seul berger, la seule porte et le seul chemin. Toutes autres nourritures qu’on apporte aux gens, toutes religions, toutes morales, tous systèmes qui ne présentent pas Jésus-Christ seul, sont insuffisantes et dangereuses pour notre santé spirituelle et notre salut éternel.

En somme, ce n’est pas un homme, mais Dieu (Jésus seul) seul qui peut prétendre être la nourriture suffisante de nos âmes.  Par conséquent, ce chapitre fait mention en treize fois du verbe « manger ». Que veut dire exactement « manger » ? Cela veut dire simplement : Croire. Il ne s’agit pas de manger au sens matériel, mais de s’approprier au sens spirituel, par la foi, la personne et l’œuvre de Jésus Christ. Le mot employé pour « manger » en 6 : 54 est répété en 6 :56 et 6 :58. Ce mot est généralement utilisé pour dire que l’on mange des aliments avec plaisir. Il est conjugué au présent, ce qui montre que la bénédiction spirituelle de la vie éternelle profite à ceux qui ont pris pour l’habitude de se nourrir de la chair de Jésus avec plaisir et qui boivent son sang régulièrement.

Alors est-ce si facile que cela de dire : « Je ne veux pas participer au repas du Seigneur ». En mangeant et en buvant nous recevons ce qui nous fait vivre spirituellement, nourriture spirituelle et boisson spirituelle.

2 Samuel 9

12 avril 2016
[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/10_2samuel/2sam_09.mp3]

1David dit: Reste-t-il encore quelqu’un de la maison de Saül, pour que je lui fasse du bien à cause de Jonathan?

2Il y avait un serviteur de la maison de Saül, nommé Tsiba, que l’on fit venir auprès de David. Le roi lui dit: Es-tu Tsiba? Et il répondit: Ton serviteur!

3Le roi dit: N’y a-t-il plus personne de la maison de Saül, pour que j’use envers lui de la bonté de Dieu? Et Tsiba répondit au roi: Il y a encore un fils de Jonathan, perclus des pieds.

Vigile matinale 12 Avril

12 avril 2016

« Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. » Apocalypse 3.20

LA CULTURE BIBLIQUE

Dans la culture biblique, manger ou être à table avait un sens bien plus profond que d’ingurgiter des aliments. Quand vous êtes invité chez un touareg ou chez le chef de tribu par exemple, personne ne pourra vous faire partir même de force, avant que vous n’ayez mangé. Car vous risquerez d’attirer la fureur de toute la tribu. Cela pour vous dire que manger ou être à table avait son pesant d’or. Ainsi cette habitude des Touaregs remontes du temps des patriarches. Voyons comment c’était chez nos patriarches.

Manger ou s’asseoir autour d’un repas signifie :

  1. Accepter l’amitié de l’autre.
  2. Partager du bon temps avec l’autre.
  3. C’était un acte sacré
  4. Faire alliance avec l’autre

Refuser ses quatre points, c’est faire un affront à l’autre. Rappelez-vous de l’histoire de Nabal et de David dans 1 Samuel 25 : 23-24. Après la réfute de Nabal, David voulait l’attaquer, lui et sa maison. Ainsi le fait de partager un repas, c’était bien plus qu’ingurgiter des aliments.

Dans la bible c’est

  1. Accepter l’amitié de l’autre.
  2. Partager du bon temps avec l’autre.
  3. C’était un acte sacré
  4. Faire alliance avec l’autre

Lorsque vous jetez un coup d’œil sur ce repas de sainte cène, il ne répond pas aux critères d’un bon repas. Ce n’est pas savoureux, ça ne remplit pas son ventre et ça ne flatte pas son palet. Mais ça a une chose bien plus importante que ça à l’air. Nous sommes à table avec Jésus. C’est un privilège unique donné au Chrétien. Nous sommes en tête à tête avec notre Seigneur, un face à face rempli de promesse. Être autour de ce repas, démontre aussi l’importance que nous accordons à Jésus.

Au 16ème siècle, beaucoup de chrétiens étaient persécutés en Écosse, ce qui les obligeait à se réunir secrètement. Un jour, une jeune fille se rendait à l’une de ces réunions clandestines quand elle rencontra un groupe d’opposants hostiles à la foi.
Où vas-tu ? lui demandèrent-ils en la retenant brutalement
Je vais à un repas où j’écouterai la volonté et le testament de mon grand frère ainé, répondit-elle courageusement
Cette femme est inoffensive. Laissons-la partir, suggéra un membre du groupe.
La jeune fille disait la vérité, car, elle allait à un repas, le souper du Seigneur.

Quand il institua ce rite, Jésus assumait le rôle de notre grand frère ainé, et établissait les bases qui garantissent notre héritage éternel. Cette jeune fille croyait que la sainte Cène est une joyeuse célébration. Qu’en est-il de nous ? Comme la considérons-nous ?

2 Samuel 8

11 avril 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/10_2samuel/2sam_08.mp3]

1Après cela, David battit les Philistins et les humilia, et il enleva de la main des Philistins les rênes de leur capitale.

2Il battit les Moabites, et il les mesura avec un cordeau, en les faisant coucher par terre; il en mesura deux cordeaux pour les livrer à la mort, et un plein cordeau pour leur laisser la vie. Et les Moabites furent assujettis à David, et lui payèrent un tribut.

3David battit Hadadézer, fils de Rehob, roi de Tsoba, lorsqu’il alla rétablir sa domination sur le fleuve de l’Euphrate.

Vigile matinale 11 Avril

11 avril 2016

« Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. »  Matthieu 26.29

La cène proclame une espérance future

Jésus conclut le repas [de Sainte Cène] par cette promesse : « Je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. » (Matthieu 26.29.) L’apôtre Paul rappela aux Corinthiens : « Toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. » (1 Corinthiens 11.26.)

La communion est donc un symbole tangible, que l’on voit, goûte et touche, de quelque chose de sacré, de mystérieux et de majestueux. Elle relie l’histoire à notre existence et à notre espérance. Elle tourne notre regard vers la croix, donne un sens à notre vie et attire notre attention vers le « festin de noces de l’Agneau » (Apocalypse 19.9).

C’est avec cette espérance que nous devons vivre. La vie d’un chrétien adventiste est une vie d’espérance, une espérance fondée sur la croix, qui nous permet de croire que Dieu transformera bientôt ce monde, effaçant toute trace de tragédie et toute larme, régénérant toute vie, réparant tout cœur brisé et nous faisant demeurer pour toujours à ses pieds, tandis que, dans le ciel, se lèvera une aube qui ne finira jamais. Revue Adventiste Mars 1996

2 Samuel 7

10 avril 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/10_2samuel/2sam_07.mp3]

1Lorsque le roi habita dans sa maison, et que l’Eternel lui eut donné du repos, après l’avoir délivré de tous les ennemis qui l’entouraient,

2il dit à Nathan le prophète: Vois donc! j’habite dans une maison de cèdre, et l’arche de Dieu habite au milieu d’une tente.

3Nathan répondit au roi: Va, fais tout ce que tu as dans le coeur, car l’Eternel est avec toi.

4La nuit suivante, la parole de l’Eternel fut adressée à Nathan:

Vigile matinale 10 Avril

10 avril 2016

 « De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez.  Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. 1 Corinthiens 11.25-26

La sainte cène prend ainsi place dans l’histoire. Ce n’est pas un mythe. C’est un acte sacré, symbole et mémorial de ce que le Seigneur incarné a accompli avec la chair et son sang à un endroit précis et à un moment défini. La Cène fait partie de l’histoire de la rédemption. Le dernier repas du Seigneur ne fut pas un dîner d’adieu ordinaire de la part d’un Maître qui savait sa fin proche. Jésus puisa aux sources de l’histoire d’Israël, utilisant les symboles pascals du pain et du vin et enseignant aux disciples des leçons touchant à l’histoire de la rédemption. Quand il dit : « Faites ceci en mémoire de moi » (1 Corinthiens 11.24), le Seigneur demandait au peuple de Dieu de se souvenir d’au moins deux grandes vérités.

L’indispensable mémoire

II lui demandait, premièrement, de se souvenir de la vérité sur le péché. Le péché existe. C’est une affaire grave. Il coûte cher. Le prix à payer est la mort. Il faut constamment le répéter, car nous vivons dans un monde qui considère le péché avec légèreté ou même l’ignore complètement.

Vivekananda, le réformateur et philosophe hindou, a dit un jour : « C’est un péché que d’appeler un homme pécheur. C’est calomnier la nature humaine. (1) » De nombreuses personnes aujourd’hui pensent sans doute ainsi, du matérialiste libéral à l’humaniste profane. Mais pas à la table de Jésus, où nous sommes confrontés à la réalité diabolique et aux effets destructeurs du péché. C’est ce dernier qui est à l’origine de la croix. C’est le péché qui brisa le corps de Jésus et répandit son sang.

Deuxièmement, n’oublions pas la vérité sur le sacrifice de Jésus. La sainte cène nous présente « l’agneau pascal » (1 Corinthiens 5.7), « l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1.29). Quand Jésus parlait de son corps et de son sang, il évoquait le Calvaire, où son sang serait « répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés » (Matthieu 26.28).

Ainsi, le pain et le vin nous parlent de la mort de Jésus. C’est à cause d’elle que nous devons nous souvenir de lui. C’est par sa mort que Dieu réconcilia le monde avec lui-même (2 Corinthiens 5.19). C’est grâce à sa mort que le pardon nous est garanti (Éphésiens 1.7; Colossiens 2.13,14) et qu’une fraternité entre les hommes est possible (Ephésiens 2.13-16). C’est par sa mort que le diable est condamné (Hébreux 2.14,15). C’est pourquoi, chaque fois que nous prenons part à ces symboles, rendons grâces et réjouissons-nous à l’occasion du sacrifice suprême accompli par le Fils de Dieu, nous exclamant avec Jean : « Le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » (1 Jean 1.7.)

2 Samuel 6

9 avril 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/10_2samuel/2sam_06.mp3]

1David rassembla encore toute l’élite d’Israël, au nombre de trente mille hommes.

2Et David, avec tout le peuple qui était auprès de lui, se mit en marche depuis Baalé-Juda, pour faire monter de là l’arche de Dieu, devant laquelle est invoqué le nom de l’Eternel des armées qui réside entre les chérubins au-dessus de l’arche.

3Ils mirent sur un char neuf l’arche de Dieu, et l’emportèrent de la maison d’Abinadab sur la colline; Uzza et Achjo, fils d’Abinadab, conduisaient le char neuf.

Vigile matinale 09 Avril

9 avril 2016

« Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi. » 1 Corinthiens 10.16-17

Un seul pain

Lorsque nous nous réunissons pour communier avec le Christ dans la Cène du Seigneur, nous communions aussi avec l’autre. D’une manière très spéciale qui, une fois de plus, défie toute explication, nous sommes unis les uns aux autres que nous partageons dans le corps et le sang du Christ. Notre union avec l’autre est plus que juste une expression de l’unité, c’est une unité qui donne un témoignage public à l’unicité de notre foi. Il nous encourage que nous sommes tous frères et sœurs dans le Christ, que nous sommes tous un seul corps, uni dans une foi commune.

Cette unicité de foi devrait nous amener à prendre conscience que Christ est notre seul pain spirituel. Spirituellement parlant, on va uniquement à la table de Jésus quand on est joyeux ou dans la tristesse. Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. 1 cor 10 : 20-21

Pas question de servir deux maîtres à la fois, soit Dieu, soit Mammon. Ainsi le seul pain implique l’unicité de la foi et aussi un seul et unique Sauveur et Maître. Dans cette optique que nous venons ensemble pour chercher aider, consolation, encouragement et soutien moral et spirituel, car nous sommes une famille en Jésus Christ. Ce seul pain nous ramène à un seul Père céleste malgré notre diversité, malgré notre classe sociale et malgré notre compétence académique.

2 Samuel 5

8 avril 2016
[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/10_2samuel/2sam_05.mp3]

1Toutes les tribus d’Israël vinrent auprès de David, à Hébron, et dirent: Voici, nous sommes tes os et ta chair.

2Autrefois déjà, lorsque Saül était notre roi, c’était toi qui conduisais et qui ramenais Israël. L’Eternel t’a dit: Tu paîtras mon peuple d’Israël, et tu seras le chef d’Israël.

3Ainsi tous les anciens d’Israël vinrent auprès du roi à Hébron, et le roi David fit alliance avec eux à Hébron, devant l’Eternel. Ils oignirent David pour roi sur Israël.