La déchéance du Roi
« Alors Pilate leur relâcha Barabbas ; et après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié. Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire, et ils rassemblèrent autour de lui toute la cohorte. Ils lui ôtèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau écarlate. Ils tressèrent une couronne d’épines qu’ils lui posèrent sur la tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite ; puis ils se mirent à genoux devant lui pour se moquer de lui, en disant : Bonjour, roi des Juifs ! Et ils lui crachaient dessus, prenaient le roseau et le frappaient sur la tête. Après s’être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements et l’emmenèrent pour le crucifier. » Matthieu 27.26-31
La flagellation n’est pas un châtiment qui évoque grand-chose pour nous. Nous n’en avons jamais fait l’expérience, ni vu quiconque la subir. Un acte d’une telle cruauté est interdit aujourd’hui. La flagellation administrée par les Romains était une épreuve brutale. Le fouet était fait de longues lanières de cuir auxquelles étaient attachés des morceaux de métal et d’os aiguisés tout le long. Cet instrument de torture pouvait déchiqueter la chair d’une personne. Certaines victimes ne survivaient pas à un tel traitement, d’autres devenaient complètement folles. Dans le cas de Jésus, ce n’était qu’un début.