Le procès de Pilate, deuxième étape
« Pilate, voyant que cela ne servait à rien mais que l’agitation augmentait, prit de l’eau, se lava les mains devant la foule et dit : Je suis innocent du sang de cet homme. C’est votre affaire. Tout le peuple répondit : Que son sang soit sur nous et sur nos enfants ! Alors Pilate leur relâcha Barabbas ; et après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié. » Matthieu 27.24-26
Les chefs juifs exercèrent une pression sur Pilate, le forçant à choisir de faire crucifier Jésus même s’il savait qu’il était innocent. Le tournant eut lieu quand certains Juifs crièrent : « Si tu le relâches, tu n’es pas ami de César. Quiconque se fait roi se déclare contre César » (Jean 19.12). Un gouverneur romain ne pouvait pas se permettre d’être accusé devant l’empereur Tibérius de protéger un homme qui affirmait être roi. En le menaçant ainsi, les chefs juifs touchèrent le point faible de Pilate. Après tout, l’empereur ne pouvait faire preuve de clémence vis-à-vis d’un officiel fermant les yeux sur la trahison d’un homme que tous condamnaient.