La crise révèle le caractère
« Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre de ma mère ? Pourquoi n ‘ai-je pas expiré au sortir de ses entrailles ? » (Job 3.11)
Pauvre Job ! Son cri est celui d’un désespéré qui se sent abandonné par Dieu.
« Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre de ma mère ? Pourquoi n ‘ai-je pas expiré au sortir de ses entrailles ? » (Job 3.11)
Pauvre Job ! Son cri est celui d’un désespéré qui se sent abandonné par Dieu.
« Au bout de douze mois, comme il se promenait dans le palais royal à Babylone, le roi prit la parole et dit : N ‘est-ce pas ici Babylone la grande que j’ai bâtie comme résidence royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence ? » (Daniel 4.29-30)
Nabuchodonosor avait raison. De la terrasse de son palais, l’on pouvait contempler des ziggourats surmontées de temples et, à l’ouest du palais, à côté du fleuve Euphrate, les fameux jardins suspendus de la ville construits par le roi en l’honneur de l’une de ses épouses. Ces jardins étaient considérés comme l’une des sept merveilles du monde antique. Quel dommage ! Nabuchodonosor n’avait pas appris la leçon. Un an auparavant, il avait eu un second songe, interprété par Daniel, dans lequel Dieu lui annonçait qu’il serait réduit à vivre pendant sept ans comme une bête des champs. Le prophète l’avait averti : « Ton royaume te restera quand tu reconnaîtras que celui qui domine est dans les cieux. C’est pourquoi, ô roi, puisse mon conseil te plaire ! Mets un terme à tes péchés en pratiquant la justice, et à tes iniquités en usant de compassion envers les malheureux, et ton bonheur pourra se prolonger. » (Dn 4.26-27)
Nous ne devons jamais oublier que c’est Dieu qui a rendu possible tout ce que nous sommes ou possédons, un Dieu provident qui, sans que nous nous en rendions compte, a créé ou modifié les circonstances, a préparé notre chemin, a éveillé notre intérêt, nous a ouvert des portes riches d’opportunités, nous donné la vision, l’intelligence et les forces pour obtenir les richesses, la position, le bien-être dont nous jouissons. Lorsque les Israélites allaient entrer dans la Terre promise après un exode dirigé par la Providence, bien que dur et long. Lorsqu’ils allaient profiter de maisons, de champs, de fruits et de bétail dans cette terre où « coulaient le lait et le miel », Moïse les avertit : « Garde-toi de dire en ton cœur : Ma force et la puissance de ma main m’ont acquis ces richesses. Souviens-toi de l’Étenel, ton Dieu, car c’est lui qui te donnera de la force pour les acquérir, afin de confirmer, comme il le fait aujourd’hui, son alliance qu’il a jurée à tes pères. » (Dt 8.17-18)
Rappelez-vous qu’il y a un Dieu dans les cieux… Quand tout va bien. Quand la vie vous sourit. Quand vous avez du succès dans votre travail ou vos études. Quand la paix et la prospérité règnent dans votre famille. Quand vous jouissez d’une bonne santé. Quand vous vous sentez satisfait ou fier de vos réussites. Cela vous éloignera de l’orgueil et vous apportera encore davantage de bénédictions célestes.
(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)
« L ‘Éternel est dans son saint temple ; l’Éternel a son trône dans les cieux ; ses yeux regardent; ses yeux sondent les fils de l ‘homme » (Psaume 11.4)
Il y a un Dieu dans les cieux. La réalité de la présence de Dieu dans ce monde est une vérité indiscutable confirmée par sa Parole (Ac 17.27-28 ; Mt 1.23).
« Car tu es mon espérance, Seigneur éternel ! En toi je me confie dès ma jeunesse. » (Psaume 71.5)
Dans Les travaux et les jours, Hésiode raconte que Prométhée, l’un des dix Titans, déroba le feu du char du soleil et le remit aux hommes. Zeus, le principal des dieux, entra dans une violente colère et voulut le châtier en lui envoyant Pandore, la première femme qu’il créa à cet effet.
« Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. » (1 Jean 4.16)
Je me souviens de l’incendie de la Bibliothèque nationale de Sarajevo (Bosnie-Herzégovine) qui eut lieu fin août 1992. L’édifice était le symbole de l’identité d’un peuple. Il contenait deux millions de livres ainsi que des milliers de documents et manuscrits de grande valeur. Le feu de l’artillerie de l’armée serbo-bosniaque le toucha et les fonds éditoriaux de la bibliothèque flambèrent.
« Je ferai marcher les aveugles sur un chemin qu’ils ne connaissent pas ; je les conduirai par des sentiers qu’ils ignorent. Je changerai devant eux les ténèbres en lumière et les endroits tortueux en plaine : voilà ce que je ferai, et je ne les abandonnerai point. » (Ésaïe 42.16)
Dieu n’est pas responsable de tout ce qui arrive dans ce monde. Il y intervient pourtant souvent pour pallier, mitiger ou empêcher les conséquences du mauvais gouvernement des hommes : c’est cela, la Providence. Ce sont les dispositions que Dieu prend devant un fait accompli pour le réparer ou pour remédier au mal qui peut en résulter. Ce sont le soin et les sages précautions que Dieu prend de ses créatures dans un monde d’éventualités douloureuses.
« L’Éternel règne, il est revêtu de majesté. L ‘Éternel est revêtu, il est ceint de force. Aussi le monde est ferme, il ne chancelle pas. » (Psaume 93.1)
Après être passée par une cruelle guerre civile et quarante ans de dictature, l’Espagne jouit aujourd’hui d’un système de gouvernement démocratique avec une monarchie constitutionnelle rétablie. Dans des monarchies comme celle d’Espagne, le roi règne mais ne gouverne pas. Cette fonction échoit au pouvoir exécutif, c’est-à-dire au président du gouvernement, à ses ministres et institutions.
« Où irais-je loin de ton esprit, et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte janvier aux cieux, tu y es ; si je me couche au séjour des morts, t’y voilà. Si je prends les ailes de l ‘aurore, et que j ‘aille habiter à l ‘extrémité de la mer ; là aussi ta main me conduira et ta droite me saisira. » (Psaume 139.7-10)
Charles, le père du pasteur Pierre Winandi, fut un évangéliste qui remporta beaucoup de succès dans la ville de Paris. Il fut l’orateur invité lors de ma remise de diplômes, en 1964. Il rencontra les diplômés à plusieurs reprises et nous raconta une histoire intéressante. Lorsque son épouse et lui-même quittaient leur foyer pour la salle de conférences en prévoyant que les réunions se termineraient tard, ils laissaient leur garçonnet au lit. Ils lui assuraient que l’ange du Seigneur resterait à son côté pour le garder pendant leur absence.
« Or ; sans la foi, il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s ‘approche de Dieu croie qu’il existe et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » (Hébreux 11.6)
Pendant les années d’après-guerre, les étudiants du Séminaire adventiste de Madrid s’approvisionnaient en Bibles et littérature religieuse à la librairie clandestine d’une église évangélique. Le pasteur était allemand et partageait son temps entre son ministère et le consulat de son pays à Madrid. Il me parla un jour d’un livre très intéressant intitulé Vers Dieu par la science. Je l’achetai, espérant y trouver des preuves scientifiques de l’existence de Dieu. Mais je fus réellement déçu. Ce livre n’en contenait aucune, les scientifiques croyants n’ayant rien pu démontrer… Or, il existe pourtant des milliers de preuves ! En effet, plus de cinquante ans après, les bonds de la science ont démontré que le macro univers (celui de l’infiniment grand) et le micro univers (celui de l’infiniment petit) sont le résultat d’un dessein. Ariel A. Roth, dans son ouvrage La science à la découverte de Dieu, demande aux scientifiques comment il est possible que ce dessein intelligent que l’on découvre dans la nature puisse résulter du hasard et non de l’œuvre d’un grand Artiste, le Dieu créateur de la Bible.
La chaleur et la lumière qui nous viennent du soleil, la formation du carbone dans les molécules organiques des êtres vivants, l’air que nous respirons, tous les équilibres qui rendent la vie possible sur notre planète, sont des évidences indiscutables que l’univers a été conçu pour notre bien, à la mesure de l’homme, comme l’enseigne la Genèse. Oui, il y a un Dieu dans les cieux !
Mais jusqu’où avons-nous besoin de « preuves ›› pour croire en la présence du Père céleste ? De quel genre de témoignages avons-nous besoin pour croire qu’il y a un Dieu dans les cieux ? Certainement que le jeune Daniel a dû affronter ce genre de questions au cours de ses années d’études dans les écoles chaldéennes. Il a dû écouter plus d’une fois des professeurs et savants nier les principes bibliques qu’il avait appris dès son enfance. Il savait pourtant en qui il avait cru. Il n’éprouvait aucun doute sur l’existence d’un Dieu dans les cieux qui veillait sur son chemin dans ces lointaines terres. Sa loyauté à Dieu et sa consécration à l’étude le préparèrent à devenir l’un des prophètes les plus importants de l’Ancien Testament.
Aujourd’hui, le Père céleste veut vous révéler une facette de son amour.
Disposez votre cœur à sa découverte et à reconnaître qu`il y a un Dieu dans les cieux ! Il vous récompensera.
(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)
« Ce que le roi demande est un secret que les sages, les astrologues, les magiciens et les devins ne sont pas capables de découvrir au roi. Mais il y a un Dieu dans les cieux qui révèle les secrets et qui a fait connaître au roi Nebucadnetsar ce qui arrivera dans la suite des temps. » (Daniel 2.27-28)
J’ai parfois éprouvé l’incertitude de ne pas comprendre pleinement les circonstances de ma vie que la Providence permettait. À vrai dire, bien que je gardais ma perplexité au plus profond de moi et que ma lutte interne n’était pas apparente, dans mon dialogue avec Dieu, je m’identifiais sans m’en apercevoir à la résistance pertinente de Moïse face à l`ordre du Seigneur : « Tu ne traverseras pas ce Jourdain ! » (Dt 3.27)