Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 03 juin

3 juin 2022

L’homme malhonnête rencontre Jésus

« Lorsque Jésus fut arrivé à cet endroit, il leva les yeux et lui dit : Zachée, descends vite ; il faut que je demeure aujourd’hui chez toi. Tout joyeux, Zachée descendit vite pour le recevoir. En voyant cela, tous maugréaient : Il est allé loger chez un pécheur ! » Luc 19.5-7

Le fait que Zachée, l’homme le plus détesté de la ville, soit contraint de monter dans un arbre dut beaucoup amuser les citoyens de Jéricho, ce qui les intéressa probablement autant que la venue de Jésus. Après tout, ce n’est pas tous les jours qu’on voit un homme richissime comme Zachée remonter les pans de ses vêtements pour grimper dans un arbre.

Vigile matinale du 02 juin

2 juin 2022

Un homme malhonnête

« Il entra dans Jéricho et passa par la ville. Un nommé Zachée, qui était chef des collecteurs des taxes et qui était riche, cherchait à voir qui était Jésus ; mais à cause de la foule, il ne pouvait pas le voir, car il était de petite taille. Il courut en avant et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu’il devait passer par là. Lorsque Jésus fut arrivé à cet endroit, il leva les yeux et lui dit : Zachée, descends vite ; il faut que je demeure aujourd’hui chez toi. Tout joyeux, Zachée descendit vite pour le recevoir. En voyant cela, tous maugréaient : Il est allé loger chez un pécheur ! » Luc 19.1-7

Zachée était l’homme le plus détesté de la ville, et ce, pour une bonne raison. Il n’était pas seulement collecteur des taxes, il en était le chef ! Autrement dit, il était très riche. Par conséquent, il possédait l’une des plus grandes maisons de la ville, il portait de beaux vêtements et de nombreux serviteurs étaient à son service.

Vigile matinale du 1er juin

1 juin 2022

Attention à ne pas prier pour soi-même

« Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l’un était Pharisien, et l’autre collecteur des taxes. Le Pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : « Ô Dieu, je te rends grâce de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont rapaces, injustes, adultères, ou encore comme ce collecteur des taxes : je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. ». Le collecteur des taxes, lui, se tenait à distance ; il n’osait même pas lever les yeux au ciel, mais il se frappait la poitrine et disait : « Ô Dieu, prends en pitié le pécheur que je suis ! ». Eh bien, je vous le dis, c’est celui-ci qui redescendit chez lui justifié, plutôt que celui-là. Car quiconque s’élève sera abaissé, mais celui qui s’abaisse sera élevé. » Luc 18.10-14

Rien de tel que de prier pour soi-même, sur soi-même ! Bien sûr, tout ce que le Pharisien déclara était vrai. En effet, il jeûnait. Il donnait toujours sa dîme. Il ne ressemblait pas aux autres hommes et certainement pas à ce collecteur de taxes modeste et malheureux.

Vigile matinale du 31 mai

31 mai 2022

Prêter attention au monde

« Il y avait un homme riche qui s’habillait de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour faisait la fête et menait brillante vie. Un pauvre couvert d’ulcères, nommé Lazare, était couché à son porche ; il aurait bien désiré se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; au lieu de cela, les chiens venaient lécher ses ulcères. » Luc 16.19-21

Par cette parabole, Jésus nous montre à quel point il excellait dans l’art de raconter des histoires. Ce qui est frappant, c’est le contraste entre l’homme riche qui vivait dans le luxe et l’homme pauvre qui était totalement démuni. Vous avez certainement remarqué les détails sordides, à savoir les chiens venant lécher ses blessures tandis qu’il essayait de s’emparer des restes du repas de l’homme riche. Lazare est le seul personnage auquel Jésus donne un nom dans ses paraboles. Il est intéressant de noter que ce nom signifie « celui qui est aidé par Dieu ». Au temps venu, « le pauvre mourut et fut porté par les anges sur le sein d’Abraham », tandis que le riche mourut et se retrouva dans le séjour des morts où il aperçut Lazare. « Il s’écria : Abraham, mon père, aie compassion de moi ! Envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre dans ces flammes ». Mais Abraham l’invita à se rappeler du temps où il avait bien vécu, tandis que Lazare souffrait. Alors le riche lui demanda d’envoyer Lazare prévenir ses cinq frères « afin qu’ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de tourment. » (voir Luc 16.22-28.)

Alors vient la conclusion : « Abraham répondit : Ils ont Moïse et les Prophètes ; qu’ils les écoutent ! L’autre reprit : Non, Abraham, mon père, mais si quelqu’un de chez les morts va vers eux, ils changeront radicalement. Et Abraham lui dit : S’ils n’écoutent pas Moïse et les Prophètes, ils ne se laisseront pas persuader, même si quelqu’un se relevait d’entre les morts. » (versets 19-31.) Certaines personnes interprètent les détails de ce récit de façon littérale. Mais réfléchissons un instant. Le ciel est-il proche de l’enfer au point qu’il est possible de se parler de l’un à l’autre ? De plus, cette parabole est basée sur la vision grecque de la vie après la mort, à savoir l’enfer, plutôt que sur la conception juive, c’est-à-dire l’idée d’un sommeil dans la tombe (Daniel 12.2). Jésus utilise des références et des symboles mythologiques de son temps pour développer trois idées :
(1) Le fait d’être riche n’est pas un signe de la bénédiction de Dieu, ni une récompense éternelle ;
(2) nous devons nous rappeler que d’autres sont bien moins lotis que nous ;
(3) enfin, même un miracle ou un signe ne peut changer une personne qui n’est pas prête à accepter la Parole de Dieu telle qu’elle est présentée dans la Bible.

Père, aide-moi à laisser ta Parole me transformer aujourd’hui. Aide-moi à savoir l’apprécier toujours davantage pendant qu’elle peut encore me faire du bien. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)

Vigile matinale du 30 mai

30 mai 2022

Une espérance pour tous les membres d’Église

Le père lui dit : « Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi ; mais il fallait bien faire la fête et se réjouir, car ton frère que voici était mort, et il a repris vie ; il était perdu, et il a été retrouvé ! » Luc 15.31-32

Quelle tragédie ! Le fils aîné avait passé toute sa vie dans la maison du père sans jamais vraiment savoir ce que celui-ci avait au fond du cœur ! Pire encore, quelle tristesse de passer toute sa vie dans l’Église sans jamais parvenir à comprendre l’amour et la grâce du
Père !

Vigile matinale du 29 mai

29 mai 2022

Le salut selon les membres d’Église

Or, le fils aîné était aux champs. Lorsqu’il revint et s’approcha de la maison, il entendit de la musique et des danses. […] Il se mit en colère ; il ne voulait pas entrer. Son père sortit le supplier. Alors il répondit à son père : « Il y a tant d’années que je travaille pour toi comme un esclave, jamais je n’ai désobéi à tes commandements, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je fasse la fête avec mes amis ! Mais quand ton fils que voici est arrivé, lui qui a dévoré ton bien avec des prostituées, pour lui tu as abattu le veau engraissé ! » Luc 15.25-30

Tout le monde n’aime pas les fêtes ! C’était le cas du fils aîné. J’avais dix-neuf ans et je venais de me convertir quand je découvris ce texte. Je pensai aussitôt que le fils aîné avait raison. Après tout, ses arguments étaient valables. Pourquoi se réjouir du retour de son frère ? Celui-ci avait dépensé sa part d’héritage de façon inconsidérée et peut-être voulait-il maintenant dépenser celui de son frère ! Pourquoi se réjouir ? C’était bien vu ! N’oublions pas la raison pour laquelle le plus jeune fils avait décidé de rentrer à la maison. Rappelez-vous qu’il était dans le dénuement total et qu’il mourait de faim. Que pouvait-il faire d’autre ? Il n’est pas étonnant que le frère aîné se soit mis en colère. Je crois que j’aurais réagi de la même façon.

Vigile matinale du 28 mai

28 mai 2022

Le salut selon Dieu

« Il partit pour rentrer chez son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému ; il courut se jeter à son cou et l’embrassa. Le fils lui dit : « Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. » Mais le père dit à ses esclaves : « Apportez vite la plus belle robe et mettez-la-lui ; mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Amenez le veau engraissé et abattez-le. Mangeons, faisons la fête, car mon fils que voici était mort, et il a repris vie ; il était perdu, et il a été retrouvé ! » Et ils commencèrent à faire la fête. » Luc 15.20-24

Le fils prit peut-être conscience de son péché et de ses besoins, mais il se trompait complètement sur l’amour du père.

Vigile matinale du 27 mai

27 mai 2022

Le salut selon les hommes

Je vais partir, j’irai chez mon père et je lui dirai : « Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi ; je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes employés. » Luc 15.18,19

Le fils ne se trompait pas totalement sur le plan théologique.

Vigile matinale du 26 mai

26 mai 2022

La dernière extrémité

« Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à manquer de tout. Il se mit au service d’un des citoyens de ce pays, qui l’envoya dans ses champs pour y faire paître les cochons. Il aurait bien désiré se rassasier des caroubes que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait. Rentré en lui-même, il se dit : « Combien d’employés, chez mon père, ont du pain de reste, alors que moi, ici, je meurs de faim ? » Luc 15.14-17

Il m’est arrivé de me demander pourquoi Jésus précisait dans la parabole que ce pauvre jeune homme avait accepté de s’occuper de cochons. Après tout, il était juif. Il aurait été préférable qu’il s’occupe de poulets, ce qui aurait été plus agréable pour lui. Ou mieux encore, de moutons. Je me souviens très bien des troupeaux de moutons qui paissaient sur les collines vertes de Californie, au printemps. Un bon souvenir !

Vigile matinale du 25 mai

25 mai 2022

Un sens spirituel différent

« Il dit encore : Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : « Père, donne-moi la part de fortune qui doit me revenir. ». Le père partagea son bien entre eux. Peu de jours après, le plus jeune fils convertit en argent tout ce qu’il avait et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en vivant dans la débauche. » Luc 15.11-13

Je n’aurais pas voulu avoir un enfant comme celui-ci. Il n’attendit même pas que son père décède pour avoir son héritage, il lui réclama son argent de son vivant.