Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 02 octobre

2 octobre 2022

Une rencontre douloureuse

« En sortant, ils trouvèrent un homme de Cyrène nommé Simon, et ils le réquisitionnèrent pour porter sa croix. » Matthieu 27.32 

Tout se passa très vite. Simon, un Juif originaire d’Afrique du Nord, se trouvait parmi la foule qui était venue à Jérusalem à l’occasion de la Pâque. Au même moment, une cohorte de soldats romains escortait un homme condamné hors de la ville. Couvert de sang en raison de la flagellation qui précédait la crucifixion, et vacillant sous le poids du bois de traverse de la croix, l’homme tomba à terre. Voyant que Jésus ne s’en sortirait pas, les soldats se saisirent de Simon et le forcèrent à l’aider.

Vigile matinale du 1er novembre

1 octobre 2022

Deux versions d’une histoire

« Pierre, cependant, se leva et courut au tombeau. En se baissant, il ne vit que les bandelettes qui étaient à terre ; puis il s’en alla chez lui, s’étonnant de ce qui était arrivé. » Luc 24.12 

Ce qui est particulièrement intéressant de noter concernant ce verset, c’est qu’il n’apparaît pas dans de nombreuses traductions modernes. Certaines versions passent du verset 11 au verset 13 et précisent dans une note de bas de page que le verset 12 ne figure pas dans tous les manuscrits grecs.

Vigile matinale du 1er octobre

1 octobre 2022

La déchéance du Roi

« Alors Pilate leur relâcha Barabbas ; et après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié. Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire, et ils rassemblèrent autour de lui toute la cohorte. Ils lui ôtèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau écarlate. Ils tressèrent une couronne d’épines qu’ils lui posèrent sur la tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite ; puis ils se mirent à genoux devant lui pour se moquer de lui, en disant : Bonjour, roi des Juifs ! Et ils lui crachaient dessus, prenaient le roseau et le frappaient sur la tête. Après s’être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements et l’emmenèrent pour le crucifier. » Matthieu 27.26-31 

La flagellation n’est pas un châtiment qui évoque grand-chose pour nous. Nous n’en avons jamais fait l’expérience, ni vu quiconque la subir. Un acte d’une telle cruauté est interdit aujourd’hui. La flagellation administrée par les Romains était une épreuve brutale. Le fouet était fait de longues lanières de cuir auxquelles étaient attachés des morceaux de métal et d’os aiguisés tout le long. Cet instrument de torture pouvait déchiqueter la chair d’une personne. Certaines victimes ne survivaient pas à un tel traitement, d’autres devenaient complètement folles. Dans le cas de Jésus, ce n’était qu’un début.

Vigile matinale du 30 septembre

30 septembre 2022

Le procès de Pilate, deuxième étape

« Pilate, voyant que cela ne servait à rien mais que l’agitation augmentait, prit de l’eau, se lava les mains devant la foule et dit : Je suis innocent du sang de cet homme. C’est votre affaire. Tout le peuple répondit : Que son sang soit sur nous et sur nos enfants ! Alors Pilate leur relâcha Barabbas ; et après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié. » Matthieu 27.24-26 

Les chefs juifs exercèrent une pression sur Pilate, le forçant à choisir de faire crucifier Jésus même s’il savait qu’il était innocent. Le tournant eut lieu quand certains Juifs crièrent : « Si tu le relâches, tu n’es pas ami de César. Quiconque se fait roi se déclare contre César » (Jean 19.12). Un gouverneur romain ne pouvait pas se permettre d’être accusé devant l’empereur Tibérius de protéger un homme qui affirmait être roi. En le menaçant ainsi, les chefs juifs touchèrent le point faible de Pilate. Après tout, l’empereur ne pouvait faire preuve de clémence vis-à-vis d’un officiel fermant les yeux sur la trahison d’un homme que tous condamnaient.

Vigile matinale du 29 septembre

29 septembre 2022

Le procès de Pilate, première étape

« À chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier pour la foule, celui qu’elle voulait. Ils avaient alors un prisonnier fameux, appelé Jésus Barabbas. […] Le gouverneur leur demanda : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? Ils répondirent : Barabbas ! Pilate leur dit : Que ferai-je donc de Jésus, celui qu’on appelle le Christ ? Tous répondirent : Qu’il soit crucifié ! Il reprit : Quel mal va- t-il donc fait ? Mais ils crièrent de plus belle : Qu’il soit crucifié ! » Matthieu 27.15-23 

Dès le début, Pilate comprit que Jésus n’était pas ce révolutionnaire que les chefs juifs lui reprochaient d’être, et il savait que ceux-ci n’étaient que des hommes malhonnêtes qui avaient manifestement fabriqué ce motif de toutes pièces.

Vigile matinale du 28 septembre

28 septembre 2022

Le procès de Jésus, deuxième étape

« Le matin venu, tous les grands prêtres et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus, pour le faire mettre à mort. Après l’avoir lié, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate. […] Le gouverneur lui demanda : Es-tu le roi des Juifs, toi ? Jésus lui répondit : C’est toi qui le dis. Mais il ne répondit rien aux accusations des grands prêtres et des anciens. Alors Pilate lui dit : Tu n’entends pas tout ce dont ils t’accusent ? Mais il ne lui répondit sur aucun point, ce qui étonna beaucoup le gouverneur. » Matthieu 27.1-14 

Les chefs religieux n’avaient pas de temps à perdre. Dans le système romain, les procédures légales débutaient tôt afin que, dans la matinée, les dirigeants puissent se consacrer à d’autres activités plus divertissantes.

Vigile matinale du 27 septembre

27 septembre 2022

Le procès de Juda

« Voyant qu’il avait été condamné, Judas, qui l’avait livré, fut pris de remords et rapporta les trente pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens, en disant : J’ai péché, en livrant le sang innocent. Ils répondirent : Que nous importe ? C’est ton affaire. Judas jeta les pièces d’argent dans le sanctuaire et s’éloigna pour aller se pendre. » Matthieu 27.3-5

 

Le procès de Judas a un caractère unique, dans la mesure où il se jugea lui-même. Il nous est impossible de comprendre tout ce qui lui passa par la tête avant, mais une chose était claire pour lui : il mesurait à quel point ce qu’il avait fait était terrible. Quand il voulut rendre l’argent aux grands prêtres, ceux-ci se moquèrent de lui. C’est la manière dont agissent ceux qui chérissent le péché. Ils l’avaient utilisé pour atteindre leur but et, au moment où Judas avait besoin d’eux, ils le rejetèrent avec mépris.

Vigile matinale du 26 septembre

26 septembre 2022

Le procès de Pierre, deuxième étape

« Peu après, ceux qui étaient là s’approchèrent et dirent à Pierre : Vraiment, toi aussi tu es de ces gens-là, ta façon de parler le montre bien. Alors, il se mit à jurer, sous peine de malédiction : Je ne connais pas cet homme ! Aussitôt, un coq chanta. Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite : Avant qu’un coq ait chanté, tu m’auras renié par trois fois. Il sortit, et dehors, il pleura amèrement. » Matthieu 26.73-75 

L’heure de Pierre était venue. Il échoua, non seulement une fois, mais trois fois, de façon toujours plus flagrante.

Vigile matinale du 25 septembre

25 septembre 2022

Le procès de Pierre, première étape

« Pierre le suivait de loin, jusqu’au palais du grand prêtre ; il entra dans la cour et s’assit avec les gardes, pour voir comment cela finirait. […] Une servante s’approcha de lui et dit : Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen. Mais il le nia devant tous, en disant : Je ne sais pas ce que tu veux dire. Comme il se dirigeait vers le porche, une autre le vit et dit à ceux qui se trouvaient là : Il était avec Jésus le Nazaréen. Il le nia encore en jurant : Je ne connais pas cet homme ! » Matthieu 26.58-72 

Deux procès eurent lieu ce soir-là, celui de Jésus et celui de Pierre, le plus connu des apôtres. Sous la pression, tous deux allaient réagir de façon très différente.

Vigile matinale du 24 septembre

24 septembre 2022

Le procès de Jésus, première étape

« Ceux qui avaient arrêté Jésus l’emmenèrent chez le grand prêtre Caïphe ; là, les scribes et les anciens se rassemblèrent. […] Les grands prêtres et tout le Sanhédrin cherchaient un faux témoignage contre Jésus, pour le faire mettre à mort. Mais ils n’en trouvèrent pas, quoique beaucoup de faux témoins se soient présentés. Enfin, il en vint deux qui dirent : Il a dit : « Je peux détruire le sanctuaire de Dieu et reconstruire en trois jours. » Le grand prêtre se leva et lui dit : Tu ne réponds rien ? Que dis-tu des témoignages que ces gens portent contre toi ? […] Jésus gardait le silence. Le grand prêtre lui dit : Je t’adjure par le Dieu vivant de nous dire si c’est toi qui es le Christ, le Fils de Dieu. Jésus lui répondit : C’est toi qui l’as dit. Mais, je vous le dis, désormais vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la Puissance et venant sur les nuées du ciel. Alors, le grand prêtre déchira ses vêtements en disant : Il a blasphémé. » Matthieu 26.57-65 

Jésus était entre les mains des chefs juifs. Mais désormais, ceux-ci avaient un problème. Qu’allaient-ils faire de lui ? Le problème n’était pas le but qu’ils voulaient atteindre, mais le moyen d’y parvenir.