Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 24 juillet

24 juillet 2022

Les autorités devant un dilemme

« Il se rendit au temple ; pendant qu’il enseignait, les grands prêtres et les anciens du peuple vinrent lui demander : De quelle autorité fais-tu cela ? Qui t’a donné cette autorité ? Jésus leur répondit : Moi aussi, je vais vous poser une question, une seule ; si vous me répondez, je vous dirai de quelle autorité je fais cela. Le baptême de Jean, d’où venait-il ? Du ciel, ou des humains ? » Matthieu 21.23-25 

Jésus avait mis au défi l’autorité des chefs religieux lors de la purification du temple. Désormais, ils avaient décidé de l’affronter. Il est important de prêter attention à ce qu’ils ne remirent pas en question.

Vigile matinale du 23 juillet

23 juillet 2022

Un autre aspect du caractère de Jésus

« Le matin, en retournant à la ville, il eut faim. Il vit un figuier sur le chemin et s’en approcha ; mais il n’y trouva que des feuilles ; il lui dit : Que plus jamais un fruit ne vienne de toi ! Et à l’instant même le figuier se dessécha. » Matthieu 21.18-19 

À première vue, il est étrange de trouver l’histoire du figuier juste après l’épisode de la purification du temple. Mais ce n’est pas un hasard, ce qui apparaît clairement dans l’Évangile de Marc : il relate l’histoire du figuier en deux parties (Marc 11.12-14 ; 20-24), au milieu desquelles figure le récit de la purification du temple (versets 15-19).

Vigile matinale du 22 juillet

22 juillet 2022

Une déclaration publique se transforme en défi public

« Jésus entra dans le temple. Il chassa tous ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple, il renversa les tables des changeurs et les sièges des vendeurs de colombes. Et il leur dit : Il est écrit : Ma maison sera appelée maison de prière. Mais vous, vous en faites une caverne de bandits. » Matthieu 21.12-13

 

En chassant les vendeurs du temple, Jésus plaça le combat sur le terrain même de l’ennemi.

Vigile matinale du 21 juillet

21 juillet 2022

Une déclaration messianique faite en public

« Les disciples allèrent faire ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, sur lesquels ils mirent leurs vêtements ; il s’assit dessus. La plupart des gens de la foule étendirent leurs vêtements sur le chemin ; d’autres coupèrent des branches aux arbres et les étendirent sur le chemin. Les foules le précédaient et le suivaient en criant : Hosanna pour le Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts ! Lorsqu’il entra dans Jérusalem, toute la ville fut en émoi. On disait : Qui est-il, celui-ci ? Les foules répondaient : C’est le prophète Jésus, de Nazareth de Galilée. » Matthieu 21.6-11

 

Le temps des déclarations privées était terminé. Lors de son entrée triomphale à Jérusalem, Jésus déclara publiquement qu’il était le Messie.

Vigile matinale du 20 juillet

20 juillet 2022

Le début de la fin

Jésus dit : Enlevez la pierre. Marthe, la sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà : c’est le quatrième jour ! Jésus lui dit : Ne t’ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils enlevèrent donc la pierre. Jésus leva les yeux et dit : Père, je te rends grâce de ce que tu m’as entendu. Quant à moi, je savais que tu m’entends toujours, mais j’ai parlé à cause de la foule qui se tient ici, pour qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. Après avoir dit cela, il cria : Lazare, sors ! Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandelettes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller. Jean 11.39-44 

Cet épisode est l’un des moments les plus dramatiques de la vie de Jésus et son plus grand miracle. Les deux autres personnes qu’il ramena à la vie venaient juste de mourir, d’après les Évangiles. Or, Lazare était mort depuis quatre jours et c’était un problème, car en raison du climat chaud de la Palestine, les corps se décomposaient rapidement. Il y a un autre point important dans cette histoire. Quand Jésus avait ressuscité la fille de Jaïrus, une histoire relatée dans Marc 5, il avait demandé à ce que toutes les personnes présentes sortent de la pièce. De plus, après le miracle, il leur avait recommandé de ne rien dire à personne. Ici, Jésus agit devant une grande foule et mit sa réputation en jeu lorsqu’il cria à Lazare de sortir. Et c’est ce qui se produisit ! La foule dut être stupéfaite en voyant la silhouette de Lazare enveloppée d’un linge sortir du tombeau.

Il est fort probable qu’en accomplissant ce miracle, Jésus pensait déjà à sa mort imminente et à sa résurrection. La résurrection de Lazare annonçait sa propre expérience, avec certaines différences, néanmoins : Lazare retrouva sa vie terrestre, alors que Jésus ressuscita pour accomplir son ministère céleste ; Lazare allait mourir de nouveau, tandis que Jésus vivrait pour l’éternité. Le fait que Jésus ait ressuscité Lazare en public accéléra les événements de la fin de sa vie. Ses disciples lui avaient recommandé de ne pas retourner en Judée, car les chefs juifs cherchaient un prétexte pour le tuer (Jean 1.18). Or, il venait de leur en donner un. « Dès ce jour- là, ils décidèrent de le tuer. » (verset 53.) Il est intéressant de souligner qu’ils décidèrent de tuer également Lazare, car « beaucoup de Juifs s’en allaient à cause de lui et mettaient leur foi en Jésus » (Jean 12.10-11).

Ce grand miracle eut lieu à Béthanie, à quelques kilomètres de Jérusalem. Peu de temps après, Jésus allait faire son entrée dans cette grande ville alors que la foule s’y presserait à l’occasion de la célébration de la Pâque. Après l’arrivée de Jésus à Jérusalem, les événements les plus tragiques de sa vie ne tarderaient pas à se produire.

Le miracle de la résurrection de Lazare nous montre que, par sa puissance, Jésus donne la vie. C’est cette puissance qui est l’essence de la bonne nouvelle qu’il est venu nous annoncer sur la terre. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)

Vigile matinale du 19 juillet

19 juillet 2022

La véritable grandeur

« Jésus les appela et dit : Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles en seigneurs, et que les grands leur font sentir leur autorité. Il n’en sera pas de même parmi vous. Au contraire, quiconque veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur et quiconque veut être le premier parmi vous sera votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude. » Matthieu 20.25-28 

Il est essentiel de comprendre la nature du Messie pour comprendre ce que signifie être disciple du Messie. Or, les disciples avaient des difficultés dans ces deux domaines.

Vigile matinale du 18 juillet

18 juillet 2022

Dispute pour les premières places

Alors, la mère des fils de Zébédée s’approcha de lui avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande. Il lui dit : Que veux-tu ? « Ordonne, lui dit-elle, que mes deux fils que voici s’assoient l’un à ta droite et l’autre à ta gauche dans ton royaume. » Matthieu 20.20-21 

Ce n’était qu’une petite demande. Après tout, il s’agissait seulement des deux positions les plus importantes du royaume à venir. Les événements relatifs à la mort de Jésus approchaient, mais Jésus et les disciples avaient des perspectives très différentes sur la nature du royaume des cieux. Jésus pensait à la croix qui l’attendait, tandis que les disciples étaient obnubilés par leur position dans ce royaume.

Jésus était de plus en plus précis sur sa mort à venir et, parallèlement, la lutte entre les disciples pour savoir qui était le plus grand s’intensifiait. La scène relatée dans Matthieu 20.20-21 est en fait une tentative de prise de pouvoir par les disciples. Jacques, Jean et leur mère n’y allèrent pas par quatre chemins. Ils ne voulaient pas moins que les deux premières places dans le royaume à venir. Leur requête est l’exemple ultime de l’égoïsme humain, qui contraste vivement avec l’humilité et l’abnégation de Jésus.

Il n’est pas étonnant que Jacques et Jean aient essayé de défendre leur position à ce moment-là. Après tout, les deux frères, accompagnés de Pierre, avaient eu le privilège d’être témoins de la transfiguration (Matthieu 17.1-3). Mais Jésus n’avait-il pas vivement repris Pierre à Césarée de Philippe (Matthieu 16.23) ? Et ne l’ avait-il pas implicitement réprimandé de lui avoir demandé ce qu’il obtiendrait en le suivant (Matthieu 19.30) ?

Leur tour était venu ! Alors, ils vinrent à Jésus accompagnés de leur mère, qui formula leur requête. Il se trouve qu’elle avait probablement d’excellentes raisons d’espérer que Jésus lui réponde favorablement. En comparant le texte de Matthieu 27.56 et celui de Marc 15.40, nous découvrons qu’elle s’appelait Salomé. Le texte de Jean 19.25 nous montre que c’était la sœur de la mère de Jésus. Ainsi, Jacques et Jean étaient les cousins germains de Jésus, ce qui nous aide à comprendre pourquoi celui-ci confia sa mère à Jean alors qu’il était sur la croix (versets 26,27). Ces conclusions ne sont pas absolument certaines, mais il en était très probablement ainsi, ce qui explique certainement en partie pourquoi « tante » Salomé s’adressa de façon si autoritaire à Jésus. C’était une histoire de famille. Cependant, cette tentative de prise de pouvoir mit les dix autres disciples en colère (Matthieu 20.24). Malheureusement, ils ne réagirent pas ainsi parce qu’ils avaient conscience du caractère inapproprié de la demande des fils de Zébédée, mais parce qu’eux aussi aspiraient à avoir les meilleures places dans le royaume.

Nous pouvons certainement retirer aussi une leçon de cet épisode. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)

Vigile matinale du 17 juillet

17 juillet 2022

Autres réflexions sur ce que les disciples avaient besoin d’entendre

« Nous montons à Jérusalem ; le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes. Ils le condamneront à mort et le livreront aux non-Juifs, pour qu’ils se moquent de lui, le fouettent et le crucifient ; et le troisième jour, il se réveillera. » Matthieu 20.18-19

Les disciples ne le savaient pas, mais ils se trompaient totalement concernant la nature du royaume et ce qui allait arriver à Jésus. Ils avaient à l’esprit des images de trônes (Matthieu 19.27-28) et de gloire personnelle (Matthieu 20.20-24), alors que Jésus pensait à la façon dont il allait être rejeté et crucifié. Les disciples et Jésus étaient dans deux mondes très différents.

Vigile matinale du 16 juillet

16 juillet 2022

Les paraboles déplaisantes sont pour Pierre

« Beaucoup de premiers seront derniers et beaucoup de derniers seront premiers. » Matthieu 19.30
« C’est ainsi que les derniers seront premiers et les premiers derniers. » Matthieu 20.16

Hier, nous avons commencé à étudier la parabole du maître de maison et de ses ouvriers. Ceux qui avaient été embauchés les premiers protestaient, car ils avaient reçu la même somme d’argent que ceux qui avaient débuté leur travail en fin de journée. Le maître leur répondit qu’il ne leur avait causé aucun tort. Après tout, il leur avait donné la somme convenue. Pour ces ouvriers, le problème était que le maître avait été particulièrement généreux avec les hommes qu’il avait embauchés plus tard. « Ne m’est-il pas permis de faire de mes biens ce que je veux ? Ou bien verrais-tu d’un mauvais œil que je sois bon ? » demanda le maître (Matthieu 20.15).

Vigile matinale du 15 juillet

15 juillet 2022

Une parabole déplaisante

« Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : « Appelle les ouvriers et paie-leur leur salaire, en allant des derniers aux premiers. » Ceux de la onzième heure vinrent et reçurent chacun un denier. Les premiers vinrent ensuite, pensant recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun un denier. En le recevant, ils se mirent à maugréer contre le maître de maison. » Matthieu 20.8-11 

Certaines paraboles de Jésus sont plus déplaisantes que d’autres. En haut de la liste de cette catégorie de paraboles se trouve celle de l’agriculteur, relatée dans Matthieu 20.1-16.